Le cerveau présumé du "casse du siècle" à Nice en 1976 mis en prison

L'auteur de "La vérité sur le casse de Nice" affirme que le cerveau de ce vol "sans arme ni haine ni violence" serait Jacques Cassandri et qu'Albert Spaggiari n'aurait eu qu'un rôle minime dans cette affaire.
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Jacques Cassandri, présenté comme le cerveau présumé du "casse du siècle" à Nice en juillet 1976, a été mis en examen et écroué vendredi soir à la maison d'arrêt des Baumettes, à Marseille, pour une affaire immobilière en Corse-du-Sud.

Jacques Cassandri, 67 ans, fiché au grand banditisme, a été mis en examen pour "abus de biens sociaux et recel", "faux et usage", "travail dissimulé", "blanchiment en bande organisée", "association de malfaiteurs" et "détention d'arme" par le juge Charles Duchaine, de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille.

Trois autres personnes ont été mises en examen et laissées libres dans ce dossier. Une dizaine de personnes, dont François Mosconi, maire de Conca (Corse-du-Sud), avaient été interpellées en début de semaine en Corse et dans la région marseillaise avant d'être remises en liberté.

La justice s'intéresse également à l'origine de l'important patrimoine de Jacques Cassandri et de sa famille qui possèdent plusieurs clubs et restaurants à Marseille et en Corse.

L'auteur du livre "La vérité sur le casse de Nice", paru cet été sous le pseudonyme d'Amigo, avance la thèse que le véritable cerveau du vol était Jacques Cassandri, que les policiers soupçonnent d'avoir écrit cet ouvrage. Le 19 juillet 1976, 317 coffres de la Société générale de Nice furent vidés en un week-end après le creusement d'un tunnel de huit mètres entre les égouts et la salle des coffres. Les malfaiteurs étaient repartis avec un butin de 46 millions de francs de l'époque.

Le photographe Albert Spaggiari, décédé en 1989, avait revendiqué la paternité de ce vol spectaculaire. L'auteur de "La vérité sur le casse de Nice" affirme qu'au contraire Spaggiari n'aurait eu qu'un rôle minime dans cette affaire. Il ajoute que c'est lui qui a écrit sur le mur de la banque la phrase restée célèbre: "Sans arme ni haine ni violence". Si après 34 ans les faits sont prescrits, la justice s'intéresse aujourd'hui au blanchiment de l'argent volé, qui lui ne fait pas l'objet de prescription.

 

Commentaire 1
à écrit le 25/01/2011 à 13:57
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concernant le casse du siecle l unique véritée c est me peyrat avocat qui sait ensuite avec l aide fondamentale de certain membres du personnelle de la societé generale et surtoutla municipalité de cette epoque tout le reste cest simplement commercia...

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