
Qu'a donc voulu dire François Hollande ce mardi devant le parlement européen? En réclamant une «politique de change» pour la zone euro tout en jurant ne pas vouloir toucher à «l'indépendance de la banque centrale», le président français a semé le trouble. Cette phrase tient sans doute plus de la communication que de la politique économique. La plupart des médias y ont, du reste, vu un moyen détourné de dénoncer la remontée récente du niveau de l'euro alors que le Japon a lancé sa première offensive de la guerre des changes.
La spécificité de la proposition de François Hollande
Il ne s'agirait donc que d'une énième plainte contre «l'euro fort» comme tous les dirigeants français l'ont fait depuis l'introduction de la monnaie unique et quel que soit le niveau de la monnaie commune. Mais une telle analyse refuse de prendre en compte la spécificité du discours de François Hollande qui ne s'est pas lamenté du taux de change et n'a pas davantage réclamer une action de la BCE, mais a demandé une politique de change durable permettant de disposer d'un euro «stable», dont la valeur «reflète l'économie réelle» et qui ne soit plus «soumis aux aléas du marché». C'est donc ici bien plus que le niveau actuel de l'euro qui est en jeu: c'est une véritable alternative à la gestion actuelle de l'euro. Mais cette gestion est-elle réaliste?
La logique de la BCE
Avant d'en discuter, il convient de rappeler sur quels fondements théoriques repose la gestion actuelle de l'euro. La BCE n'a, on le sait, qu'un seul objectif : «assurer la stabilité des prix à moyen et long terme.» Comme le rappelait souvent Jean-Claude Trichet, c'est là «l'unique aiguille de la boussole» de l'institution de Francfort. Evidemment, l'évolution de l'euro n'est pas neutre dans cet objectif, mais il n'est qu'un seul élément. Et c'est précisément la politique monétaire qui, en assurant la stabilité des prix, permet «d'ancrer» un taux de change adéquat. La doctrine actuelle, sans nier qu'il puisse y avoir des distorsions de marchés, estime donc que l'euro ne peut «évoluer au gré des humeurs des marchés» comme le prétend François Hollande. Au contraire, le prix du marché est un indicateur fiable qui permet de juger de la pertinence de la politique monétaire.
La logique du président français
La proposition de François Hollande est donc réellement révolutionnaire. Elle sous-entend que le marché est un mauvais indicateur de la valeur relative de l'euro et qu'il faut introduire une correction externe. Pourquoi? Parce que le critère de la valeur de la monnaie ne doit pas être, pour François Hollande, la stabilité des prix, comme l'indique le traité de Maastricht, mais plutôt la compétitivité et, donc, la croissance et l'emploi. C'est le sens de son propos lorsqu'il parle de valeur de la monnaie «en phase avec l'économie réelle».
Un débat des années 1960 et 1970
Si l'on prend à la lettre les propos de François Hollande, qui défend, pour emplir cet objectif, une «stabilité» de la monnaie déterminée par le «gouvernement de la zone euro», il faut comprendre que l'euro devrait quitter le club des monnaies flottantes pour adopter un taux fixe permettant de soutenir l'emploi dans la zone euro.
Le président français réintroduit ici un débat entre les avantages comparés des taux de change fixes et flottants qui a longtemps agité les économistes à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Le quotidien suisse Tagesanzeiger, rappelait récemment que ce débat avait été très vif en Suisse avant la décision, le 24 janvier 1973, de laisser flotter le franc suisse et d'abandonner le taux de change fixe. L'économiste américain Milton Friedman, fondateur de l'école monétariste avait, en 1969, défendu le principe des monnaies flottantes, renversant l'opinion qui, jusqu'ici, gardait de ce principe les tristes exemples des crises de 1848, de la Première Guerre Mondiale et de la Grande dépression des années 1930. Mais c'est évidemment Richard Nixon qui, le 15 août 1971, donna l'avantage au principe de la monnaie flottante en levant le lien entre dollar et or. On se souvient, du reste, que c'est pour défendre son économie contre l'inflation que l'Allemagne a, dès mars 1971, abandonné le système. Dès lors, alléchés par les taux allemands et la "stabilité" de sa monnaie, les investisseurs ont vendu leurs dollars pour acheter massivement du mark. Devant l'effondrement des réserves d'or américaines, Nixon a alors décidé de laisser le dollar flotter et de stopper "provisoirement" la convertibilité en or. On voit donc combien les Allemands peuvent être attachés au taux de change flottant...
On peut certes cependant juger que François Hollande a exagéré, que ses propos ont dépassé sa pensée et qu'il plaide plus pour un taux de change «maîtrisé» comme en disposent les pays membres du mécanisme européen de taux de change (ERM-II), l'antichambre de l'euro, ou la Suisse, qui a fixé un taux plancher pour la parité du franc suisse avec l'euro. Mais si l'on examine les moyens de cette politique, il faut reconnaître que la proposition de François Hollande est assez irréaliste, voire contradictoire.
Contrôler les flux de devises
La première solution pour «stabiliser» sa monnaie, c'est le contrôle des changes qui permet de maîtriser les flux de devises qui entrent et sortent de la zone monétaire et donc de peser sur le cours de l'euro. Cette méthode permet de conserver, du moins, en apparence, l'indépendance de la banque centrale. Elle est utilisée aujourd'hui encore par le gouvernement chinois, malgré la plus grande flexibilité du cours du yuan face à un «panier de monnaies». Cette méthode semble peu adaptée néanmoins à la zone euro. Elle est, en effet, assez décourageante pour les investisseurs internationaux et pour le commerce. C'est du reste pour cette raison que l'actuel ministre des Affaires étrangères de François Hollande, Laurent Fabius, qui était à ses côtés ce mardi à Strasbourg, l'avait supprimé en 1985 lorsqu'il était premier ministre. Si la Chine peut encore se le permettre, c'est parce qu'elle dispose d'un avantage compétitif en termes de coût qui permet de compenser les effets négatifs du contrôle des changes et d'attirer les capitaux. La zone euro ne dispose pas de ce levier et les pays européens très ouverts sur l'étranger refuseront ce type de pratique.
L'intervention sur les marchés
Vient ensuite l'action directe sur les marchés des changes par l'achat ou la vente d'euros sur le marché. Ou, comme dans le cas de la Suisse, la menace de le faire. Traditionnellement, ce sont les banques centrales, pas les administrations, qui réalisent ces interventions. Comme François Hollande ne veut pas forcer la main de la BCE, il faudra donc que les gouvernements de la zone euro interviennent directement. Ce qui risque de leur coûter fort cher. Compte tenu de la situation de l'endettement public dans la zone euro, il est peu probable qu'une telle action soit possible. Quant à émettre des «Eurobonds» pour financer cette intervention, ceci reviendrait à demander au marché des armes pour combattre le marché lui-même. Comme ce type d'intervention est rarement couronné de succès, nul doute que les investisseurs hésiteraient à acheter ces Eurobonds que, répètons-le, l'Allemagne ne désire pas (tout comme la France officiellement).
La seule solution serait donc de contraindre la BCE à intervenir ou à fixer un seuil minimal et maximal pour l'euro. Mais il faudrait alors changer ses statuts et, comme on l'a vu, sa logique. Ce serait aussi dire adieu à son indépendance. On remarquera que dans le cas suisse, comme dans le cas du Japon, les banques centrales n'ont pas les mêmes objectifs que la BCE. La Banque nationale suisse doit, selon l'article 99 de la constitution fédérale, «servir les intérêts généraux du pays», ce qui n'est pas tout-à-fait la même mission que la stricte stabilité des prix. Quant à la Banque du Japon, elle est encore étroitement liée au gouvernement. Les récents événements l'ont encore une fois prouvé. Or, l'Allemagne et le nord de la zone euro n'accepteront jamais que la BCE serve d'autres intérêts que la «stabilité des prix».
L'utopie de l'entente internationale
Vient ensuite un dernier levier: celui de l'entente internationale. Alors que le monde semble se lancer dans une guerre des changes, ceci relève plus du rêve que du réalisme. Certes, ceci a pu fonctionner une fois, en 1984, lors des accords du Plaza qui ont permis de faire baisser de façon concertée le dollar. Mais là encore, la collaboration des banques centrales a été nécessaire et cette politique a eu un terrible revers : le krach boursier de 1987, éclatement de la bulle provoquée par la baisse du dollar et la crise immobilière japonaise, dont le pays souffre encore, et qui a été provoqué par le flux de liquidités vers le Japon des vendeurs de dollars. Depuis, toute tentative de «système monétaire mondial» a échoué. Nicolas Sarkozy, qui en avait fait une priorité lors de la présidence du G-20 a connu là une amère défaite.
Et si au niveau européen, il est possible dans le MCE-II de maîtriser les taux de change, c'est parce que les banques centrales lettones, lituaniennes et danoises ont comme seul objectif le taux de change de leur monnaie avec l'euro. Elles ont donc toute lattitude pour agir sur le cours de leurs monnaies. Mais si l'on veut appliquer ce système à un taux euro-dollar, la BCE perdra toute souveraineté monétaire. Elle devra, pour empêcher la variation de l'euro face au dollar, déterminer sa politique monétaire en réponse à celle de la Fed, comme la banque centrale danoise le fait à chaque fois que la BCE modifie ses taux. L'euro deviendra alors une monnaie vassale du dollar, ce que ne souhaite sans doute personne en Europe. D'autant que la politique monétaire américaine n'est sans doute pas guidée par les intérêts économiques européens.
Pas d'intérêts communs dans la zone euro
Enfin, François Hollande ne pourra mettre en ?uvre son projet parce que la zone euro n'a pas d'intérêt commun à un taux de change de l'euro. Selon les économies nationales, les taux «idéaux» de l'euro sont très différents, comme l'a montré une récente étude de la Deutsche Bank. Du coup, les discussions sur la fixation du taux auquel l'euro doit rester attaché risquent d'être très rudes. Et si l'on prend une moyenne, le poids de l'Allemagne et de ses alliés est telle dans l'économie de la zone euro, que le taux choisi risque de déplaire à beaucoup, y compris à Paris et à Rome.
Il faut donc le reconnaître : la proposition de François Hollande n'a pas beaucoup de sens. Elle relève d'une nostalgie de l'étalon-or et du franc germinal qui n'est plus d'actualité aujourd'hui, mais elle est surtout entièrement contradictoire avec le maintien de l'indépendance de la banque centrale. Bref, le président français s'est donc d'abord livré à une entreprise de communication afin de se présenter avant le sommet de jeudi et vendredi en "champion du fédéralisme".
- (a) suivre le mouvement la tête basse, ce qui conduira certainement à long terme à de gros problème de gouvernance en France;
- (b) sortir de l'Euro (qui lève la main ?), ce qui conduira certainement à court (et peut être à long terme) à de gros problème de gouvernance en France;
- (c) faire chier nos partenaires, ce qui n'arrangera pas notre image (mais qui s'en moque) n'aura sans doute pas d'impact sur la stratégie de la BCE à court ou à moyen terme, mais contribuera un peu à sauver les apparences, en particulier pour ceux qui chez nous veulent du sang.... La stratégie de Hollande est peu être la moins mauvaise. ;)
retour en corréze = gestion calamiteuse
La valeur de l?argent repose maintenant sur des conventions hypothétiques, sur des vaticinations, sur de pures considérations intellectuelles : toute l?imagination humaine est en ébullition.
L?article expose une de ces théories chevauchée pour un temps par M. Hollande. On pourrait s?attendre à des commentaires sur le fond : pour, contre et améliorations. La majorité des commentaires et des réactions est une baveuse critique acerbe idéologique.
Ces théories ne sont pas une fin en soi, ce sont des moyens qui devraient permettre de résoudre un problème. Les nouvelles normes comptables n?ont-elles pas « virtualisée » les valeurs pour équilibrer les bilans ?
Or, quel est le problème actuel ? Une dette exponentielle face à une croissance quasi nulle. Pour résoudre ce problème la solution qui semble s?imposer, c?est une dévaluation. Fini la stabilité, vive la compétitivité. Il faut donc choisir la théorie monétaire en conséquence, sans a priori idéologique. Et non pas se battre comme dans une cours de récréation (ou comme à la chambre) pour savoir de qui est-ce la faute
La France et certains de ses voisins (notamment du sud) ont pratiqué la dévaluation avec beaucoup d'inconséquence pendant toutes les années qui ont précédé l'institution de la monnaie unique. Avec un certain succès. Si l'on veut revenir à ces principes, on doit faire fi de bientôt 15 ans d'euro. Pourquoi pas ? Mais il faudra en assumer les conséquences. Notamment une hellénéisation de l'économie française !
La corde ou le couteau ?
" quelle réussite !!
"On ne peut faire de politique monétaire car la BCE doit rester indépendante et l'Allemagne ne sera pas d'accord" dit-il à chaque fois comme seuls arguments. Mais c'est justement l'abolition de ces dogmes économiques que demande M. Hollande. La fin de la pseudo-indépendance de la BCE qui n'est qu'une excuse cachant en fait sa totale dépendance vis-à-vis de l'Allemagne et le lancement d'une politique monétaire qui serve les intérêts économiques et non les seuls dogmes allemands ne servant que leurs propres intérêts aux détriments de tous les autres pays européens. On ne peut argumenter contre une opinion en argumentant tout le temps et uniquement les faits que cette opinion critique justement !! A quand la fin de la main mise totale du couple Merkel-Draghi sur l'Europe entière. Tous nos maux ne proviennent que de la mauvaise politique menée par ce couple et par le stupide mutisme des autres dirigeants. Ce couple nous envoie tout droit dans une crise déflatoire du même ordre que celle qui a miné le Japon pendant plusieurs décennies. Toutes les économies menant des politiques monétaires expansionnistes repartent mais pas nous. Cherchez l'erreur. En plus, déflation = accroissement automatiquement du ratio Dette/PIB. Quelle stupidité. C'est tellement limpide. Qu'attendons-nous pour le clamer haut et fort ? Qu'attend le couple Merkel-Draghi pour changer sa politique catastrophique ?
Il s'agit là d'opportunisme politique et non de lucidité en matière d'économie monétaire. il est inquiétant d'assister à ce genre de manoeuvres dilatoires de façon aussi précoce..
Ils n'ont vraisemblablement aucun intérêt à changer cette politique qui ne leur paraît en aucun cas catastrophique. Si j'étais un Allemand, de ceux qui sont avant tout préoccupés par les problèmes de l'Allemagne en général et les miens en particulier, c'est sans doute la politique que je trouverai la plus intéressante. Pour ce qui concerne les autres pays... Relisez Hobbes :« Là où il n?y a pas de puissance commune, il n?y a pas de loi ; là où il n?y a pas de loi, il n?y a pas d?injustice. La force et la ruse sont, en guerre, les deux vertus cardinales. »....
L'Allemagne est en guerre économique et politique contre une partie de ces partenaires et cette situation lui profitera jusqu'à temps qu'elle ne débouche pas sur la guerre réelle. Autant dire pour toujours, si l'on considère que le coût humain et moral d'une vraie guerre serait désastreux pour celui qui l'entreprendrait...
Sans doute pas bien, puisque il y a eu une inflation certaine alors que dans le même laps de temps, l'euro se réévaluait de près de 35% par rapport à la monnaie étalon des échanges mondiaux, le dollar US .
Alors,la question qui se pose est : qui a profité des bénéfices financiers ?
Certainement pas les millions de chômeurs supplémentaires dans la zone euro .
La politique monétaire menée par la BCE doit évoluer sans quoi on continuera à affaiblir globalement le potentiel économique de l'Euroland.
La rigidité de pensée des banquiers centraux est une calamité dans un contexte mondial ou mobilité et réactivité sont les moteurs de l'action .
On a besoin d'un nouveau Clémenceau pour faire sauter les conservatismes .
*******************************************Il est surtout très prétentieux et arrogant !
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Son argumentation est minable,honte a la France !!!
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La proposition de François Hollande est utopique irréaliste et contradictoire car, me semble t il, cela n est gérable que par la finance internationale laquelle juge en les anticipant les résultats économiques des zones monétaires de la planète? dont l euro.
Or la finance est l?ennemi numéro un de celui qui cri au secours !
Si ce n est pas seulement un effet de communication, alors il faut que l on nous explique !
Et si un débat public mettait face à face DSK, M. Sarkozy et M. Hollande .... Chiche ! Comme dirait DCB
Terne peut-être ... Mais une fois de plus cela dépendrait de l attitudes médias comme trop souvent.
Pour clarifier mon propos je précise que notre besoin au point où nous en sommes c est de la pédagogie avec des graphiques et des repères historiques et non de la propagande.
Les trois cités n'étant plus en campagne cela pourrait être intéressant NON ?
It is a dream of course
Le bateau coule
Qui reste-t-il ? personne
Ce qui a beaucoup d' importance c'est l'Euro ligue !!!
Quand on voit un stade de France , plein à craquer, y aurait-il beaucoup de places gratuites , offertes par les associations caritatives ??? A quand une taxe lourde, sur l'activité industrielle principale (après ou avant le Luxe) de la France, le sport et principalement le foot !!!!
Ce qui a beaucoup d' importance c'est l'Euro ligue !!!
Quand on voit un stade de France , plein à craquer, y aurait-il beaucoup de places gratuites , offertes par les associations caritatives ??? A quand une taxe lourde, sur l'activité industrielle principale (après ou avant le Luxe) de la France, le sport et principalement le foot !!!!
Le seul moyen de sortir l Europe de la crise c est de devaluer Euro fortement. Et tous les tartarins de la finances peuvent toujours rire mais non seulement ils n ont pas vu la crise, mais il sont de plus incapable de la juguler. Il y a deux solutions ou nous devaluons pour relancer fortement ou nous risquons des mouvements sociaux inimaginable rappelons nous l origine du printemps arabe si on la spéculation sur les matiÚres alimentaires. Pour ceux qui doute l histoire à plusieurs reprise a fait la démonstration des risques que nous courrons si nous poursuivons la politique actuel, 1929 à debouche sur le front populaire puis la guerre.
Quelqu 'un qui a toujours vécu sur la bête, et s'est enrichi par ce biais. Nos politiques professionnels ne sont pas des créateurs de richesse, au contraire.
Si les allemands ont bien un sujet d'inquiétude : c'est bien la France car c'est la France qui risque de faire exploser l'Europe si nous arrivons dans le même état que la Grèce ou de l'Espagne (qui a perdu 2000 emplois par jour en 2012).
En fait le problème, ce n'est pas la France mais c'est nos gouvernants technocrates (UMP et PS) qui sont complètement à la rue. Nous avons aujourd'hui un maximum d?impôts et un fort taux de chômage et de pauvreté (dont 2 millions d'enfants pauvres). L'Allemagne n'a pas les mêmes résultats. Pourquoi ?
Si nous regardons uniquement l'Education Nationale directement gérée par l'état, l'argent que la France y consacre est énorme et pourtant les jeunes Français n'ont jamais aussi mal maitrisé leur propre langue et le niveau global se dégrade d'année et en année. Pourquoi ?
Il y a un gros problème de compétences de nos élus et d'intérêt pour leur propre pays. Ce sont juste des profiteurs, des professionnels de la langue de bois et des démagogues.
mais si la France est dans la situation économique que vous décrivez, pourquoi le gouvernement précédent n'as-t-il rien fait pour que le choses changent ?
Où étiez vous quand il aurait fallu critiquer Sarkozy parce-que il ne faisait rien pendant que l'économie française allait à la dérive?
Pouvez vous essayer de nous expliquer cela sérieusement?
Je ne comprends pas que maintenant que la France a élu un gouvernement de gauche vous exigez des mesures de droite, alors que par définition c'est la droite qui redresse les bilans et là vous voulez que la gauche le fasse. Cela m'intrigue!
La droite me semblait tout à fait satisfaite de Sarkozy et elle se réveille seulement maintenant avec Hollande?
" UMP et PS dans le même panier "
- Si ainsi, effectivement je suis à côté de la plaque.
Mais je suis toujours aussi intrigué, alors que faire? Le Pen?
Très peu pour moi, merci!
Le taux de pauvreté y est au dessus de celui de la France.
Renseignez vous aussi sur le montant des retraites, cela vous expliquera le nombre de retraités obligés de travailler.
Ne pas confondre Emploi et Pauvreté !
Pour la langue de bois, vous êtes au top.
Mais, je pense sincèrement qu'en réalité il s'agissait de Hollande juste une énième phrase démagogique dite sur le moment et dénuée de toute profondeur d'analyse comme il commence à en collectionner, il a tendance à parler avant de réfléchir et cela commence à mettre mal à l'aise parce que sa crédibilité( donc celle de la France) s'entame sérieusement. Alors on suit ce qu'il dit, on fait comme si ce qu'il disait pouvait être suivi de faits mais on commence à douter; l'effet moutonnier autour de la France, simplement pour ne pas suivre l'Allemagne ne peut pas durer à chaque fois.
Ce que fait Hollande, c'est comme Cameron quand il propose de sortir de l'Europe, du pur populisme.
Si on veut que la zone euro soit forte économiquement, il faut que le cours de l'euro serve l?intérêt général. Ca devrait être ça la mission de la BCE: l'interet général.
pour commencer l'union n'est pas irrévocable.
Quand même elle irrévocable, elle est modifiable, comme tout est modifiable. Même les papes ont reformé l'église plus d'une fois.
Pathétique
L'erreur a été de ne pas limiter la Zone Euro aux pays fondateurs et de faire en sorte que leurs économies convergent.
Le taux de change actuel est dangereux pour le Japon qui est en concurrence avec l'Allemagne pour laquelle un taux de change de U$ 1,50,- pour 1,- Euro serait un taux réaliste. Pour l'Allemagne l'Euro est actuellement sous évalué et c'est ce qui inquiète les Japonais et ce qui explique la guerre des monnaies. Leur problème n'est ni la Grèce ni le Portugal mais l'Allemagne. Ils vont donc faire en sorte que le yen descente à un taux de change acceptable et qui leur permet d'être compétitifs avec l'Allemagne.
N'oublions pas que l'Allemagne a un excédent de la balance commerciale énorme et chronique depuis une quinzaine d'années. Cela ne plaît pas à tout le monde dans l'Union Monétaire et encore moins en dehors de celle-ci, surtout pas au Japon qui lui a un déficit de la balance commerciale actuellement. Il est donc légitime pour le Japon d'essayer de rétablir un taux de change réaliste vis-à-vis de l'Allemagne.
1. autoriser le protectionisme officiel pour encourager les investitions dans les pays déficitaires (aucune raison que la Mercedes pour le riche Madrilène soit construite en Allemagne et non en Espagne par des Espagnoles, ce qui éviterai entre autres l'exode des Espagnols).
2. Pénaliser les excédents et déficits des balances commerciales (l'un ne va pas sans l'autre). Ainsi un budget déficitaire ne serait plus excusable par le manque à gagner de l'état du au déficit de la balance commerciale.
le problème ne vient pas vraiment de l'Allemagne mais des accords que le couple franco-allemand a su imposer aux autres, les accords de Maastricht particulièrement et qui avantagent les économies fortes, ce qui explique que les divergences entre les pays de l'Union Monétaire ont augmenté alors que le contraire aurait été souhaitable.
Il nous faudra sans doute revenir à un minimum de protectionnisme pour redresser la barre au sein de l'Union Monétaire si nous ne voulons pas que les petites économies soient cannibalisées par les grosses.
Ceci explique aussi la guerre des monnaies, l'Euro est sous-évalué par rapport au yen pour l'Allemagne. C'est bien ce qui ne plaît pas aux Japonais qui ont un déficit de la balance commerciale alors que l'Allemagne a un excédent permanent et énorme depuis des décennies. De la la guerre des monnaies qu'ils ont été obligé de déclencher.
sont pas plus de nature à ettayer l'argumentaire, qu'à
l'enrichir.
Dommage...
Je croyais poster sur un canard spécialisé et je me retrouve
dans un pmu lambda.
Quid d'un "taux idéal moyen" ? Ne serait-il pas plus juste, démocratique et finalement
consensuel d'aligner le taux de change de l'Euro sur une valeur intermédiaire...
Avec une telle proposition de compromis je ne voie pas pourquoi les discussions
puissent être nécessairement "trés rude" (à moins bien sur d'une posture de blocage
irresponsable d'un membre de la zone Euro... en l'état on voit mal d'autres pays que
l'Allemagne s'y opposer (?)...
PS : titre tapageur et inapproprié, en tous cas au regard des arguments développés.
Ce n'est pas par-ce que la proposition risque de se heurter aux intérêts de certains états membres, qu'elle n'a pas de sens. En l'occurrence elle en a un, compréhensible par tous.
Si face au risque de récession, la réduction des déficits ne constitue plus l'urgence, je préfère une politique qui redynamise notre économie en privilégiant notre compétitivité, plutôt qu'une politique de redistribution. Mais ce n'est que mon point de vue...
Mais avant de poser cette question, posons nous d'abord la suivante, quelle proposition concrète à t'il fait pour améliorer notre pays durant ces 8 derniers mois, et surtout qu'a t'il fait pour augmenter la compétitivité de la France ainsi que sa croissance (qui était sa ligne principale de conduite durant les élections
Résultat: une hausse de la TVA et des impots pour tous les Français
Merci les socialistes!!
Qu'ont ils fait ces fabuleux défenseurs des entreprises et de la compétitivité? ...
n'oublions aussi que la France a fait 17 dévaluations sous le Franc a cause de la monnaie allemande....
Il faut sortir de cette monnaie unique....ET VITE...
Chiche on sort pour dévaluer
a) Quid des emprunts d'état français.
1) Il sont devalués par la même occasion. On envoie le message d'un défaut partiel.
On le paye CASH du jour au lendemain. Il faut emprunté chaque année grosso merdo
170 MILLARDS D'EUROS sur les marché ( pour rembourser des emprunts arrivés aà
echeance, et pour de la nouvelle dette..)
2) On ne devalue pas, mais la dette et son cout augmente de manière similaire.
b) L'energie pour nos WOATUREs augment de la même proportion, ainsi que tout les produits importes, electronique, ordi , bibelots chinois... Notre pouvoir d'achat en prend un coup.
c) Que faisons nous des salaires ?
1) On ne les augmente pas ==> Perte directe de pouvoir d'achat
2) On ne les augmente pas, on restaure la competivité mais on perd en pouvoir d'achat.
Je pense perso qu'on a plus a perdre qu'a gagné en sortant de l'Euros..