
Encore quelques jours à tenir ! Selon l'Insee, la reprise de l'économie française ne serait qu'une histoire de jours. Après un dernier trimestre 2014 bien terne, au cours duquel le PIB ne progresserait que de 0,1% - la faible consommation en énergie n'explique pas tout ! -, l'activité repartirait enfin au premier semestre. Une hausse de 0,3% du PIB est attendue au premier trimestre mais également au second. La "performance" observée au troisième trimestre 2014 ne serait donc pas un heureux accident isolé. Mieux, elle se répèterait, explique l'Institut dans sa note de conjoncture publiée ce jeudi soir !
Point intéressant, les facteurs à l'origine de cette timide embellie seraient multiples. Principal moteur de la croissance depuis plus d'une décennie, la consommation des ménages retrouverait un peu de vaillance, au-delà des à-coups liés principalement aux dépenses de chauffage. "Au premier trimestre 2015, le rebond des dépenses d'énergie, sous l'hypothèse d'un retour des températures aux normales saisonnières, dynamiserait quelque peu la consommation des ménages (+0,4 %). Elle se maintiendrait ensuite à un rythme proche (+0,3 %), soutenue par la progression du pouvoir d'achat ", anticipe l'Insee, qui estime cette dernière à +1% au premier semestre.
L'euro n'est plus un bouc émissaire
Même le commerce extérieur retrouverait un peu d'allant, sous l'effet du regain de croissance chez les partenaires économiques de la France. Portée par la progression de 1% du commerce mondial attendue d'ici mi-2015, la demande extérieure adressée à la France progresserait de 1% par trimestre, au quatrième trimestre 2014, comme au premier semestre 2015. Les exportations croîtraient à un rythme proche de celui des débouchés extérieurs au premier semestre 2015 (+1,1% puis +1%), "les effets favorables de la dépréciation récente de l'euro compensant les pertes tendancielles de parts de marché", avance l'Insee. Certains membres de la classe politique devront trouver un autre bouc émissaire pour expliquer les difficultés de l'économie française.
Les économies de la zone euro retrouvent un peu d'allant également
Ce regain de forme trouve également son origine dans l'amélioration de la conjoncture européenne au premier semestre.
"Soutenue par la mise en place d'un salaire minimum outre-Rhin et par l'instauration de nouvelles mesures favorables au revenu des ménages, la consommation des ménages accélèrerait au premier trimestre 2015 (+0,5 %), notamment en Allemagne (+0,7 %). Malgré la dissipation de ces facteurs ponctuels, la consommation continuerait de progresser au deuxième trimestre (+0,4 %), stimulée par le redressement progressif du pouvoir d'achat des ménages, du fait, selon les pays, de la reprise de l'emploi ou de l'évolution plus favorable des impôts", explique l'Institut.
L'investissement retrouverait également des couleurs. Il progresserait de 0,2% par trimestre jusqu'à fin juin, stimulé par un modeste regain des perspectives de demande et de la progression récente du taux d'utilisation des capacités de production. "Par ailleurs, le secteur de la construction cesserait progressivement de peser sur l'investissement en Espagne et en France", anticipe l'Insee qui, dans son inventaire, n'oublie pas de citer les facteurs externe à la croissance que sont la dépréciation récente du taux de change de l'euro et la baisse du cours du pétrole qui viendrait soutenir le pouvoir d'achat des agents comme facteurs de soutien à l'activité.
La reprise à portée de main ? Prudence, prudence
En conclusion, la reprise tant attendue, plusieurs fois annoncée par le gouvernement, serait à portée de main ? L'objectif de croissance annuelle fixé à 1% par Bercy et sur lequel repose la construction du budget 2015, serait atteignable ?
Il faut rester prudent, voire croiser les doigts. Un aléa majeur pèse sur ce scénario presque idéal. Ces anticipations ne se réaliseront que si les entreprises décident d'investir. "Si l'amélioration de leurs perspectives de demande à l'automne se poursuit, leurs dépenses pourraient plus franchement accélérer. À l'inverse, si la confiance des chefs d'entreprises rechutait, leur attentisme pourrait peser plus encore sur leurs décisions de dépenses", explique l'Insee. La montée en puissance du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) dont le taux sera porté de 4% à 6% le 1er janvier, le faible niveau de l'euro mais également des cours des matières premières ne seraient pas assez forts pour lever cet aléa.
La baisse de l'euro nous fera payer plus cher les matières premières et l'énergie, c'est tout.
nous devons plutôt nous attendre à des importations massives au dépends de l'industrie française
(et accessoirement européenne !)
+1.5% dont 1.7% fonction publique hospitaliere. Indomptable Fonction publique Francaise!
La rigueur version Sapin
les contraintes ne cessent de s'alourdir pour les collectivités locales : obligation de procéder à des analyses d'amiante, obligation de vérifier les attestations de vigilance URSSAF, seuils de marchés publics abaissé, délai de paiement à 30 jours (malgré la lourdeur de la comptabilité publique), prévention des risques....etc etc
à force de réduire les effectifs et augmenter la charge de travail (soit par de nouvelles normes soit parce qu'il y a plus d'usagers) on va en arriver où : comme les nombreux retraités qui ne perçoivent pas leur retraite depuis un an
c'est facile de critiquer mais au bout d'un moment il faut peut être se poser des questions....
mais c'est tout le contraire :
les agents des collectivités ne travaillent que 32h par semaine, sans compter les jours du maire totalement illégaux, le rytme de travail est trés cool...les services sont désorganisés, redondances antre communes, communautés de communes... on ajoute une couche et on ne supprime rien dans les communes..les dépenses sont du saupoudrage à l'aveugle sans aucune mesure de performance, d'efficacité...on déroule projet parce qu'on a les subventions...utilité ? c'est pas le problème...
le public est un énorme gaspillage au niveau du tepmps de travail, de l'organsiation, de la dépense... et on a le record d'europe de dépenses publiques, d'afectifs, de résultats en pleine déroute...
un élève nous coûts 30% de plus que quantité de pays avec des résultats en berne !!! problème de moyens ? surement pas, 20 000 enseignents n'ont jamais enseigné !! planqués dans des rectorats, ministères, commissions théodules...
on a au moins 30% de gains possible sen effectifs et dépenses (pour se ramener au niveau de performance des autres pays) tout en améliorant la qualité du service...
et c'est ça qui va permettre de baisser les impôts et charges qui asphixient les ménages et les entreprises
il y a urgence, parce que la mauvaise dépense publique est un crime contre la société..mais effectivement ça ne perturbe ni les politiques ni les administratifs ...grave...
Peut-on encore croire au père Noël ?
Il faut que l'europe trouve les ressorts d'un Rebond dans toute l'union , du nord au sud. Nous pourrons croitre à 2.5% (on ne rêve plus des 3-4 d'antant) si tous les pays tirent dans le même sens c'est dire celui de la croissance économique. Ce n'est pas encore le cas car nous sommes dans une europe ou les nations préfèrent se faire concurrence entre elles plutôt que de coopérer , d'ou le mallstrom actuel
Rendez vous en mars pour la chute du PS et la mise au placard pour 20 and des menteurs malhonnêtes
Désolé
et dans ce cadre on ne voit pas bien comment ca peut se relever ( au passage la france a perdu 1/3 de ses exportateurs en 10 ans, alors ca fait sourire)
ah, si, ca doit etre le retour en grace de l'immobilier ' grace a la loi duflot'... parce que cote entreprises, on sait de quel cote ca va...
Mais vous avez sans doute raison, le FN a une solution miracle qu'ils gardent de cote pour quand ils seront élus.
N hésite pas ça fera un con en moins sur terre.
il est bien évident que les énarquies derrières leurs bureaux de sultan ne sauraient connaître les réalités, ils attendent septembre 2015 pour terminer leurs études qui seront d'or et déjà "datées" obsolètes lorsqu'ils les publieront.