Croissance zéro confirmée. L'Insee publiait ce vendredi une nouvelle estimation de la hausse du Produit intérieur brut en France au premier semestre 2012: et celle-ci est bien nulle. Elle était en très faible progression au quatrième trimestre 2011 (+0,1%). Dans sa note de conjoncture publiée cette semaine, l'Institut national de la statistique et des études économiques a estimé que le PIB progresserait en moyenne de 0,4% cette année contre 1,7% l'an dernier.
L'Institut national de la statistique et des études économiques a par ailleurs indiqué que le pouvoir d'achat des ménages a reculé légèrement de 0,1% au premier trimestre 2012 après -0,2% au quatrième trimestre 2011.Les dépenses de consommation des ménages, note l'Insee, sont restées "peu dynamiques" (+0,2% au premier trimestre 2012 après -0,1% au quatrième trimestre 2011) tandis que l'investissement ( la formation brute de capital fixe (FBCF)) s'est contracté (-0,7% après +1,3 %). Ainsi, la demande intérieure finale (hors stocks) a contribue modestement à la croissance du PIB, selon l'Insee: +0,1 point après +0,3 point fin 2011.
Les importations se sont redressées (+0,8% après -1,5%) tandis que les exportations ont ralenti (+0,2% après +1,3%). En conséquence, la contribution du solde extérieur à la croissance a été négative (-0,2 point de PIB, après +0,8 point le trimestre précédent).