Facebook : Mark Zuckerberg vend des actions pour payer ses impôts

Le fondateur du réseau social va vendre 41,35 millions d'actions "B" de sa société, pour des raisons fiscales, selon un avis mis en ligne jeudi sur le site des autorités boursières américaines.
(Crédits : Reuters)

Depuis mercredi, un vaste mouvement du capital de Facebook s'opère. Des échanges en cours devraient permettre à l'entreprise de récolter près de 1,5 milliard de dollars et pourrait le cas échéant lui permettre de financer des acquisitions.

Zuckerberg conservera 56,1% des droits de votes

Parmi les vendeurs... le fondateur du réseau social lui-même. Mark Zuckerberg s'apprête à vendre 41,35 millions de titres, ce qui au cours de clôture de mercredi soir représente une valeur de 2,27 milliards de dollars. En règle générale, une telle cession d'actifs effectuée par le dirigeant de sa propre entreprise est un signal extrêmement mauvais adressé au marché. Mais il semblerait que ce mouvement ne signe pas un désengagement réel du fondateur du réseau social.

En fait, le produit de cette vente servira au jeune milliardaire à payer les taxes liées à l'exercice d'une option qui va lui permettre d'obtenir 60 millions d'actions "B" Facebook supplémentaires. Facebook a d'ailleurs fait savoir par communiqué qu'il s'attend à ce que l'ancien étudiant d'Harvard utilise "la majorité" de ses propres recettes "pour payer des impôts". Ainsi, après les cessions de titres annoncées mercredi, le PDG conservera 56,1% des droits de votes au sein du groupe, soit un peu moins que les 58,8% qu'il avait jusqu'ici, précise Facebook dans son document boursier, consultable sur le site du gendarme boursier américain (SEC).

Facebook met en vente 27 millions d'actions

Le large programme de vente dans lequel s'inscrit cette cession représente l'équivalent de 70 millions d'actions "A" au public. Pour mémoire, à chaque action "A" correspond un droit de vote tandis que les actions "B" possèdent 10 droits de vote et sont convertibles en action "A" à tout moment. Zuckerberg maintiendra donc son influence sur Facebook.

Par ailleurs, le groupe Facebook va lui-même proposer 27 millions de titres (représentant 1,48 milliard de dollars au cours de clôture de mercredi), le solde étant apporté par des actionnaires autres que le PDG. Les entrées d'argent consécutive à ces futures cessions pourrait servir à "des acquisitions d'activités, de technologies ou d'autres actifs complémentaires" selon un communiqué du groupe, bien qu'aucun plan précis n'est été officialisé à l'heure actuelle. La plus grosse acquisition réalisée jusqu'ici par Facebook avait été celle de l'application de partage de photographies Instagram l'an dernier, pour laquelle il avait payé au final 747 millions de dollars.

En Bourse, l'action du groupe perdait près de 2 %, à 54,50 dollars jeudi en milieu d'après-midi, avant de terminer à 55,5 dollars à la clôture de la place de marché new-yorkaise.

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Commentaires 4
à écrit le 22/12/2013 à 19:28
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comme si ces gens là payaient des impôts arrêtés de nous prendre pour des pigeons !

à écrit le 22/12/2013 à 8:18
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Parce qu'il connait le proverbe "un tien vaut mieux que deux tu l'auras" !

à écrit le 20/12/2013 à 22:58
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Céder 41,35 millions d'actions B pour en acquérir 60 millions après cession et paiement d'une taxe sur une option (de la planche à actions)... it's not a bug, it's a feature!

à écrit le 20/12/2013 à 10:51
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Dur d'en être réduit à cette extrémité.

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