Europe : la stratégie d'Emmanuel Macron est-elle la bonne ?

Le candidat d'En Marche! défend l'idée d'une accélération de l'ajustement unilatéral de la France pour obtenir de l'Allemagne des concessions futures sur l'intégration. Un pari risqué et dangereux.
La stratégie européenne d'Emmanuel Macron est-elle la bonne ?

Emmanuel Macron veut donc changer l'Europe. Dans un entretien fleuve avec le quotidien Libération ce vendredi 24 mars, le candidat d'En Marche!, actuellement en tête dans les sondages, donne sa vision de la construction européenne. Son diagnostic est celui d'une Europe à l'arrêt, qui « a perdu le fil de son projet » et qu'il souhaite relancer par une renaissance du couple franco-allemand. Sa démarche consiste à « restaurer un vrai dialogue franco-allemand », puis de l'élargir. Mais comment convaincre le gouvernement fédéral allemand d'aborder des sujets comme le budget de la zone euro, un plan d'investissement, le troisième pilier de l'Union bancaire ou l'Europe sociale, sans lesquels, à terme, la zone euro est condamnée ? Par les « réformes », bien sûr. Car si, en France, tout finit en chansons, pour Emmanuel Macron, tout se règle par des « réformes ».

Poursuivre l'ajustement unilatéral

La stratégie de l'ancien ministre de l'Economie est donc de réformer la France d'abord, notamment le marché du travail, bien sûr, et de réduire encore nos déficits. Et, alors, voyant notre capacité de réformes, nos voisins, bluffés, séduits, convaincus, accepteront de discuter. « Si on veut redevenir moteur, il faut rétablir la confiance. » Avec les « réformes », la « confiance » est l'autre mot magique issu du langage des marchés. Adoptant donc le point de vue du gouvernement allemand depuis 2010, Emmanuel Macron affirme donc que la France doit d'abord passer sous les fourches caudines de « l'ajustement structurel » unilatéral, pour que l'Allemagne daigne accepter davantage d'intégration.

Ce point de vue est largement partagé par François Fillon qui, peu ou prou, et avec des objectifs sans doute différents, entend convaincre l'Allemagne par ses « réformes ». Les deux candidats défendent en réalité l'idée de « noyau dur » du ministre des Finances d'Angela Merkel, Wolfgang Schäuble : l'intégration politique et budgétaire ne pourra se faire qu'entre « gens de bonne compagnie », autrement dit, entre des pays à la compétitivité comparable et acceptant tous une discipline budgétaire de fer. C'est finalement prendre acte de la fin de la troisième crise grecque de 2015, quand Wolfgang Schäuble avait sommé la Grèce d'obéir à la logique d'ajustement unilatéral ou de quitter la zone euro.

Retour à Deauville

Emmanuel Macron inscrit ses pas dans ceux de ses prédécesseurs. L'entrevue de Deauville en octobre 2010 entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avait débouché sur ce pacte informel : la France devait réduire son déficit pour que l'Allemagne accepte de « sauver » la zone euro. Deux ans plus tard, la même stratégie avait été adoptée par François Hollande. Ce dernier a mené des « réformes » demandées (acceptation du pacte budgétaire, réforme du marché du travail, réduction du déficit) contre quelques « avancées » comme l'union bancaire (inachevée et sur-mesure) ou le plan Juncker et, surtout, contre l'espoir d'une future intégration. Le gouvernement socialiste avait cependant cherché à obtenir des délais pour sa consolidation budgétaire, laissant l'essentiel de la gestion des crises de la zone euro, à Chypre, puis en Grèce, à l'Allemagne. Emmanuel Macron rompt avec cette dernière logique et revient donc pleinement à « l'esprit de Deauville » : la France va réformer, l'Allemagne va accepter l'intégration.

Un bilan terne

Cette idée des « réformes nécessaires » pour convaincre l'Allemagne a beau être fort populaire et répandue en France, est-elle pour autant réaliste ? Rien n'est moins sûr. Tous les pays de la zone euro ont « réformé » depuis 2010, parfois violemment. Ces multiples ajustements n'ont cependant pas décidé l'Allemagne à faire un geste vers l'intégration. L'union bancaire, souvent invoquée outre-Rhin pour prouver le contraire, en est précisément la preuve puisque son « troisième pilier », la garantie paneuropéenne des dépôts est refusée par Berlin. La Grèce en est un exemple « caricatural » puisque la « confiance » de Berlin recherchée par Emmanuel Macron n'est toujours pas revenue malgré d'immenses efforts, une économie en lambeaux et des réformes incessantes. On demande ainsi à Athènes des baisses de dépenses automatiques et un vote de l'opposition sur les mesures demandées par les créanciers. Mais on pourrait citer d'autres cas similaires, quoique moins extrêmes, comme le Portugal ou l'Italie.

Les « réformes » ou la « flèche de Zénon »

Le problème de la stratégie d'Emmanuel Macron, c'est qu'elle ressemble à la flèche de Zénon d'Elée, plus elle se rapproche du but, moins elle est susceptible de l'atteindre. La confiance est chose fort subjective (comme la « réforme » du reste), et il est toujours possible de considérer qu'on n'a pas encore fait assez pour demander davantage. C'est, du reste, toute l'histoire de la zone euro depuis 2010.

De ce point de vue, l'Allemagne n'a pas changé, et les dernières menaces de Wolfgang Schäuble contre le Portugal, qui est pourtant désormais sous les 3% du PIB de déficit public et s'est soumis aux demandes de la Commission, le prouvent. Le risque serait donc que, face à une Allemagne qui refuse toute socialisation des dettes, la demande de davantage de « réformes » soit sans cesse renouvelée. Matteo Renzi avait espéré convaincre Berlin par son Jobs Act, il en a été pour ses frais et en a payé le prix fort par une défaite le 4 décembre lors du référendum constitutionnel. Et d'ailleurs Emmanuel Macron prépare les esprits à ce phénomène puisqu'il affirme que, si la France a respecté sa trajectoire budgétaire, elle ne « l'a pas toujours » fait et « avec beaucoup d'ambiguïté ». Preuve qu'il faudra beaucoup de réformes pour convaincre. Car comment juger de ce qui est ambigu ou pas, lorsque les chiffres ne suffisent pas...

Ceci est d'autant plus vrai que les « réformes » promises ont souvent un effet récessif et, donc, ne conduisent pas automatiquement ni immédiatement à de la croissance réelle. Dès lors, puisqu'on refuse d'accepter ni ces effets négatifs ni que la « magie des réformes » ne prend pas, la seule solution est « plus de réformes », ce qui aggrave la crise. La zone euro a connu, à cause de ce phénomène, la plus longue récession de son histoire de 2011 à 2013. Le problème, c'est que cette logique alimente naturellement le mécontentement populaire. D'autant que, lorsque la reprise survient, elle est non seulement timide, mais aussi inégale. L'OCDE a récemment souligné que l'actuelle reprise était source d'inégalités inédites, notamment en raison des « réformes ». Ceci explique que la reprise ne calme pas les mécontentements électoraux. La stratégie menée par Emmanuel Macron risque donc de faire le jeu des mouvements eurosceptiques.

L'Allemagne bougera-t-elle ?

Dernier élément : Emmanuel Macron estime que les réformes permettront d'engager un dialogue avec Berlin. Mais ce dialogue débouchera-t-il sur une plus forte intégration ? Rien n'est moins sûr. Tout dépendra des élections allemandes du 24 septembre 2017, bien plus décisives que les élections françaises dans une telle logique. Actuellement, Angela Merkel ne peut se passer de l'appui de Wolfgang Schäuble pour contenir la grogne interne des conservateurs de la CDU/CSU et contenir l'AfD eurosceptique. D'ici au 24 septembre, l'Allemagne refusera tout projet de « socialisation des dettes », même avec Emmanuel Macron à l'Elysée. La position de la droite allemande sera évidemment d'attendre les actes et les résultats de ces actes. Le « noyau dur » de Wolfgang Schäuble repose sur l'idée d'une Europe qui peut être fédérale parce que les Etats membres n'ont pas besoin les uns des autres financièrement. Compte tenu des niveaux d'endettement au sein de la zone euro, il faudra donc attendre longtemps avant de voir les transferts et la solidarité se mettre en place. Un temps pendant lequel il faudra se désendetter, ce qui suppose ou une inflation forte (ce que les Allemands refusent) ou une austérité sévère (ce qui détruira la reprise). Cette solution est donc une impasse.

Reste le scénario « idéal » : celui d'une « victoire » des Sociaux-démocrates allemands. Mais il faut prendre garde aux mots. La présence d'un social-démocrate à la chancellerie pourrait ne pas changer l'essentiel. Si Martin Schulz, le candidat SPD à la chancellerie, accepte désormais l'idée de l'absurdité de l'ajustement unilatéral demandé aux Etats de la zone euro, il n'est pas sûr qu'il dispose des moyens d'imposer cette position. Si une coalition de gauche, regroupant Die Linke et les Verts n'est pas possible, soit pour des raisons d'opposition interne, soit pour des raisons arithmétiques, il faudra revenir à la « grande coalition » avec la CDU/CSU. Or, les conservateurs, choqués par leur défaite, poseront sans doute leurs conditions, y compris dans le domaine financier et européen. Le maintien de la politique actuelle pourrait en être. Jusqu'ici, la SPD a toujours sacrifié la politique européenne à la politique intérieure dans les négociations avec la CDU. Notons, du reste, que la politique de la SPD n'est pas celle prônée par Emmanuel Macron qui, comme la CDU, propose un ajustement unilatéral.

Et c'est bien là le dernier problème de cette stratégie. La question que nul ne pose dans cette campagne, et surtout pas Emmanuel Macron, est de savoir s'il n'est pas plus urgent de réformer l'Allemagne que la France. Le candidat d'En Marche! répond clairement : « On ne va pas obtenir de Berlin de mutualiser les dettes des pays membres, alors que c'est nous qui avons l'essentiel des problèmes. » Là aussi, dans le contexte de « French bashing » de cette campagne, l'argument peut paraître frappé au coin du bon sens. Ce n'est pas forcément le cas. Où réside en effet dans la zone euro « l'essentiel des problèmes » ?

La zone euro n'a pas de problème de déficit et de compétitivité

Dans les déficits ? On a peine à le croire. Sur l'ensemble de la zone euro, le déficit public cumulé en valeur désaisonnalisée était au troisième trimestre 2016, selon Eurostat, de 1,7% du PIB. C'est donc un chiffre inférieur à la limite des 3% du PIB imposé à chaque pays par le Traité de Maastricht comme limite de la stabilité. La zone euro a réalisé un formidable mouvement de consolidation budgétaire depuis le point haut du troisième trimestre 2010 où ce déficit a atteint 7,1% du PIB. Ce niveau de déficit n'a rien d'alarmant, et la France a participé à cette consolidation, quoique moins que l'Allemagne, bien sûr. Reste que si la croissance et l'investissement étaient dépendants d'une « confiance » reposant sur les déficits, selon le vieux schéma ricardien, la zone euro devrait être une zone d'opulence, de croissance et d'investissement. Or, la croissance reste faible et l'investissement productif, s'il se reprend, demeure faible. Du reste, la Commission européenne l'a reconnu en octobre en indiquant qu'en 2017, les budgets pèseront sur la conjoncture et qu'il serait utile de réaliser un plan de relance de 0,5% du PIB, proposition rejetée par... l'Allemagne.

Du reste, la zone euro n'a pas besoin d'attirer les investissements : elle dégage un excédent courant sur douze mois cumulés en janvier 2017 de 3,3% de son PIB. La France elle-même est revenue en excédent sur sa balance courante. Elle n'a donc pas de problème de financement de son économie. Poursuivre une stratégie d'ajustement unilatéral ne peut que contribuer à élargir cet excédent. Pour quel but ? En dehors du plaisir discutable d'afficher des excédents, nul ne le sait. En réalité, ces excédents freinent la croissance de la zone euro en dégageant un excès d'épargne qui, in fine, la prive de ressources. Rien d'étonnant alors que la zone euro, qui dispose pourtant de formidables « béquilles » pour soutenir son activité, notamment la politique monétaire de la BCE, ne parvienne pas à vraiment décoller ni à sortir d'une faible inflation sous-jacente qui pèse également sur son activité et contraint la BCE à s'enfermer dans une politique qui pourrait être dangereuse.

Déséquilibres allemands

Ce dont la zone euro a besoin, ce n'est pas de nouvelles « réformes » ou d'un nouveau cycle de consolidation budgétaire, mais bien plutôt d'une réduction de ses déséquilibres internes. Or, le premier de ces déséquilibres, à l'heure où tout le monde a réduit ses déficits, ce sont les excédents publics et les excédents courants de l'Allemagne. L'Allemagne est clairement en sous-régime, elle investit peu, sa croissance salariale est insuffisante et elle accumule un excédent courant beaucoup trop élevé (9% du PIB lorsque les règles européennes n'acceptent que 6%, ce qui est déjà trop). En 2016, les salaires allemands réels ont progressé de 1,8%, principalement en raison de la faible inflation. Une croissance qui est inférieure à celle de 2015 (2,4%). Elle est clairement trop faible pour deux raisons. D'abord, parce que la productivité horaire du travail a progressé de 1,2%, ce qui montre que l'Allemagne continue, comme par le passé à être structurellement peu inflationniste (en termes sous-jacents). Ensuite, parce qu'une grande partie de ces hausses de salaires réels est épargnée (le taux d'épargne allemand a progressé en 2016).

Où est l'urgence ?

L'urgence n'est donc pas à réduire les déficits français, mais elle est clairement à réduire les déséquilibres allemands. Hors de la zone euro, la République fédérale verrait ces déséquilibres en partie résolus par une forte appréciation monétaire. Dans la zone euro, il convient de mettre en place un système pour compenser ce phénomène par des transferts ou des investissements. Ce système existe sur le papier, puisque la Commission pourrait sanctionner l'Allemagne pour son excédent excessif. Mais Bruxelles peine à agir tant les schémas d'une « Allemagne bon élève » sont prégnants. Or, Emmanuel Macron, loin de vouloir corriger cette tendance et appeler à l'urgence de « réformer » l'Allemagne, fait montre d'une grande pusillanimité vis-à-vis de Berlin, appelant à ménager la République fédérale par une stratégie dont on a vu les limites. Cette pusillanimité ne peut être que contre-productive en conduisant à aggraver encore les déséquilibres dans la zone euro et en repoussant les nécessaires réformes allemandes. Ce que l'ancien ministre de l'Economie propose, c'est d'amplifier l'ajustement unilatéral de la France pour entrer dans le « noyau dur » de la zone euro. C'est un pari fort risqué.

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Commentaires 86
à écrit le 03/04/2017 à 21:18
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Excellent papier ! Une perle que je ne pensais pas trouver sur La Tribune (merci aux gars d'osons causer d'avoir pointer le travail remarquable de monsieur Gaudin).

à écrit le 30/03/2017 à 11:52
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Pour un contribuable une part à partir de 40 000€ de revenus fonciers ou financiers il est bon de voter macron. En dessous de 40 000 vous vous faites avoir .

à écrit le 27/03/2017 à 22:33
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Si Macron passe je quitte la France..

le 28/03/2017 à 18:19
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Mieux vaut tard que jamais. J'ai quitté la France il y a 11 ans...je reviendrai lorsque l'UE aura explosée !

à écrit le 27/03/2017 à 22:11
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Macron n'est que le concept élaboré par le génial Attali qui est à l'origine du mouvement en marche et de tout son programme,donc il suffit de lire Attali pour savoir ce que Macron est censé faire.

le 28/03/2017 à 18:21
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Il y a plus simple, il suffit de lire les GOPE rédigées à Bruxelles et vous avez le programme de Macron.

à écrit le 27/03/2017 à 10:57
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il faut que l'Allemagne augmente fortement son smic de misère 8 50 € brut/h pour remplacer le système de réévaluation dévaluation qui existait avant l'€uros !

à écrit le 27/03/2017 à 10:12
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Non !!! pas d'épine dorsale, pas de lignes fortes à son programme, beaucoup de littérature et bien mal entouré.

à écrit le 26/03/2017 à 19:50
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Macron est le symbole de cette Union Européenne qui a tant échoué et dont on ne veut plus. Il faut arrêter de nous dire que cet homme représente quelque chose de nouveau : c'est faux, c'est une sorte de nouveau Giscard d'Estaing de 1974 mais qui aura...

à écrit le 26/03/2017 à 16:13
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Macron trimballe tous les piètres politicards PS VERTS MODEM UDI LR en perdition, tous ceux qui ont précipité la France dans la pauvreté, le chômage, la désindustrialisation massive, l'écroulement de l'agriculture, l'endettement, la montée des violen...

à écrit le 26/03/2017 à 15:08
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Macron réunit la plupart des gens compétents et appréciés des français, comme le Drian, bientôt de Villepin, Bayrou, Lepage, Cavada, Lorenzi, Aghion, Orsenna, Jean Tirole, Delevoye, de Rugy, Pompili, Pisani etc. Il a le meilleur programme économique ...

le 26/03/2017 à 16:37
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@Mareva: le vrai jour de la fête est la veille de la fête, n'est-ce pas, parce que le lendemain on se réveille avec la gueule de bois :-) Mais sûr qu'avec tous les rats qui quittent le bateau pour sauter sur la passerelle Macron, le changement est as...

le 26/03/2017 à 18:06
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@Mareva - Macron sors de ce corps !

le 27/03/2017 à 9:55
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Corinne Schulmann Levy, on peut la retirer de la liste des "compétents et appréciés des français"

le 27/03/2017 à 11:18
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"Il a le meilleur programme économique réalisé par Jean Tirole prix Nobel d'économie et ses équipes". Tu m'étonnes il est pour un liberalisme economique est favorable à la privatisation du service public et un CDI plus flexible.

le 28/03/2017 à 18:28
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@ Poutine4ever - oui remplaçons Corinne Schulmann Levy par BHL. Mareva va trouver ça genial !!

à écrit le 26/03/2017 à 12:01
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Avec le page du roi Normal 1er c est le changement dans la continuité

à écrit le 26/03/2017 à 11:28
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La stratégie européïste de Macron prolongement de celle de Hollande ou l' asservissement poursuivi de la France par la stricte application des GOPE.. Heureusement et comme une récompense, c' était hier les 10 ans de l' UPR à la por...

à écrit le 26/03/2017 à 11:25
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@ Henri a écrit le 26/03/2017 à 3:48 : votre texte n'est qu'un bavardage de communication écrit par un lobbyiste de l'entourage de macron ; seuls les bobos du 16ème arrondissement et les notables sont d'accord avec vous mais dans la France prof...

le 26/03/2017 à 15:10
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Macron attire au contraire les meilleurs talents contrairement aux autres, ne soyez pas jaloux, le succès de Macron est aussi celui de la France donc le vôtre.

à écrit le 26/03/2017 à 11:14
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Quelque chose m'échappe dans le modèle allemand. Le patrimoine d'un ménage allemand est nettement inférieur à celui d'un français et le salaire horaire moyen est désormais équivalent. Le déclin démographique va également fortement peser sur le dynami...

à écrit le 26/03/2017 à 10:08
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On y arrive tout doucement. M Macron ne supprimera pas les régimes spéciaux de la SNCF et de la RATP. Cet homme tout doucement dévoile son programme socialiste. Alors EDF, l'Armée, la Police etc. il va bien être obligé de se positionner. Sinon on res...

à écrit le 26/03/2017 à 3:48
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Macron est effectivement une opportunité pour la France, il a su s'entourer d'excellents conseillers comme les équipes du prix Nobel Jean Tirole, le Drian au plan militaire etc. Il est évident qu'il y a lieu de se mettre çà niveau vis à vis de l'Alle...

le 26/03/2017 à 11:57
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Faites gaffe aux gâteaux offerts par Danny ils paraissent anodins mais la réflexion s amenuise et si de plus on habite le seizième une tendance à ne plus avoir de problèmes existentiels se profile et puis le rêve devient réalité . .........La dolc...

le 26/03/2017 à 12:10
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Le prix Nobel d'économie n'existe pas. Tirole, n'est ce pas ce monsieur, qui a fait du lobbying auprès du ministère pour que les enseignants en économie qui pensent différemment que lui ne puissent enseigner en fac ?

à écrit le 25/03/2017 à 23:45
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Du baratin de tribune, des effets de voix... sans plus. Mais à bien lire et relire son programme, il est bien sur la cuisse de Hollande ! Pffff... Il me rappelle LECANUET à l'époque où une vielle dame votait pour lui parce que ... il était beau !!!

à écrit le 25/03/2017 à 23:45
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Du baratin de tribune, des effets de voix... sans plus. Mais à bien lire et relire son programme, il est bien sur la cuisse de Hollande ! Pffff... Il me rappelle LECANUET à l'époque où une vielle dame votait pour lui parce que <il était beau> !!!

à écrit le 25/03/2017 à 19:23
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Europe : la stratégie d'Emmanuel Macron est-elle la bonne ? Réponse de l'évidence : Macron c'est le représentant zélé au service des voyous de la finance qui agissent en bandes organisées pour piller les citoyens qui se lèvent tôt pour gagner la m...

à écrit le 25/03/2017 à 19:07
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Alain Duhamel a parfaitement raison , quelqu'un qui cherche a faire le grand écart pour rassembler des gens qui pensent différemment , cela s'appelle une conduite attrape tout, forcément il y aura des déçus. Si l'on veut bien réfléchir un instant , ...

à écrit le 25/03/2017 à 18:55
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Mais biensur c est la bonne. Elle est bonne celle là Quelle quuestion ce n est pas vrai d entendre des idioties pareilles. Purée

à écrit le 25/03/2017 à 14:20
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Avec Macron, comme avec Hollande, ce sont les Allemands qui diront ce qu'il faut faire !!!

à écrit le 25/03/2017 à 13:40
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Je précise que tout se règlerait pour le mieux si on appliquait les recommandations de la page 12 de la note n°6 du conseil d'analyse économique, consistant à répartir le financement des charges sociales sur les entreprises et sur la consommation éne...

le 25/03/2017 à 16:47
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@gépété: les ménages paient déjà, y compris des taxes, sur leur consommation. Les grandes entreprises ont en effet des tarifs spéciaux, par conséquent, si tu les fais payer le tarif normal + des taxes normales, tu peux facilement deviner que c'est le...

le 26/03/2017 à 11:19
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Patrickb a totalement raison. Et j'ajouterais que gépé est symptomatique de ce travers français qui consiste à croire (!) que tout se résout par les taxes et les impôts. Les augmenter étouffe, les déplacer/redistribuer crée des effets d'aubaine avec ...

à écrit le 25/03/2017 à 13:11
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tu votes MACRON tu votes HOLLAND

à écrit le 25/03/2017 à 12:24
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Ne parler pas d'une "stratégie" alors que ce n'est qu'une "tactique"!

à écrit le 25/03/2017 à 11:32
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Espérons que, vu le résultat, le temps où l'Allemagne et la France se mettaient d'accord avant un sommet pour imposer leur solution aux autres soit révolu, parce-que c'est bien cela qui a conduit l'Europe au bord du précipice. Ces accords ont permis ...

à écrit le 25/03/2017 à 11:31
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Espérons que, vu le résultat, le temps où l'Allemagne et la France se mettaient d'accord avant un sommet pour imposer leur solution aux autres soit révolu, parce-que c'est bien cela qui a conduit l'Europe au bord du précipice. Ces accords ont permis ...

à écrit le 25/03/2017 à 10:07
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Très bonne analyse comme toujours mais M. Godin ne va pas au bout de son raisonnement. La conclusion logique serait que la France aurait tout à gagner à quitter la zone Euro.

le 25/03/2017 à 10:49
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Ah bon? Notre économie affiche des déficits abyssaux et c'est grâce à notre ancrage européen que nous arrivons à survivre. votre idée tellement proche de celle d'une certaine Marine, est très largement combattue par les habitants de ce pays. Notre av...

le 25/03/2017 à 12:33
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@ européen - L'UE de Bruxelles, simple zone administrative n'est qu'une parenthèse dans notre histoire, la renaissance par exemple n'a pas été un retour en arrière mais une remise en cause de la féodalité! S'ouvrir au monde n'est pas de s’enchaîner c...

le 25/03/2017 à 19:02
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@ européen - on peut être fier de cette France qui reçoit ses ordres de Bruxelles !!! lorsque les français auront compris, alors nous reprendrons notre liberté et nous nous ouvrirons au Monde...ce n'est qu'une question de temps. Hélas pour la France,...

à écrit le 25/03/2017 à 10:03
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5 ans de chirac pour rien,5 ans de Sarkosy pour rien,5 ans de Hollande pour rien,et maintenant 5 ans de Macron pour rien,donc un chômeur de 23 ans qui cherchait du travail sous chirac aura 43 ans a la fin du quinquennat macron

à écrit le 25/03/2017 à 9:56
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Au-delà de ces points d'économie, n'oublions pas que le mouvement "en marche" et ce qu'on appelle maintenant le "camp Macron" est devenu par les ralliements hétéroclites, voire antagonistes par leur idéologie, un fourre-tout ou les réfugiés de l'anci...

à écrit le 25/03/2017 à 9:29
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L ajustement unilatéral est simplement de la soumission . Ça peut plaire mais pour des initiés de black room . Je n ose croire que 30% de la population soit pour , son réveil après l état de grâce risque d être explosif .

à écrit le 25/03/2017 à 8:35
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Le CAMELOT MACRON est capable de vous dire une chose et son contraire en 2 minutes. Il ne fera rien pour les français sauf à faire la suite du programme Hollande. Souvenez vous des lois TRAVAIL et EL KHONRI qu'il a élaboré. De plus c'est l'avorton d...

le 25/03/2017 à 10:53
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Et pourtant une certaine MLP excelle dans ce domaine...et vous ne semblez pas le relever....mais bon, MLP a tellement profiter de cette EU qu'elle combat...où sont les euros détournés???? elle se cache derrière une immunité européenne et pourtant ell...

le 25/03/2017 à 14:25
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Macron aime à dire ce qui plaît à son auditoire. Mais cela ne crée pas un leadership indiscutable pour influer sur les affaires intérieures ou extérieures !! Et c'est bien cela qu'il va nous arriver.....

à écrit le 25/03/2017 à 7:18
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Certes, mais n'oubliez pas que l'Allemagne est aussi notre premier client, tous les pays de l'UE profitent du libre échange entre les pays membres.

le 25/03/2017 à 9:55
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CQFD

à écrit le 25/03/2017 à 2:50
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Macron trouvera des alliés en Europe afin que l'Allemagne respecte les règles d'un rééquilibrage aussi ! par ex réévaluation de son smic a 10 € brut minimum !

le 25/03/2017 à 8:02
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Macron sera dans les choux après six mois. Une politique "ramasse-miettes", un petit tour et tchao.

à écrit le 25/03/2017 à 0:30
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Je crois que Romaric Godin est pret a adhérer a l'UPR... Allez viens Romaric, on va coller des affiches ensemble.

à écrit le 24/03/2017 à 23:40
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L'Allemagne n'a qu'un seul objectif, accumuler les excédents pour payer la retraite de ses retraités toujours plus nombreux, pour cela elle a besoin de la zone euro comme client pas comme concurrent. Avec des salaires minimum inférieurs a ceux de la ...

à écrit le 24/03/2017 à 21:57
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Avoir un budget à l'équilibre, ça n'est ni une "discipline budgétaire de fer" ni un "pari risqué et dangereux". Cest simplement du bon sens, une condition de l'indépendance nationale, et du respect pour nos enfants. Europe ou pas Europe, Allemagn...

à écrit le 24/03/2017 à 21:35
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Qui est responsable de l effondrement de la production industrielle en France et pourquoi ne se fixe t on pas pour objectif de relever le PIB industriel de 12.5 % à au moins 20 % ? Ceci me paraît être l objectif premier . Je dois me tromper ....car ...

le 25/03/2017 à 11:27
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Oui et taxer les produits à forte main-d'oeuvre comme les automobiles fabriquées hors zone européenne permettrait de ramener de l'emploi en France.Exemple les voitures clio de Renault fabriquées en Turquie et coûtant 1000e de moins que si elles étaie...

à écrit le 24/03/2017 à 21:18
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L'Allemagne ne veut pas plus d'integration .Faire des reformes pour plaire aux allemands et aprés quand on serra plus integrés de nouveau on fait ce que l'on veut et les autres sont mis devant le fait accompli !Faut pas prendre les allemands ni les a...

le 25/03/2017 à 10:35
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Vous ne percevez pas le peu d'attrait des Allemands pour l'Etat Nation, qui les a conduit à 2 guerres mondiales. L'Histoire longue de cette partie de l'Europe, c'est le Saint Empire, déjà une forme de construction supra nationale si j'ose dire. La Na...

à écrit le 24/03/2017 à 19:54
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Quelle importance son programme en fin de compte ? Si on veut éliminer Fillon et Lepen, que reste t'il donc d'autre que Macron ? On aura certes encore une politique de l'offre mais une politique de l'offre située entre celle de Hollande et celle que ...

à écrit le 24/03/2017 à 19:06
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Ha Bon ! Il a une stratégie et un programme ! 😏🤷‍♂️ Pas vu !

à écrit le 24/03/2017 à 18:19
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Macron par ici, Macron par là, ras le bol de Macron le bonimenteur, qui ne serait que l'esclave de Bruxelles et de Mme Merkel

le 25/03/2017 à 11:32
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En effet tous ces articles à répétition sur Macron comme s'il était déjà élu, sont devenus insupportables. Comme si cette personne représentait la seule alternative qui nous reste alors qu'il y a d'autres candidats ( il est vrais peu nombreux ) qui o...

à écrit le 24/03/2017 à 18:05
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Mr MACRON etait pourtant aux finances et le deficit n'a pas ete respecte malgré LA MAGOUILLE COMPTABLE JE rappelle que certaines recettes ont ete anticipees et BRUXELLES a ferme les yeux Comment voulez vous que mme MERKEL LUI FASSE CONFIANCE ??? ...

le 24/03/2017 à 18:32
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Mieux vaut paer au bon dieu qu'à son Saint Malo :-) cela dit j'ai la nette impression que Macron enfume et que son projet, c'est la continuation des taxes et impôts du régime Hollande :-)

à écrit le 24/03/2017 à 17:43
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Si la France sort de son enlisement l'Allemagne ne bougera peut-être pas mais la France sera peut-être le pays qui pourra trouver des alliés au sein de l'Eurogroupe mais également au sein du Conseil et du parlement pour entrer en concurrence avec nos...

à écrit le 24/03/2017 à 17:37
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"L'urgence n'est pas de réduire les déficits français mais elle est clairement à réduire les déséquilibres allemands" Et qui des économies concurrentes, USA Japon, et Chine ? Si l'Allemagne se laisse aller dans la médiocrité, elle se fera rattraper...

à écrit le 24/03/2017 à 17:37
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il est tres clair en tout ca s que c'est bcp plus pragmatique que d'expliquer qu'on va changer les regles ' parce que sur ce coup la ca m'arrange pas' les espagnols et les portugais ont fait des efforts, les italiens aussi meme les grecs ont du arr...

le 25/03/2017 à 10:03
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Et vous, churchil ? Quelle est votre crédibilité ?

à écrit le 24/03/2017 à 17:17
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Suite. Je précise que Woerth a décrit cette allocation universelle (allocation de vie, page 132). Macron aurait ainsi l'appui de Hamon et de Woerth; un coup de maitre!

à écrit le 24/03/2017 à 17:12
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Le contenu de l'article ne contient que des références quantitatives et des moyens d'obtenir un certain résultat en combinant des données, le tout avec comme horizon un but hypothétique. Ceux qui opèrent ainsi sont des personnes limitées, il n'y a ...

à écrit le 24/03/2017 à 17:04
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Je propose: 1- harmoniser la fiscalité des entreprises avec l'Allemagne, ce qui implique de réduire les charges sociales des entreprises. 2- reporter les charges sociales (chomage et retraites) sur la consommation d'énergie, ce qui implique d'augment...

à écrit le 24/03/2017 à 16:39
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Et si on réduisait nos déficits .... alors l'Allemagne serait bluffée .... très bien, voilà une belle construction intellectuelle. Mais plus concrètement, il faut que notre séducteur explique comment il va réduire les déficits. Probablement en écrasa...

à écrit le 24/03/2017 à 16:38
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Macron est dans la continuité de ses prédécesseurs : justifier par la contrainte européenne les ajustements de toute façon indispensables (dans le genre "c'est pas moi c'est Bruxelles) . C'est de la tartufferie qui a surtout pour résultat d'entreteni...

à écrit le 24/03/2017 à 16:33
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La dette de la France n'est pas seulement due au déficits publics, mais aussi au déficit courant de la balance des paiements. Comme c'est l'Allemagne qui bénéficie le plus des exportation européennes et de ses propres excédents budgétaires, il n'est ...

à écrit le 24/03/2017 à 16:33
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Godin recopie-t-il des articles mal traduits? Doit-on lire mutualisation et non socialisation des dettes ?

à écrit le 24/03/2017 à 16:31
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Il n'en demeure pas moins que le vibrillonant "énergétique" Sarko a capitulé après près de deux ans de chipotage avec Lagarde contre la politique de l'Allemagne et qu'il est devenu ensuite le proclamer des décisions de Angela Merkel? Il a même fait l...

à écrit le 24/03/2017 à 16:11
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"Ce dernier a mené des « réformes » demandées ,réforme du marché du travail " Et ben voila, il est enfin écrit que la loi El khomri vient de la , il était temps.D'ou ensuite des frondeurs puis un 49.3 sans discussion sur cette réforme et enfin une...

le 24/03/2017 à 16:41
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la loi el Khomri est bien en deçà de ce qu'il aurait fallu faire. Il aurait fallu au moins geler les seuils sociaux (c'est à dire considérer que le fait de franchir à la hausse un seuil social n'implique aucune nouvelle obligation pour l'entreprise) ...

le 25/03/2017 à 18:38
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Tu ne dois pas être concerné, c'est pour ça.

à écrit le 24/03/2017 à 15:38
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Merci beaucoup pour cette excellente analyse concernant l'approche de macron vis à vis de l'europe et il faut lui dire qu'"avec des si on mettrait Paris en bouteille". Quel cruel aveu d'impuissance tout de même, le gars pour agir il veut attendre...

le 24/03/2017 à 17:31
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Réduire l'endettement public et se rapprocher des critères de Maastricht, ce n'est pas être l'otage de la finance mais c'est éviter de laisser aux générations futures un fardeau financier intenable.

le 26/03/2017 à 18:34
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Petite messe néolibérale dites moi ? Vous commencez à fatiguer non ? Normal, prêcher sans conviction dans le vide ça épuise. Merci en tout cas de pouvoir permettre de compléter mes commentaires, dommage que vous ne lisiez toujours pas les liens que j...

à écrit le 24/03/2017 à 15:34
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C' est sans importance, un homme au service de la finance et des lobbys ne peut intéresser que les banquiers. Beaucoup plus intéressant, François Asselineau candidat du Frexit et des référendums populaires obtient ses 500 parrainages et ...

à écrit le 24/03/2017 à 15:33
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Je ne vois pas ce qu il peut y avoir de négatif pour notre pays de continuer à réduire ses déficits. Qu'on soit de gauche de droite ou d'ailleurs, que le remboursement de notre dette doit le deuxième poste de notre budget est juste insupportable et o...

le 24/03/2017 à 16:43
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"que le remboursement de notre dette soit le deuxième poste de notre budget est juste insupportable et obère notre avenir." Surtout qu'il suffirait d'une hausse très modeste des taux pour qu'il en devienne le premier poste...

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