L'INFO À SUIVRE - Les vaccins d'AstraZeneca et de Johnson & Johnson, « indispensables » au programme de vaccination français
Les vaccins d'AstraZeneca et de Johnson & Johnson sont « indispensables » pour atteindre les objectifs de la campagne de vaccination, a indiqué le ministère de la Santé, alors que la survenue de rares effets indésirables a conduit à rééxaminer leurs conditions d'utilisation.
« Nous n'avons pas d'inquiétude sur notre capacité à atteindre nos objectifs » de 20 millions de personnes ayant reçu au moins une dose à la mi-mai, puis de 30 millions de personnes mi-juin, a-t-on assuré au ministère lors d'un point hebdomadaire sur les vaccins.
En revanche, selon la même source, « s'il n'y a plus aucune administration d'AstraZeneca ou s'il n'y a aucune administration de Janssen [le vaccin de Johnson & Johnson, Ndlr] en ville dans les semaines à venir, pour le coup les objectifs seront largement remis en question ».
Par ailleurs, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré cet après-midi que le vaccin Janssen de Johnson & Johnson peut être employé, en raison d'un rapport bénéfice/risque favorable.
LE CHIFFRE - 234 millions d'hectolitres de vin
Consommation globale en baisse, champagne pénalisé, succès accru des vins sous emballage carton : le marché mondial du vin a été perturbé par la pandémie, mais s'est montré plutôt résistant, selon l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).
La consommation mondiale de vin a baissé de 3% en volume en 2020, un recul significatif, mais moindre que redouté par les professionnels du secteur au regard de l'ampleur de la crise sanitaire, a annoncé mardi l'organisme international dédié à la filière viti-vinicole, dont le siège est à Paris.
Cette consommation est estimée à 234 millions d'hectolitres, soit une baisse de 7 millions d'hectolitres sur un an - comme lors de la crise financière de 2008-2009, relève l'OIV. C'est son plus bas niveau depuis 2002.
LA PHRASE - Le G7 « cherchera à établir une approche commune, parmi les principales démocraties mondiales, sur un accès équitable aux vaccins »
Les ministres des Affaires étrangères du G7 se réuniront début mai à Londres, pour la première fois en personne depuis le début de la pandémie, a annoncé le Royaume-Uni, qui assure cette année la présidence de ce groupe de pays industrialisés.
Prévue du 3 au 5 mai, cette réunion offrira « une occasion cruciale de revitaliser la diplomatie en personne et cherchera à établir une approche commune, parmi les principales démocraties mondiales, sur un accès équitable aux vaccins », a indiqué le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans le cadre de sa présidence du G7 2021, le Royaume-Uni vient aussi de lancer un partenariat pour la préparation aux pandémies.
EN RÉGIONS - Malgré la pandémie, les Normands sont optimistes pour l'avenir de leur région
Y aurait-il un micro-climat dans le bocage ? Les Normands, et singulièrement les ex-Bas-Normands, se montrent nettement plus confiants dans l'avenir de leur territoire que la moyenne des Français. À un mois et demi des élections régionales, c'est l'un des principaux enseignements du premier volet de l'enquête Ifop pour La Tribune sur le climat économique et social de la région. Revue de détails.
À L'ÉTRANGER - Au Royaume-Uni, le taux de chômage recule entre décembre et février, mais la précarité progresse fortement
Le taux de chômage a reculé à 4,9% au Royaume-Uni pour décembre à février, contre 5,0% pour les trois mois terminés fin janvier, principalement à cause d'une baisse du taux d'activité due aux confinements pour lutter contre la pandémie.
Ces chiffres ne témoignent toutefois pas d'une amélioration effective du marché de l'emploi : en effet, l'Office national des statistiques (ONS) relève une baisse du taux d'emploi sur un an et sur trois mois, notamment chez les jeunes et les plus de 65 ans.
En outre, la précarité progresse, avec un nombre de personnes bénéficiant du revenu minimal qui a atteint 2,7 millions de personnes - chiffre quasi doublé en un an et en hausse de 0,4% sur un mois.
Face aux pertes, la compagnie United Airlines mise sur la vaccination
La compagnie américaine United Airlines a fait part hier d'une perte nette pour le cinquième trimestre de suite, mais elle mise sur le regain de la demande pour les voyages de loisirs au fur et à mesure que progressera la vaccination.
Le groupe espère qu'une mesure clé de sa rentabilité - les marges de bénéfices ajustés avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement - redevienne positive d'ici la fin de l'année, détaille un communiqué.
En attendant, le groupe a encore perdu 1,4 milliard de dollars sur les trois premiers mois de l'année. Son chiffre d'affaires s'est affiché en baisse de 60% par rapport à la même période en 2020, et de 66% par rapport à 2019, à 3,22 milliards de dollars.
(avec AFP)