La librairie du 5 mai

Mais si, vous aurez le temps de passer dans une librairie ce week end. Il n'y a pas que les présidentielles ! Voici quelques idées.
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Pour bébé et maman !
Ce ne sont pas une mais deux ouvrages que les éditions Nathan offrent aux jeunes mamans et à leurs nouveaux-nés. « Avec 60 activités Montessori pour mon bébé », Marie-Hèlene Place propose des idées et des activités pour les enfants de 0 à 15 mois reposant sur l'éducation sensorielle de l'enfant. L'objectif : l'accompagner dans le développement de ses compétence, encourager son autonomie et l'aider à se débrouiller un peu seul. Entre autres. Avec « 100 postures de yoga avec mon bébé », tout le monde est content : la maman et le petit chou. Adaptés à la condition physique de la mère, forcément éprouvée par la grossesse, les exercices proposés, très simples, lui permettent de se relaxer et de dynamiser sa condition physique. Pour le bébé, ils permettent de développer son sens de l'équilibre et du mouvement. Instructif, à condition d'avoir le temps de les lire quand les nuits sont courtes et agitées !

« 60 activités Montessori pour mon bébé », de Marie-Hélène Place, Nathan, 11,50 euros.
« 100 postures de yoga pour mon bébé », de Sophie Dumontet, Nathan, 11,50 euros.

La guerre des boutons en BD
C'est une quête essentielle, extrêmement précieuse à laquelle se livrent Lebrac, Gambette, Camus, Tigibus et leurs amis du village de Longeverne : trouver des boutons, toujours plus de boutons pour pouvoir les balancer aux visages des ennemis de Velrans. Les munitions trouvées, à force de ruse et grâce au soutien de la jeune gent féminine, la fine équipe jettera toutes ses forces dans la construction de ce qu'elle croit être l'arme fatale : une cabane secrète. Cet énième hommage à la Guerre des boutons de Louis Pergaud est une bonne surprise. Ce n'est pas toujours le cas. Dès 6 ans.
« La guerre des boutons - Pourris de Velrans ! », tome 2, de Olivier Berlion, Dargaud, 10,60 euros

Retour au Kosovo
Nous sommes en juin 99. Les armes commencent enfin à se taire après dix ans de guerre au Kosovo. Réfugié à Barcelone, l'auteur, Gani Jakupi, se voit offrir la possibilité de retourner dans son pays natal. Un magazine lui propose de lui financer son billet d'avion à condition qu'il raconte cette expérience dans ses colonnes. Mais comment être objectif quand l'horreur dépasse les pires craintes ? Comment rester objectif quand le photographe qui l'accompagne verse dans le sensationnalisme ? Dans « La dernière image », parue aux éditions Soleil, la guerre n'est finalement qu'un prétexte pour traiter le rôle des journalistes de guerre, et en particulier des reporters photographes qui, bien souvent risquent leur vie pour obtenir le cliché ultime. Quitte à tomber dans le voyeurisme.
« La dernière image », de Gani Jakupi, collection Noctambule, Editions Soleil.

Une somme sur l'histoire du prolétariat
C'est une fabuleuse plongée dans le temps que l'historien et romancier Michel Ragon nous propose avec son « Histoire de la littérature prolétarienne de langue française » paru chez Albin Michel. Qui connaît encore Henry Poulaille, Eugène Dabit ou Louis Guilloux, ces auteurs qui, dans leurs poèmes, leurs chansons décrivaient avec gouaille le condition du peuple et des travailleurs ? Publié en 1974 pour la première fois, cette réédition est un petit bonheur pour les férus d'histoires et les amateurs de bons mots. Une mine.

Histoire de la littérature prolétarienne de langue française », de Michel Ragon, Albin Michel, 24 euros.

 

 

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