Marathon de Paris : les pas des coureurs convertis en énergie

A la demande de Schneider Electric, le sponsor officiel de la course, la société britannique Pavegen a installé des capteurs sur une portion du parcours afin de convertir en électricité l'énergie cinétique des 50.000 participants.
Les dalles de Pavegen installées sur une partie du parcours, sur les Champs-Elysées. DR.

Courir pour se dépasser mais aussi courir utile. Les quelque 50.000 courageux participants qui se sont élancés ce dimanche matin dans les rues de la capitale pour le Marathon de Paris ont un peu contribué, peut-être sans le savoir, à réduire l'empreinte carbone de la course, organisée par ASO (Amaury Sport Organisation). A la demande de Schneider Electric, le sponsor officiel de la course, la société britannique Pavegen Systems a installé 180 dalles équipées de capteurs sur une portion du parcours (25 mètres sur les Champs-Elysées) afin de convertir en électricité l'énergie cinétique des marathoniens. Chaque pas produit entre 4 et 7 watts d'énergie, en fonction du poids de la personne. L'énergie est ensuite renvoyée vers des batteries qui alimentent les écrans plats et autres signaux électriques le long du parcours. La quantité d'énergie fournie devrait pouvoir éclairer la Tour Eiffel durant 2 heures.

Objectif à terme : « la 1e course à énergie positive du monde »
Schneider Electric, qui a l'ambition de faire du Marathon de Paris à terme « la première course à énergie positive du monde », s'est engagé à procéder à un don de plusieurs dizaines de milliers d'euros à une association caritive pour les mal-logés (Habitat et humanisme) si l'énergie générée dépassait 7 .000 watts par heure. Déjà présentée aux JO de Londres, la technologie de Pavegen a trouvé au Marathon de Paris sa plus importante installation. Ses dalles souples sont fabriquées à base de pneus de camions recyclés. Pavegen ne communique pas le coût des pavés mais son directeur général et l'inventeur de la technologie, Laurence Kemball-Cook, indique à Bloomberg que l'objectif est d'abaisser celui-ci autour de 50 livres (59 euros) l'unité. Si cette technologie semble une solution prometteuse pour les villes intelligentes de demain, la durée de vie limitée de ces dalles (environ 5 ans) peut rendre leur bilan carbone plus élevé que d'autres matériaux, si elles ne sont pas placées dans des endroits vraiment très fréquentés (rues passantes, centres commerciaux, etc).
 

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Commentaires 11
à écrit le 08/04/2013 à 19:17
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Ah que n'arrive-t-on pas à convertir les stupidités politiques et économiques en énergie !! Plus de problème d'approvisionnement jusqu'à la fin des temps !!!

à écrit le 08/04/2013 à 17:13
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Bonjour. Je ne reprocherai jamais à un journaliste de ne pas être expert dans tous les domaines qu'ils couvre. Mais quand il s'agit de technique, ne pourriez-vous pas passer un coup de fil à un ami scientifique ou ingénieur? Ce qui a été répondu le 0...

à écrit le 08/04/2013 à 10:40
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Le genie britannique nous prouve encore ou se situe le "genie" francais.Certains peuples sont creatifs d'autres preferent demolirent ou enfumer..

le 08/04/2013 à 12:26
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c est pas de la technologie et encore moins du génie c est du bobo ecolo démago...ces dalles seraient à remplacer tous les 5 ans et le gain en energie est dérisoire sinon risible

à écrit le 08/04/2013 à 8:58
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Dans l'article l'énergie est exprimée en "watt" puis en "watt par heure" ! Un pas produit peut-être 7w mais il faut préciser pendant combien de temps (0.1s le temps d'enfoncement du capteur?).

à écrit le 08/04/2013 à 8:34
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Grossières erreurs dans les unités de cet article ! Une énergie se mesure en Joule, à la rigueur en Watt x heure (et non en watt PAR heure !)... Pour rappel, le coût EdF de 7 kW heure est inférieur à 1 euro !

à écrit le 08/04/2013 à 8:27
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L'énergie n'est pas gratuite : il est plus coûteux en énergie de courir/marcher sur un tapis souple que sur un sol dur. Pourquoi ne pas mettre dans les rue un portillon tous les 10 m et quand on le pousse pour passer cela génère de l'électricité ? On...

à écrit le 07/04/2013 à 22:35
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J'imagine que déployer tous ces machins a couté plus d'énergie que cela a rapporté... C'est du marketing, rien de plus.

à écrit le 07/04/2013 à 18:59
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A quand des tatamis avec cette technologie ?Il n'y a pas un Français qui s'est expatrié pour mettre au point et développer son invention du même genre, tellement les charges sont lourdes chez nous ?

à écrit le 07/04/2013 à 18:21
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Hum, le watt est une unité de puissance, l'énergie (travail) se mesurerait plutôt en watt heure. Mais je pense qu'une surface équivalente de photopiles serait plus efficace, surtout avec le soleil de ce dimanche ...

à écrit le 07/04/2013 à 16:26
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il faut demander aux politiques de parler devant des éoliennes cela sera utile à la société....

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