L'Europe a décidé de serrer un peu plus la vis "dans le but de réaffirmer la politique de l'Union, qui consiste à ne pas reconnaître l'annexion illégale" de la Crimée "par la Russie", a indiqué le Conseil européen dans un communiqué, jeudi 18 décembre. Ainsi, ce dernier a adopté jeudi de nouvelles sanctions visant la Crimée. Revue de détail.
- Certains biens et technologies interdits à l'exportation
L'UE proscrit les exportations européennes de technologies et de biens dans les secteurs des transports, des télécommunications, de l'énergie, ainsi que de la prospection, de l'exploration et de la production pétrolière, gazière et minière, en Crimée.
- Investissements interdits
Par ailleurs, à compter du 20 décembre, "les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités dans la région, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes", a détaillé l'UE.
- Rayée de la carte des opérateurs de tourisme européens
Enfin, "les opérateurs de l'UE ne seront plus autorisés à fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol". En particulier, à partir du 20 mars 2015, "les navires de croisière européens ne peuvent plus faire escale dans un port situé dans la péninsule de Crimée, sauf cas d'urgence", a précisé l'UE. Cela vaut pour "tous les navires qui sont la propriété ou sous le contrôle d'un armateur européen ou qui battent pavillon d'un État membre".
Ce train de mesures s'ajoute aux sanctions adoptées en juillet
Ces nouvelles sanctions élargissent de précédents trains de sanctions spécifiques à la Crimée décidées par l'UE en juin et juillet.
Parmi celles-ci, figurent des listes de personnalités interdites de visa et dont les avoirs dans l'UE sont gelés, mais aussi l'interdiction de financer d'importantes banques et entreprises pétrolières russes, dont Rosneft.
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