
On les pensait réconciliés avec le gouvernement après le "J'aime l'entreprise" de Manuel Valls, mais les voilà repartis à l'assaut. Les présidents des principales organisations patronales françaises ont demandé dimanche 26 octobre au gouvernement d'abroger certaines dispositions "absurdes et anxiogènes" comme les décrets sur la pénibilité,décrits comme un "dispositif kafkaïen" et "imposé unilatéralement", dans une tribune diffusée par L'Opinion.
| Lire "Les décrets pénibilité, c'est aussi grave que les 35 heures" (Medef)
Les trois hommes fustigent également les articles relatifs à l'information des salariés en cas de cession de leur entreprise, prévus dans la loi ESS. Selon eux, ce texte est "imaginé de manière dogmatique et politique loin de la réalité du terrain". Et les patrons du Medef, Pierre Gattaz, de la CGPME, Jean-François Roubaud, et de l'UPA, Jean-Pierre Crouzet. d'analyser:
"Les signaux contradictoires se multiplient ces dernières semaines, rendant au mieux le discours gouvernemental brouillé, au pire accréditant l'idée d'un double langage néfaste pour la confiance".
Des textes de loi"loin de la réalité du terrain"
Les trois hommes conjurent François Hollande et Manuel Valls de ne pas "ruiner les efforts engagés par des mesures à contre-courant".
Pierre Gattaz, Jean-François Roubaud et Jean-Pierre Crouzet citent également la réforme de l'inspection du travail, celle des prud'hommes, ou l'augmentation de taxes diverses pesant sur les entreprises, comme "autant de signaux négatifs envoyés aux entrepreneurs de notre pays en contradiction flagrante avec les beaux discours".
| Lire Comment Emmanuel Macron veut réformer la procédure prud'homale
Voilà un calcul bien simpliste
Les 35h ne se sont pas simplement traduit par une réduction réelle du temps de travail
Beaucoup d’entreprises sont restées a un horaire de 39h et ont compensés par des jours de RTT. Le calcul theorique du nombre de jours de RTT donne 23 jours : (52 semaines - 6 semaines de congés, soit 46 semaines. 4h de réduction, soit une demi-journée par semaine. Cela fait 46/2= 23 jours) Après négociations, peu d’entreprise (à part peut etre la fonction public et quelques grandes entreprises) ont accordées 23 jours de RTT. Dans mon entreprise, une grande multi nationale américaine employant 10000 personnes en France, les RTT ont été fixé à 11 jours.
Quand a celles qui payent en HS les 4 heures au-delà de 35h, cela ne fait pas un surcout de 11%. On en est très loin. Le taux des HS a été fixé à 10% Faites le calcul
ET n’oublier pas de tenir compte de la réduction des temps de pause et de l’annualisation du temps de travail. Ce dernier dispositif permet d’éviter des HS lorsque l’activité est saisonnière.
Personne ! hé !
Concernant les 35h, il est absurde qu’on continue de parler de cela 15 ans plus tard. Il y a longtemps que les inconvénients auraient du etre absorbés. Surtout que cette loi comportait des avantages pour les entreprises : Annualisation du temps de travail, exonération de charges, réduction des temps de repos et bien d’autres que je dois ignorer. Sans compter la modération salariale qui a suivi
Ce n’est pas par hasard que les 35h n’ont pas été abolies durant les gouvernements de droite. On veut bien supprimer les avantages des salariés mais conserver tous ceux des entreprises. La véritable remise en cause des 35h ce serait revenir aux dispositions de 1998.
Avant les 35h, le gouvernement Juppé avait instauré la semaine de 4 jours (loi De Robien). En Allemagne les grands groupes et en particulier Volkswagen étaient à 32h. Aujourd’hui, le temps de travail moyen en France est semblable à celui de l’Allemagne. Et nous avons une excellente productivité, avec du personnel bien formé, des bonnes infrastructures et une énergie bon marché. Comment se fait-il que Toyota se soit installée à Valencienne et que Mercedes ait localisé son usine Smart en Alsace.
Les 35h ce n’est qu’un seuil à partir duquel on comptabilise les heures supplémentaires. Les entreprises qui ont joués sur l’annualisation du temps de travail peuvent meme échapper aux HS. Des accords avec de semaines à moins de 35h et d’autres à plus de 35h ne sont pas rares.
Les entreprises du CAC40, hors celles financières, ont vu entre 2004 et 2013 leur bilan comptable très améliorées : + 70%. Je croyais qu’il y avait un problème de compétitivité. Le fond du problème est qu’elles n’investissent pas assez dans l’outil de production et dans des nouveaux produits.
Alors les discours sur les 35h et les contrats de travail ne sont pas vraiment crédibles.
@PJ36
Dans mon commentaire, je ne parle pas du déficit de la France. Je réagis simplement aux propos du patronat qui a mon avis ne régleront pas nos problèmes économiques.
Je ne parle pas de la loi De Robien de 2003 mais de celle de 1996 sur l’aménagement du temps de travail et qui instaurait la semaine de 4 jours.
Heureusement que durant leurs multiples mandats les députés participent ou sont à l’origine de plusieurs lois.
L’idée de la réduction du temps de travail n’est pas nouvelle et pas plus de gauche que de droite. Elle a été largement appliquée en Allemagne ou cette époque le groupe Volkswagen était à 32h
En France, après négociations avec le personnel, plusieurs entreprises (Macif, Fleury Michon, Mamie Nova, Telerama) ont adopté le dispositif. Cela permettait d’ouvrir l’entreprise plus longtemps. Par exemple 6 jours sans faire appel aux HS.
Les 35h avec l’annualisation du temps de travail permettent aussi de mieux répartir la charge de travail sans faire appel aux HS. Certaines entreprises ont des périodes d’activité inférieures a 35h avec d’autres supérieures.
En France, dans l’industrie le temps moyen de travail est sensiblement égal a celui de l’Allemagne
Absolument d'accord avec cette analyse - il n'y a rien à ajouter.
Quand il avait dit FILLON en 2007 ( la France est en faillite ) en 5 ans qu'ont ils fait ,si ce n'est que de faire des déficits budgétaires importants a 7,6 % plus de trois a quatre fois supérieur a leurs prédécesseurs au lieu de rester a moins de 3 % ( comme Chirac en 2006 avec Thierry Breton leurs avait laisser a 2,3 % / est de Jospin en 2002 a 1,3 % )
Dérapage sans précédent du déficit public
Conséquence, la période 2007-2011 a été marquée par un dérapage sans précédent du déficit public, y compris lors de périodes de crise. Il a atteint 7,6 % du PIB en 2009, 7,1 % en 2010 et 5,8% en 2011.
En 2011, au total, le service de la dette de l'état représentait
173,7 milliards d'euros an, ce qui équivalait à la totalité de ses ressources
fiscales directes.
+ 650 milliards de dette supplémentaire et 600 T d’or de la banque de France vendu a bas cout a l’époque
copie
L’UMP a rapidement fait de l’abolition des 35 heures son cheval de bataille. Ainsi, pendant sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy y voit une « erreur économique énorme ». C’est aussi l’occasion pour lui de souligner que « les 35 heures, c’est la régression sociale ». « On ne tient plus le coup. Les 35 heures, tel que cela existe aujourd’hui, c’est intenable », ajoute Jean-François Copé. Il serait facile d’aligner les phrases anti-35 heures prononcées par les leaders de la droite.
Leur force de conviction étonne, leur absence de mémoire désespère. Là encore la preuve est apportée qu’en politique on peut raconter n’importe quoi sans craindre de se voir « recadrer ». En effet, l’invention des 35 heures revient à Gilles de Robien (UDF), ministre du Travail (1995-1997) à une époque où le président de la république s’appelait Jacques Chirac et le Premier ministre Alain Juppé.
Le Crédit Lyonnais négocie
--> Site CFDT
En 1996, le Crédit Lyonnais signe un accord de Robien qui prévoit un passage de 39h à 33h pour les 8000 salariés des backs office. Ces derniers passent sur une semaine à 4 jours payés 97% du salaire de base dans un contexte de plan social.
L’accord de Robien est reconduit en 2000 pour 4 ans. La même année, le reste du personnel passe de 39h à 35h dans un cadre Aubry. Les salariés concernés par l’accord de Robien qui ne peut être reconduit vont donc devoir choisir entre passer sous le cadre Aubry en perdant la semaine de 4 jours où faire des concessions sur le salaire.
Les négociations portent sur les salaires puisque les échos laissent penser que les salariés ne soient pas particulièrement enclins à passer sur 5 jours. La direction propose une baisse de salaire de 6% en guise de contrepartie à une semaine de 4 jours.
11 juin 1996 : vote de la loi de Robien, qui avait comme objectif d'inciter les entreprises à favoriser l'emploi, en aménageant et en réduisant le temps de travail de façon conventionnelle. Le choix est laissé aux entreprises de signer un accord ou non visant à réduire pour elles seules la durée du travail.
c'est la Hollandie Policy
Elle est morte par l'action des gauchistes et la non opposition de la droite !
Il devrait aller a la rupture de toute négociation avec le compte pénibilité
C'est l URSS ressuscite