Silvio Berlusconi veut redevenir président du conseil italien

Samedi à Bari, le Cavaliere a annoncé qu'il dirigera son camp en cas de nouvelles élections. La situation politique de la péninsule reste toujours bloquée.
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Silvio Berlusconi se verrait bien pour la quatrième fois président du conseil italien. Dans un discours prononcé devant ses partisans ce samedi à Bari, dans les Pouilles, le Cavaliere s?est dit prêt à devenir le prochain chef de gouvernement en cas de nouvelles élections. Il sera, de toute façon, le candidat du centre-droit. Et il a prévenu : il y aura de nouvelles élections si aucun gouvernement n?est formé avec son parti, le Peuple de la Liberté (PdL).


Situation bloquée


Alors que va s?ouvrir cette semaine, les négociations pour l?élection du futur président de la république, aucun compromis ne semble se dessiner pour trouver une issue à la crise gouvernementale que traverse le pays depuis les élections des 25 et 26 février derniers. En théorie, le soutien du PdL, arrivé second du scrutin, n?est pas indispensable, mais compte tenu de la volonté de blocage du mouvement de l?ancien comique Beppe Grillo, le Mouvement 5 Etoiles (M5S), il semble difficile de constituer un gouvernement sans le soutien du centre-droit berlusconien. Le leader du centre-gauche, Pier Luigi Bersani, s?y est du reste, cassé les dents fin mars. Depuis, il rejette toute hypothèse d?une « grande coalition » avec le PdL.


L?enjeu de l?élection à la présidence de la république


De nouvelles élections semblent donc désormais incontournables. Et dans les derniers sondages, le PdL et son allié la Ligue du Nord, sont désormais devant le centre-gauche d?une courte tête. Silvio Berlusconi peut donc espérer à nouveau réintégrer le Palais Chigi, siège de la présidence du conseil. Mais avant cela, il sera nécessaire d?élire un nouveau président de la république. Le mandat de Giorgio Napolitano, l?actuel président, s?achève en effet le 15 mai officiellement. Selon la constitution, il ne peut dissoudre le parlement. Seul son successeur le pourra. Or, les partis politiques italiens ne se sont toujours pas mis d?accord sur un nom suffisamment consensuel pour occuper la présidence de la république. Samedi, Silvio Berlusconi a rejeté l?hypothèse de l?élection de son ancien rival Romano Prodi. « Dans ce cas, nous irons tous à l?étranger », a-t-il affirmé. La crise politique italienne n?est pas terminée.

Commentaires 3
à écrit le 14/04/2013 à 15:07
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Silvio Berlusconi veut revenir aux affaires pour avoir son immunité parlementaire, comme notre Sarko, tous les 2 ont dérapé sur leurs gestion de leurs pays et ils ont mis l?Europe en catastrophe budgétaire a 8 % de déficit . CHIRAC avait mieux gérer ...

à écrit le 14/04/2013 à 13:42
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Trop fort, le Cavaliere! Notre Sarko à nous, à côté, c'est un playmobil!

à écrit le 14/04/2013 à 12:39
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viens le bunga puis le bunga wuga avec en guest star Angelaaaaaaahhhhh .

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