La bataille continue de faire rage sur le front de la téléphonie mobile. Ce mardi, B&You, marque 100% Web de Bouygues Télécom, a largement fait évoluer ses offres de téléphonie mobile low-cost. Sur le front des offres sans engagement, elle proposait à ses clients un forfait 2 heures à 9,99 euros par mois. Pour le même prix, ceux-ci bénéficieront désormais d'appels, SMS et MMS illimités. Pour l'Internet, en revanche, ils devront débourser 0,05 euro par mégaoctet (20 Mo inclus).
Sur un autre segment, B&You améliore son forfait 24/24 et Internet, également sans engagement. Pour 19,99 euros par mois ses clients bénéficient maintenant du très haut débit internet jusqu'à 42 mégabits par seconde, contre 7,2 mégabits par seconde aujourd'hui. Or, ce service n'est pas inclus dans les offres de son concurrent Red, la marque internet de SFR. Quant à Orange, il propose aussi le débit H+ aux clients Sosh, mais avec un forfait plus cher, à 24,90 euros. Enfin, les abonnés du forfait à 19,99 euros bénéficient d'appels illimités vers de nouvelles destinations à l'international, parmi lesquelles l'Algérie, le Maroc et la Chine. "Ces offres sont rentables" a assuré le directeur du digital chez Bouygues Telecom, Benoît Torloting. Toutefois, l'offre à moins de dix euros est valable jusqu'au 28 janvier 2013, date à laquelle l'opérateur analysera les usages des clients.
"Conquérir des parts de marché"
En faisant évoluer ses offres de la sorte, B&You souhaite donc prendre l'avantage sur deux créneaux bien distincts concernant les offres sans engagements, qui selon plusieurs études, pèseront à terme 30% du marché. "D'un côté, nous avons les clients qui veulent uniquement téléphoner, envoyer des SMS et qui n'ont que faire d'Internet, indique-t-on chez Bouygues Telecom. Et de l'autre, nous avons les clients qui veulent bénéficier d'un internet à haut débit." L'opérateur espère conquérir des parts de marché, en particulier à Free et à Red de SFR. Reste à savoir comment les intéressés vont réagir à cette offensive.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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