Après Google, au tour d'Amazon d'entrer dans le collimateur du fisc français. Le groupe américain annonce ce lundi que ce dernier lui réclame 252 millions de dollars, soit près de 198 millions d'euros d'arriérés d'impôts, en comptant intérêts et pénalités. En cause: des déclarations à l'étranger de chiffres d'affaires réalisés en France sur les exercices fiscaux de 2006 à 2010. Un accord aurait été proposé au mois de septembre par les autorités fiscales.
Mais le spécialiste de la vente en ligne ne compte pas signer de chèque sans protester. "Nous sommes en désaccord avec l'évaluation présentée et nous avons l'intention de la contester vigoureusement", a indiqué Amazon dans un document accompagnant des résultats publiés le mois dernier. Le groupe précise qu'il n'hésitera pas à aller devant les tribunaux.
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