Vers le déblocage de la deuxième partie des fonds du plan Paulson

La Maison Blanche va demander au Congrès de débloquer la deuxième partie des 700 milliards de dollars du plan Paulson. Le Sénat devrait se se prononcer pour dès jeudi.

Le Sénat se prononcera dès jeudi sur le déblocage de la deuxième partie du plan Paulson. Et le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a affirmé ce mardi que cette mesure devrait être adoptée par la chambre haute du Congrès américain. "Je pense que nous aurons les voix nécessaires. Je suis très confiant", a-t-il déclaré. Le texte devra ensuite passé devant la Chambre des représentants, qui avait rejeté en octobre une première version du projet.

Lundi, George Bush avait accepté d'engager, au nom de son successeur Barack Obama, les démarches nécessaires auprès du Congrès pour mobiliser les 350 milliards de dollars du second volet du plan de soutien au secteur financier. "Le président Bush a accepté la demande du président élu", avait indiqué ce lundi Dana Perino, porte-parole du président sortant. "Nous allons poursuivre nos consultations avec l'équipe de transition du président élu et avec le Congrès sur la meilleure manière de procéder".

Le plan Paulson est doté de 700 milliards de dollars. Il a été promulgué en octobre pour venir en aide au système financier, avec l'espoir de relancer le crédit pour stimuler l'investissement et la consommation dans une économie en récession. L'administration Bush a déjà utilisé la première tranche du plan, même si tous les fonds promis n'ont pas encore été dépensés. A la mi-novembre, Henry Paulson, secrétaire au Trésor, avait annoncé une pause jusqu'à la prise de fonctions de Barack Obama, le 20 janvier, dans l'utilisation des 700 milliards de dollars alloués par le Congrès .

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le déblocage du 2è plan urge tellement qu'il y a lieu de s'inquiété vraiment ! Naufrage ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Tous endettés les banques et les sociétés de crédits sont devenues frileuses. Les dépenses ne sont plus de mises. Le coup de frein est brutal. Notre édredon est plus confortable

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