Si l'Italie était parvenue ces derniers mois à sortir du lot des pays à problème de la zone euro dcu point de vue des marchés obligataires, les craintes de contagion font leur retour. Vendredi soir, Moody's a indiqué avoir placé en réexamen la notation de la dette à long terme du pays en vue de son éventuel abaissement. L'agence, qui devrait rendre son verdict sous 90 jours, justifie cette réévaluation par les risques pesant sur la croissance économique, en raison de faiblesses structurelles (une faible productivité et des rigidités du marché du travail importantes) et la perspective d'une remonté des taux en zone euro.
Moody's cite également les risques pesant sur la capacité du gouvernement à réduire le déficit : «l'adoption de nouvelles politiques budgétaires de rigueur pourrait se révéler difficile dans un avenir proche alors que le soutien électoral du gouvernement s'affaiblit», souligne-t-elle.
Enfin, «le sentiment de marché fragile qui continue de cerner les Etats européens à fort endettement suppose des risques additionnels pour l'Italie». Pour Moody's en effet, si les émissions italiennes continuent d'attirer, « les investisseurs pourraient bien différencier davantage les emprunteurs de la zone euro qu'ils ne l'ont fait avant la crise financière, au détriment des pays à l'endettement supérieur à la moyenne, comme l'Italie ».
Standard & Poor's, le 21 mai dernier déjà, avait décidé d'abaisser la perspective de la note italienne de « stable » à « négative ». L'agence craignait qu'un éventuel blocage politique ne contribue à un dérapage fiscal. Pour elle, les perspectives de réduction de la dette publique, qui représente près de 120% du PIB, de l'Italie ont reculé.
De fait, si la prime de risque exigée sur les titres d'Etats italiens (par rapport au Bund allemand) s'était comprimée depuis le point haut de novembre dernier, elle a eu de nouveau tendance à progresser ces derniers temps. De 150 points de base à la mi mai, la prime est en effet remontée à 185 points de base vendredi, avec un taux le taux des emprunts d'Etat italiens à 10 ans à 4,81%. Un écart de taux qui n'est désormais plus très loin des sommes observés en novembre dernier, lors des négociations sur l'aide à l'Irlande.
La notation de la dette italienne à nouveau menacée
gerardc27
à écrit le 20/06/2011 à 16:03
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Un avertissement sans frais a été adressé récemment à la France. Si on ne supprime pas la plupart des niches fiscales d'ici à 2020, on passe à la trappe. On sera alors déclassé et on devra faire appel au FMI qui nous imposera des mesures drastiques. ...
Un avertissement sans frais a été adressé récemment à la France. Si on ne supprime pas la plupart des niches fiscales d'ici à 2020, on passe à la trappe. On sera alors déclassé et on devra faire appel au FMI qui nous imposera des mesures drastiques. On ne peut plus inverser la tendance mécanique à l'augmentation de la dette publique sauf à pratiquer des coupes claires difficilement supportables voire insupportables pour toute une partie de la
Population d?ores et déjà en grande difficulté.
KCM
à écrit le 20/06/2011 à 15:19
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Juste des chiffres qui parlent d'eux-mêmes.
en 2011:
Population américaine: 312 millions
dette: env. 14500 milliards $
soit env. 46500 $/hab.
Population européenne: 498 millions
dette: env. 7500 milliards $
soit env. 15000 $/hab.
Population ...
Juste des chiffres qui parlent d'eux-mêmes.
en 2011:
Population américaine: 312 millions
dette: env. 14500 milliards $
soit env. 46500 $/hab.
Population européenne: 498 millions
dette: env. 7500 milliards $
soit env. 15000 $/hab.
Population grecque: 11 millions
dette: env. 300 milliards $
soit env. 27000 $/hab.
Population italienne: 60 millions
dette: env. 1900 milliards $
soit env. 32000 $/hab.
Population française: 63 millions
dette: env. 2000 milliards $
soit env. 32000 $/hab.
Population UK: 61.5 millions
dette: env. 2000 milliards $
soit env. 33000$/hab.
Celui qui me trouve le pays le plus endetté, gagne une place dans une agence de notation.
à bon entendeur, salut.
Tennis
à écrit le 20/06/2011 à 14:42
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La France s'en sortira parce que la France est forte ... sauf aux jeux olympiques ...
Réponse de juste
le 21/06/2011 à 6:29
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@ Tennis, il n'est pas interdit de rêver!!!!!!!
DOUDOU
à écrit le 20/06/2011 à 13:59
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J éspère que notre SARKO ne va pas nous faire cela et qu au contraire il va tout faire pour nous éviter une telle déchéance aussi je lui fais toute confiance a lui et à MERKEL pour qu ils fassent en sorte de sortir de ce bourbier qui nous entoure.
peter
à écrit le 20/06/2011 à 8:06
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Quid de la note française après que sera dégradé la note italienne, je rappelle que nous les frenchies on possède 2/3 de la dette italienne...!!! . J'attends commentaires et point de vue voir un article de ce journaliste pour nous expliquer ce que ...
Quid de la note française après que sera dégradé la note italienne, je rappelle que nous les frenchies on possède 2/3 de la dette italienne...!!! . J'attends commentaires et point de vue voir un article de ce journaliste pour nous expliquer ce que sera pour nous la conséquence de la dégradation italienne.
Réponse de rien
le 20/06/2011 à 11:48
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@Peter, nous les FRANCAIS? rien ne nous arrivent!!! comme le nuage!!!!!!!!
Alain
à écrit le 20/06/2011 à 6:22
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Notre tour, arrive!!!!!!!!!!!!!! début de la fin!!!!!!!!!!
Jean-Michel
à écrit le 19/06/2011 à 19:19
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L'impact de la crise a été bien plus importante en Italie qu'en France. Le PIB de l'Italie est retombé à son niveau d'il y a presque 10 ans avec une croissance quasi-nulle désormais.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=58309
Réponse de balafenn
le 20/06/2011 à 8:41
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Exact, sachant en plus que le décrochage italien a même débuté avant la crise de 2008-2009. Ca fait des années que la croissance italienne est structurellement l'une des plus faibles d'Europe. L'entrée dans l'euro mettant fin aux dévaluations compéti...
Exact, sachant en plus que le décrochage italien a même débuté avant la crise de 2008-2009. Ca fait des années que la croissance italienne est structurellement l'une des plus faibles d'Europe. L'entrée dans l'euro mettant fin aux dévaluations compétitives ont fait beaucoup de mal aux PME du Nord et du centre de la péninsule, tandis que le mezzogiorno se traîne depuis des décennies.
pierre
à écrit le 19/06/2011 à 15:05
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Ne vous faite pas de soucis pour les italiens, ils en ont vu d'autres! ils sont comme les chats ils retombent toujours sur les pattes.
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