Vivendi aurait reçu des marques d'intérêt pour SFR

Selon le « Financial Times », la filiale du conglomérat, qui poursuit sa revue stratégique sans tabou, intéresserait des fonds de private equity mais aussi Vodafone, son ancien actionnaire. Vivendi aurait également mandaté deux banques pour étudier une mise en vente de Maroc Télécom.
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Le PDG de SFR, Stéphane Roussel, a dit clairement aux syndicats de l?opérateur que la maison-mère, Vivendi, n?attendrait pas six mois la mise en place du plan social pour décider de son sort. Et laissé entendre que Vivendi pourrait vendre SFR au plus offrant. Or de possibles acquéreurs se seraient déjà manifestés. Selon le « Financial Times », la filiale du conglomérat, qui poursuit sa revue stratégique sans tabou, intéresserait des fonds de private equity mais aussi Vodafone, son ancien actionnaire. Il s?agit de marques d?intérêt « très préliminaires » selon les sources du secteur citées par le quotidien britannique. Les fonds de private equity pourraient être intéressés par un business encore hautement rentable, malgré la baisse des bénéfices due notamment à l?arrivée de Free Mobile. Le résultat brut opérationnel de SFR est attendu en recul de 12% à 15% cette année. Quant à Vodafone, le retour de l?opérateur britannique serait une sacrée ironie de l?histoire : il s?était battu contre Vivendi pour le contrôle de SFR à l?automne 2002 avant de finalement lui céder l?an dernier ses 44% pour 7,75 milliards d?euros. Un prix jugé avec le recul surpayé.

Une vente de Maroc Télécom aussi dans les tuyaux ?
Le « Financial Times » affirme également que Vivendi a mandaté Lazard et Crédit Agricole pour étudier une éventuelle vente de ses 53% dans Maroc Télécom. L?opérateur historique marocain, coté à Casbalanca et à Paris, vaut actuellement 8,28 milliards d?euros en Bourse. Les parts de Vivendi valent donc plus de 4 milliards d?euros. Elles pourraient intéresser des opérateurs de la région tels que le groupe Etisalat, des Emirats arabes unis, et le qatari Qtel. Mais il faudra l?accord de l?Etat marocain, qui détient encore 30% du capital. Maroc Télécom subit actuellement un durcissement de la concurrence et une chute drastique des prix (-25% dans le mobile en 2011). L?autre pépite télécoms de Vivendi, le brésilien GVT, figure également sur la liste des actifs à céder : Deutsche Bank et Rothschild sont en charge du dossier, qui intéresserait notamment Telefonica.
 

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Commentaires 4
à écrit le 08/10/2012 à 16:36
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Et les grands perdants seront les actionnaires dont on détruit de la valeur année après années!

le 09/10/2012 à 16:08
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Et un petit peu les salaries quand même ! mais bon inutile de parler des variables d'ajustement.

à écrit le 08/10/2012 à 10:47
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Pourriez vous changer la photo ? Elle est vraiment glauque...

à écrit le 08/10/2012 à 10:25
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Trop fort Vodafone! Je vends mes 44% à très bon prix et je rachète les 100% à prix cassés... Les banques d'investissement peuvent dire merci à Vivendi avec toutes les opérations en vue: GVT, Maroc Telecom, SFR et toute l'activité jeux!

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