Le gouvernement fait le point sur le panier des essentiels

Frédéric Lefebvre, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et de la Consommation dresse ce lundi un premier bilan sur le panier des essentiels, un dispositif mis en place il y a dix jours pour soutenir le pouvoir d'achat des Français.
Copyright Reuters

Dix jours après son lancement, Frédéric Lefebvre fait ce lundi en région parisienne un point sur le déploiement du panier des essentiels. Ce dispositif mis en place il y a dix jours pour soutenir le pouvoir d'achat des Français devrait être proposé dans la plupart des supermarchés et hypermarchés de France. Son prix ne devrait pas excéder pas 20 euros pour l?équivalent de trois repas pour quatre personnes.

Il est désormais lancé dans plus de 50 % des hypermarchés des enseignes ayant d?ores et déjà initié leur déploiement (Carrefour, Système U, Cora, Auchan, Leclerc). Match le propose déjà dans la majorité de ses supermarchés. Il sera imité cette semaine par Intermarché et Monoprix. "Toutes les enseignes visent un déploiement dans la quasi-intégralité de leurs hypermarchés pour la fin du mois", précise le ministre.

Symbolisé par un logo unique, ce panier aura une base commune. Chaque sélection devra comporter impérativement dix produits alimentaires minimum, des produits frais, pouvant être accompagnés de produits transformés, avec au moins un produit issu de chacune des six catégories suivantes : viande, poisson, fruit, légume, fromage ou produit laitier, boisson. "Ensuite, la composition précise du panier est laissée au libre choix des enseignes. Une enseigne peut créer un panier bio, une autre faire le choix des produits régionaux, une troisième de produits exclusivement locaux, tous de bonne qualité, j'insiste là dessus", avait expliqué Frédéric Lefebvre dans un entretien récent accordé à La Tribune.

Seule obligation pour elles, ce panier devra cependant être renouvelé chaque semaine. Précisément, tous les produits ne devront pas être nécessairement remplacés, mais il s'agira de faire varier une majorité des produits d'une semaine sur l'autre.

Cette expérience pourrait ne pas se limiter à la grande distribution. "Je discute actuellement avec les commerçants de détail alimentaire et avec les maraîchers pour prolonger cette démarche dans les commerces de bouche de nos centres-villes et sur les marchés toujours avec les mêmes priorités : souci de la qualité à prix abordables et défense de la marque France", avait précisé le ministre.
 

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.