Nouvelle tentative, nouvel échec. Des policiers néerlandais et australiens ont tenté en vain de se rendre ce lundi sur le lieu du crash du Boeing MH 17 de la Malaysia Airlines, abattu le 17 juillet, à 10.000 mètres d'altitude par un missile alors qu'il assurait la liaison Amsterdam-Kuala-Lumpur avec 298 personnes à son bord. Ce, alors que la zone est toujours sous contrôle des séparatistes.
"Ils ont fait demi-tour et ont pris le chemin du retour vers Donetsk", a assuré à l'AFP Sentina van der Meer, porte-parole du ministère néerlandais de la Sécurité et de la Justice, qui ajoute que "des explosions ont été entendues".
Une mission avortée à cause des tirs d'artillerie
Dimanche, des tirs d'artillerie ont en effet été entendus à un kilomètre du site du désastre, lui-même situé à une soixantaine de kilomètres à l'est de Donetsk, capitale régionale et place forte des insurgés.
Le vice-directeur de la police fédérale australienne Andrew Colvin a précisé que les policiers australiens, non armés, auraient pour unique rôle d'observer en détail le site, un volet important pour les besoins de l'enquête et qui pourrait prendre de cinq à sept jours. Ils ne seraient pas impliqués dans la sécurisation du site.
Malgré un cessez-le-feu fragile aux abords directs du lieu du crash, le travail est compliqué par des combats entre loyalistes et séparatistes qui s'intensifient dans la région.
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