La crise de Deutsche Bank reflète les maux de l'économie mondiale

Deutsche Bank est de nouveau attaquée en Bourse, ayant perdu jusqu'à 9% de sa valeur en séance. La crise de cette banque est la suite de la crise d'un modèle économique qui a commencé en 2007. Et des erreurs des politiques.
Si la Deutsche Bank entre en crise, les autres grandes banques de marché n'en sortiront pas indemnes. L'imbrication des engagements est immense dans la situation actuelle. C'est ce que redoute désormais le marché.

Ce vendredi 30 septembre 2016, les banques européennes étaient à nouveau sous pression. L'action Deutsche Bank a perdu jusqu'à 9% de sa valeur en journée, passant sous les 10 euros, à 9,90 euros, avant de finir en hausse de quelque 6%, sur une rumeur faisant état d'une réduction du montant du préjudice réclamé par les Etats-Unis, de 14 milliards de dollars à 5,4 milliards de dollars.

Pour autant la dégringolade, qui avait été déclenchée par la décision de certains fonds spéculatifs de transférer leurs fonds de la banque de Francfort vers d'autres lieux, est une signe supplémentaire de la méfiance des investisseurs. Ce mouvement a fait craindre un scénario catastrophe : le modèle économique de la première banque allemande fonctionnant en effet avec le dollar comme matière première. Avec ces retraits et le resserrement des taux aux Etats-Unis, cette ressource risque de manquer à une banque qui semble, par ailleurs, avoir perdu toute capacité à renforcer son capital par le biais du marché. Les pieds d'argile du colosse allemand sont de fait de plus en plus fragiles. Or, si la Deutsche Bank entre en crise, les autres grandes banques de marché n'en sortiront pas indemnes. L'imbrication des engagements est immense dans la situation actuelle. C'est ce que redoute désormais le marché.

Une fragilité persistante

Voilà donc une nouvelle fois l'Europe menacée d'une crise bancaire. Deux mois après une série de tests de résistance menés par la BCE en tant que superviseur qui assurait que « le secteur bancaire montre une meilleure résistance » aux chocs. Il semble que ce jugement se soit révélé un peu trop optimiste. Et deux mois après le règlement très hâtif et sans doute temporaire de la crise bancaire italienne. En réalité, les banques européennes ne se sont jamais remises de la crise de 2007-2008. La gestion de la crise de la zone euro a été centrée sur une stratégie d'évitement d'une nouvelle crise bancaire qui a consisté à transférer une partie des charges incombant aux banques sur les contribuables et les ménages via l'austérité. Mais rien n'y fait : la fragilité du secteur persiste et menace le reste de l'économie.

A qui la faute ?

Pour expliquer cette situation, beaucoup évoquent deux éléments qui affaiblissent les banques : la faiblesse des taux d'intérêt et le « carcan réglementaire » croissant. Mais c'est oublier deux éléments importants : c'est la déréglementation, pas la régulation, qui a causé la crise financière de 2007-2008. La régulation n'est sans doute pas agréable pour les banquiers, mais elle ne pose problème que parce que - et de ce point de vue Deutsche Bank est un exemple typique - les modèles économiques des établissements financiers et la gouvernance des banques rechignent à s'y adapter. Cesser de promettre une forte rémunération aux actionnaires pour éviter de distribuer le capital serait une première étape. Quant aux taux bas, c'est oublier qu'il existe un moyen aisé de compenser leur effet négatif : prêter davantage. Compenser la rémunération par le volume. C'est le but de cette « répression financière » orchestrée par les banques centrales. Et c'est ce que les banques, principalement les grandes banques d'investissement, peinent à réaliser.

La financiarisation à outrance

Ces deux faits soulignent combien les maux du système bancaire ne sont qu'une partie d'une maladie plus globale, celle du fonctionnement de l'économie. Dans son intervention prononcée lors d'un colloque qui s'est tenu ce jeudi 29 septembre à Nanterre, l'économiste Michel Aglietta a donné quelques indices de cette maladie dont les sources remontent à une époque antérieure à la crise de 2007. Depuis plusieurs décennies, le taux d'investissement recule dans les pays avancés, sous l'effet des évolutions technologiques et de la nouvelle division mondiale du travail. La baisse de ce taux d'investissement a conduit à un surplus d'épargne qui a été réinvesti dans le secteur financier. Lequel a développé, encouragé en cela par la dérégulation, des moyens « internes » permettant d'offrir des rendements importants. La sophistication des produits financiers et la gestion des entreprises centrées sur les rendements pour les actionnaires ont alors rendu l'investissement dans l'économie réelle encore moins attirant. Plutôt que d'investir, on a préféré baisser les coûts de production. Une stratégie qui a conduit à un ralentissement de la productivité.

L'absence de réflexion sur le modèle économique des banques

Longtemps, ce phénomène a été dissimulé par la croissance émergente et par le gonflement de l'activité financière. Mais lorsque la crise de ce système est survenue en 2007, le moteur financier a cessé de tourner et les banques se sont retrouvées sous la dépendance des banques centrales. Leurs « sauvetages » par les Etats ont aggravé alors la situation, car ils n'ont pas été accompagnés d'un changement de modèle économique des établissements financiers, mais seulement d'un « ajustement »  par la baisse des coûts et par la réduction de l'exposition au risque, notamment dans l'économie réelle. Il est vrai que la crise a mis à jour la faiblesse de la demande, conséquence du sous-investissement et de la financiarisation des années 2000. La demande d'investissement était alors trop faible et les risques liés à cet investissement trop élevés pour encourager un retour vers l'économie réelle. Beaucoup de grandes banques ont donc continué à fonctionner « comme avant », mais sans la croissance des années 2000. C'est le cas de Deutsche Bank qui se retrouve en 2016 avec un bilan construit pour une économie du type de celle de 2005. Ce décalage temporel risque de lui coûter fort cher.

L'erreur des Etats

Parallèlement, les Etats ont encore aggravé le phénomène dans leur volonté de préservation des banques. Sauvés directement en 2008-2009, les établissements financiers ont été sauvés une deuxième fois indirectement en 2010 en zone euro. On se souvient des pressions de la BCE et de l'UE sur les autorités grecques, irlandaises, portugaises et espagnoles pour éviter que les banques subissent des pertes trop fortes sur les dettes souveraines. Mais le coût a alors été transmis à l'économie réelle par l'emploi violent et simultané de l'austérité budgétaire et d'une politique de « réformes structurelles » visant à améliorer la compétitivité par les coûts. Dès lors, la demande a encore davantage reculé, alors que le ratio de dette publique, lui, s'envolait en raison de la croissance faible. Faute de demande, il y a eu encore moins d'investissement. Donc moins de productivité. L'avenir demeure désespérément incertain, limitant encore l'investissement. C'est ce que Michel Aglietta appelle la « tragédie des horizons » : le taux d'intérêt naturel baisse régulièrement, rendant la rentabilité de l'économie toujours plus problématique. Dès lors, la capacité des banques à compenser la faiblesse des taux par les volumes - quand elles le voudraient - est très limitée. D'autant que cette politique a, dans les pays sous austérité, grevé les bilans d'un stock immense de créances douteuses qui n'ont pas pu être effacées des bilans par la croissance...

Inventer un nouveau secteur bancaire

Les erreurs de gestion de la crise, qui se poursuivent, ont donc continué à faire du secteur bancaire un point faible du système économique. La politique économique menée depuis 2007 a maintenu un excès d'épargne considérable, alors précisément que l'épargne ne finance plus ou presque plus l'investissement. Le secteur bancaire est donc condamné à « faire tourner à vide » une finance internationale plus que jamais déconnectée de l'économie réelle. Et donc à en subir les périls. Ce cercle vicieux ne peut être brisé que par une vraie relance de l'investissement par le seul acteur économique qui peut dépasser les craintes de l'avenir, autrement dit la puissance publique. Le financement de cette relance par les banques centrales paraît le seul moyen de redonner un élan à l'investissement. Il devra s'accompagner cependant d'une vraie réforme du secteur bancaire afin de le réorienter davantage vers le financement de l'économie réelle. La financiarisation de l'économie a conduit à la situation actuelle, il faut donc la renverser. C'est pourquoi, plus que jamais, le problème n'est pas la régulation, c'est bien une part de la solution. La question n'est pas de savoir s'il faut sauver ou non une banque, mais si ce sauvetage est utile ou non à l'économie. La crise de Deutsche Bank pourrait permettre d'en ouvrir le débat.

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Commentaires 52
à écrit le 05/10/2016 à 2:58
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Vassili Si une partie de mes concitoyens français et européens acceptent "la soumission volontaire" (réf à E. Todd et Ordonneau) face à l'allemagne que j'écris depuis le Bac sans majuscule car elle se mérite, je ne l'accepte pas et ne l'accepterai j...

à écrit le 03/10/2016 à 20:38
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J'ai le très mauvais pressentiment que les Anglais, malgré leur référendum aux conséquences incertaines, n'ont pas eu complètement tort de quitter le navire, avant que celui ci ne coule pour de bon. Entre temps, nous pouvons compter sur les Hollande ...

à écrit le 03/10/2016 à 17:41
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@BABU 01/10/2016 11:51 Excellent commentaire. @Maduf 03/10/2016 9:35 Si je puis me permettre, nos banques de détail ne sont pas en si bonne forme que cela. Les investisseurs ne se trompent généralement pas: il suffit de constater les cours de bou...

le 03/10/2016 à 20:24
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D'après la liste publiée (http://www.eba.europa.eu/documents/10180/1532819/2016-EU-wide-stress-test-Results.pdf), la moyenne (non pondérée) des fonds propres des banques françaises soumises au teste de résilience est de 10,01% et celle des banques al...

à écrit le 03/10/2016 à 12:29
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Quelles sont les stratégies économiques, politiques de notre dit "partenaire allemand" ? Quel est le rôle et quelles sont les actions de la DB, du GIZ dans la construction de ses stratégies ? Quels sont les interactions entre le GIZ et la DB ? L...

le 05/10/2016 à 0:58
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« Quelles sont les stratégies économiques, politiques de notre dit "partenaire allemand" ?» Il ne faut jamais confondre les partenaires, même entre guillemets, même «dits», avec vos maîtres, devant lesquels se prosternent vos dirigeants, comme tous ...

à écrit le 02/10/2016 à 12:42
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une relance des investissements par les Etats ???? mais en quoi un autoroute peut-il changer la donne ????? le ou les problèmes viennent du fait que les banques vont mal car il n'y a plus d'activité économique ou plutot plus de production !!!!!

le 02/10/2016 à 18:20
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Heureusement que l'investissement ne se limite pas aux autoroutes. Il y a sans être exhaustif : - La recherche - Le spatial et l’aéronautique (Ariane & Co) - Le nucléaire - Les énergies renouvelables - la dépollution chimique et radioactive not...

le 03/10/2016 à 10:00
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Commentaire très juste. On pourrait ajouter la prise en charge de la dépendance, la sécurité d'une manière générale, la défense.... Ce ne sont pas les besoins qui manquent, en réalité.

à écrit le 02/10/2016 à 11:56
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Vous direz tout de meme à monsieur Barbier que il n'y a pas beaucoup de banquier en prison!!!! Cherchez les erreurs ils nous volent et c'est nous qui payons......

à écrit le 02/10/2016 à 10:49
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Même avec une amende possiblement réduite de 9 Md (crainte d'un effet boomerang pour Wall Sreet ? ), DB risque l'effondrement, lié également à ses transactions avec la banque italienne Monte Paschi en faillite. Certains se posent la question (des com...

à écrit le 01/10/2016 à 19:20
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Posons nous les bonnes questions:comment les banques qui sont en faillite virtuelle depuis de nombreuses années arrivent elles a dégager de si généreux bénéfices et dividendes?Tout ceci n'est pas très sérieux et terminera par une administration a la ...

à écrit le 01/10/2016 à 18:24
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A, apriori afin de confirmer votre analyse, la Deustchbank se retrouve inquiétée maintenant par la justice italienne, du moins six de ses responsables. Le milieu financier, le cancer de notre économie, à quand la chimiothérapie ? On retrouve ...

le 03/10/2016 à 9:35
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C'est de l'amalgame, cet article. La Deutsch Bk, est la DEutsch Bank, et pas toutes les banques, loin de la !!! Entre autres, les banques françaises s'en tirent très bien jusque là avec leur modèle de banque universelle, et Dieu sait combien il a été...

à écrit le 01/10/2016 à 11:51
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Cet article veut donner l'impression d'une parfaite et objective analyse de la situation.Il n'en est rien !Pour prendre les conclusions relatives aux banques . Les taux bas ne nuisent pas à la rentabilité du credit car celle ci se fait sur la marge...

à écrit le 01/10/2016 à 9:47
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Les bilans de ces grandes banques dites systémiques est présenté de manière à ce que ces banques présentent des ratios de solvabilité conformes aux règles de Bâle 3 et faire penser qu'elles sont secures (stress tests). Or, la présentation de ces bi...

le 01/10/2016 à 11:42
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Vous oubliez que tous les outils avec l'effet de leviers demande des collatéraux en hors bilan et que la prime est au bilan donc le risque propre repose bien dans les ratios prudentiaux donc on est plus proche de 20 % que de 10% le ractio de mac dono...

à écrit le 01/10/2016 à 9:02
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Dans l'exemple de la DB, c'est bien le risque juridique qui ressort, plus important aujourd'hui que les risques opérationnels, ce qui est tout de même un comble. Comment estimer la sincérité des comptes d'une société si on ne connait pas le risque ju...

à écrit le 01/10/2016 à 8:45
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le problême semble être les B anques centrales qui font de la politique mais pas leur boulot de banque les taux negatifs une anomalie faite uniquement parce que les etats refusent de faire des réformes et vivent au dessus de leurs moyens

le 01/10/2016 à 19:23
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Les banques centrales essayent de réparer les erreurs des politiques.

à écrit le 01/10/2016 à 7:36
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Une reforme profonde du systeme bancaire. C'est un euphemisme. Donc, rien ne bougera, jusqu'au crack final.

à écrit le 01/10/2016 à 0:15
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Analyse imparable. Pour qu'il y ait relance par la dépense publique, la réforme bancaire suppose aussi la réforme de l'Euro d'une part et abolir la li de 1973 qui interdit au trésor d'emprunter à la banque de France. Les états doivent reconquérir ...

le 01/10/2016 à 11:45
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Et bien voyons!!!! et vous allez réguler l'inflation comment? Vous avez prévu comme les zimbabéwiens d'aller chercher votre baguette avec la brouette de billet . Quand MACRON disait que les jeunes devaient devenir tous milliardaires, un comique afric...

à écrit le 30/09/2016 à 23:14
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Au taux d'intérêt actuel, les banques ne peuvent couvrir les risques des prêts à l'économies. Elles doivent se couvrir, soit par des contrats d'assurance crédit, soit en achetant des produits dérivés (CDS) très rémunérateurs pour le vendeur qui reçoi...

le 01/10/2016 à 11:39
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Non le bank run ne vien pas car par rapport aux CDS il y a des CDO avec une caution collatérale sous forme de 10% de cash ou d'obligation et les banques disposent de 20% de cash pour couvrir les risques .... lol et les assurances avec SOLVENCY 2 disp...

le 01/10/2016 à 12:02
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la couverture du risque est affaire de marge et non de taux nominaux !Aujourd'hui faire du credit conso à 4% en se couvrant par des emprunts de même durée à taux negatifs ou proches ça vaut largement ce qui se faisait avant . Le problême est qu'en r...

à écrit le 30/09/2016 à 21:21
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Excellente analyse et complète en plus, faites attention du coup vous faites partie des économistes que les experts néolibéraux que l'on entend et voit partout, ne veulent plus entendre nulle part. Un autre signe que tout va mal, même le détournement...

le 01/10/2016 à 9:08
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@Citoyen blasé Vos propos "Excellente analyse et complète en plus, faites attention du coup vous faites partie des économistes que les experts néolibéraux que l'on entend et voit partout, ne veulent plus entendre nulle part. Un autre signe que tout ...

le 01/10/2016 à 11:29
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La désinformation ? Votre paranoïa semble particulièrement sévère, faites vous soigner d'urgence. ET si vous n'êtes pas capable de reconnaitre une analyse d'une propagande c'est que soit vous êtes un troll, la plus grande des possibilités, soit vous ...

le 01/10/2016 à 22:10
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@Réponse à Citoyen blasé. Si vous croyez que Mr Godin (journaliste ...) est un économiste je vous laisse à vos croyances. Pour moi, Il n'est qu'un journaliste aux propos bien souvent excessifs..

le 02/10/2016 à 9:52
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Vous vous arrêtez sur un simple mot parce que vous êtes incapable d'élaborer une analyse, c'est franchement triste. Je ne crois pas moi, je ne suis pas prêcheur, je n'ai pas de dogme plein la tête je sais parfaitement que la vérité est "locale est...

le 02/10/2016 à 9:53
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"La vérité est locale et temporaire", bien sûr, désolé pour la faute.

le 02/10/2016 à 11:50
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@Réponse de CItoyen blasé Votre virulente argumentation sur les trolls ou autres paranoïas me parait excessive au regard de ma remarque légitime. "Godin n'est pas un économiste mais un journaliste". Par ailleurs, son argumentation est toujours orien...

le 02/10/2016 à 19:45
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"Si vous croyez comme Godin que la fourmis Allemande va accepter de payer pour la cigale hypocrite France vous vous trompez. " A aucun moment j'interprète les pensées des uns et des autres, comme je ne me repose sur aucun dogme ma pensée est comp...

le 02/10/2016 à 21:28
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@Citoyen blasé Vos propos : "pour ma part je demande la sortie de la france de l'union européenne afin que celle-ci puisse retrouver enfin un temps soit peu de liberté et reprendre les manettes de contrôle des politiques économiques et sociales ...

à écrit le 30/09/2016 à 20:46
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deutsche bank 2015 2016 c'est la Chine (plus que hsbc car il n'y a pas de fabrcants de machines outils ni à londres ni à HK) il n'y a aucun exces d'epargne: la seule epargne est l'immo sans dette, les stocks de commodités sans dette et le Gold ...

le 01/10/2016 à 8:29
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Au passage demander leur ou passe l'argent des Français en remboursement de la soi disant dette, nous payons en réel de la monnaie de singe nos politiques sont tous des vendus..... ils vendent la France à la découpe....

le 01/10/2016 à 8:29
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Au passage demander leur ou passe l'argent des Français en remboursement de la soi disant dette, nous payons en réel de la monnaie de singe nos politiques sont tous des vendus..... ils vendent la France à la découpe....

le 01/10/2016 à 11:51
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L'OAT n'a jamais été un dérivé mais bien de la dette sans effet de levier. Cependant il est vrai qu'avoir acheté une obligation à taux d'intérêt à 4.5 pourcent et se retrouver à des taux négatifs , c'est augmenter sa valeur de cotation et faire 100 %...

à écrit le 30/09/2016 à 20:29
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Clarté pédagogique, comme souvent. Mais le problème, ici, c'est la psychologie allemande : ils se refusent à une relance, que tout le monde ressent aujourd'hui comme indispensable, et toujours parce qu'ils font cette sempiternelle névrose monétaire e...

à écrit le 30/09/2016 à 20:01
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Je suis bien d'accord, l'auteur de l'article confond tout, et se contredit beaucoup. Pour être banquier et travailler dans une pure banque de financement et d'investissement depuis toujours, le problème ne réside pas dans les choix politiques qui ...

le 30/09/2016 à 22:03
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Europe sans gouvernance politique ni économique . le bordel.succession de crises à répétition ,démocratie en danger , dirigeants attention;nationalisme à nos portes

le 01/10/2016 à 6:14
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Le problème est justement de prêter sur 25 ans pour un achat immobilier ; 15 ou 18 ans devrait être la norme (comme ça l'était) et on aurait évité probablement quelques effets pervers. Les banques ont aussi prêté aux états sans discernement sachant ...

le 01/10/2016 à 9:20
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L'analyse de ce banquier n'est pas convaincante. On ne pousse pas les banques à rétrécir leur bilan, on met au contraire des gardes-fous pour qu'elles ne fassent plus n'importe quoi. Quant aux taux d'intérêt, ils sont bas car l'économie va mal. Si on...

le 01/10/2016 à 15:10
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@jmp48 la réduction de la taille des bilans des banques est une conséquence des dernières mesures réglementaires. Évidemment, ce n'est pas un objectif imposé par le régulateur (quoique, celui-ci peut parfois contraindre certains établissements à céde...

le 02/10/2016 à 10:51
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@45ACP Vous les banquiers n’avez pas compris que le cycle économique en vigueur depuis les années de la dérégulation est terminé et que l’on ne reviendra jamais au niveau de ce que la finance a connu ces 30 dernières années. Vous ne vous rendez pa...

à écrit le 30/09/2016 à 18:46
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Et si les difficultés du système financier était du au fait que les économistes oublient de tenir compte du role de l'énergie dans leur raisonnement? L'énergie remplace le travail et doit être considérée comme le travail: travail, capital, énergie. I...

le 01/10/2016 à 11:57
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L'énergie ne prend pas la place du travail car jamais les cobots ou les machines ne remplaceront l'homme . Il y une crise de confiance à la base entre l'actionnaire et les entreprises et les états et donc le consommateur actionnaire doit être rassu...

le 02/10/2016 à 7:46
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Si un jardinier met 8heures pour bêcher manuellement son jardin, il mettra seulement 2heures avec un motoculteur qui aura consommé 1litre d'essence; il aura économisé 6heures de travail grace a l'énergie consommée. C'est bien le litre d'essence qui a...

le 02/10/2016 à 10:29
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Le travail et l'énergie, c'est de même nature; le travail étant réservé à l'énergie fournie par l'être humain. Ce travail peut être physique ou intellectuel. L'informatique est "intellectuelle". Le robot est "physique et intellectuel". Merci.

à écrit le 30/09/2016 à 17:52
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N'importe quoi ces conclusions! "Compenser la rémunération par le volume" preter à qui pour compenser? si les clients ne veulent pas acheter plus? "Epargne sur les marchés rémunérateurs plutôt que d'investir dans la production" ben oui produire ne ...

à écrit le 30/09/2016 à 17:33
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Le secteur est à la fois trop hétérogène (concentré dans certains pays, totalement éclaté dans d'autres comme l'italie) et autorisé à faire des transactions qui posent un vrai problème car pour beaucoup effectué sur des darkpools. On peut interdir...

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