Pour Rome, 2012 sera bien un exercice à oublier. L'année dernière, le PIB italien s'est contracté de 2,4% a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat). Ce chiffre est conforme aux attentes du gouvernement italien publiées en septembre, même si la Banque d'Italie avait pour sa part misé sur un recul de 2,1%.
Dans le détail, la consommation a reculé de 3,9% en volume, tandis que les investissements fixes ont chuté de 8%. Les exportations de biens et services ont progressé de 2,3%, alors que les importations ont diminué de 7,7%. Les secteurs de l'agriculture, l'industrie, la construction et les services ont tous vu leur valeur ajoutée reculer au cours de l'année.
Le chômage continue de progresser
Résultat, le déficit public sur 2012 s'établit à 3% du PIB, contre un déficit de 3,8% en 2011. La dette publique italienne a elle atteint 127% du PIB, contre 120,8% en 2011.
L'année 2013 s'annonce dans tous les cas aussi difficile que la précédente. Plus tôt dans la matinée, Istat a ainsi dévoilé un taux de chômage en forte hausse. Au mois de janvier, le taux de chômage a ainsi bondi de 0,4 points pour s'établir à 11,7% de la population active.
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