Le pétrole reste au dessus des 50 dollars en Asie

Les prix du brut étaient légèrement en baisse ce vendredi en Asie mais restaient autour de 51 dollars après la hausse de jeudi consécutive à l'intervention de la banque centrale américaine.

Les prix du brut étaient orientés à la baisse vendredi dans les échanges électroniques en Asie. Toutefois ils se maintenaient autour de 51 dollars après la hausse de la veille consécutive à l'intervention de la banque centrale américaine. Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril reculait de 61 cents à 51 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril cédait, pour sa part,  41 cents à 50,26 dollars.

La veille, les cours du pétrole ont repassé au dessus de la barre des 50 dollars, au lendemain de l'annonce par la Réserve fédérale de la mise en place d'un programme de rachat des bons du Trésor, pouvant atteindre 300 milliards de dollars lors des six prochains mois. Cette décision, qui va provoquer une baisse des taux d'intérêt, a pesé évidemment sur le dollar. Celui-ci dévisse face aux principales devises, notamment face à l'euro, à plus de 1,37 dollar pour un euro.

Du coup, les prix du brut sont poussés à la hausse. Le baril étant libellé en dollar, le repli du billet vert le rend plus attractif pour les investisseurs étrangers. De quoi faire passer au second plan une possible nouvelle révision à la baisse des prévisions de demande mondiale de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), ainsi que la forte hausse des stocks américains en produits pétroliers.

A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a gagné 3,47 dollars à 51,61 dollars. C'est la première fois depuis début décembre que le baril de référence renoue avec le seuil des 50 dollars. Sur l'InterContinental Exchange, le Brent de la mer du nord a pris 3,01 dollars, à 50,67 dollars le baril.

Du côté des stocks américains, les réserves en pétrole brut ont progressé de 1,9 million de barils la semaine dernière. Les marchés s'attendaient à une hausse moins importante d'un million de barils. De leur côté, les stocks d'essence ont grimpé de 3,2 millions de barils, à la surprise des analystes. Ces derniers tablaient en effet sur une baisse de 1,2 million de barils. Enfin, les réserves en produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont augmenté de 100.000 barils alors que le consensus escomptait une hausse de 700.000 barils.

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Consommateurs attention danger ! Il faut économiser et économiser encore pour éviter toute remontée du baril de pétrole. Une remontée du baril accentuerait encore la crise qui risque de déboucher sur une guerre civile dans tous les pays. Par ailleur...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pffff, Quel commentaire assez nul, si le prix du pétrole ne remonte pas, les projets de forage vont s'arreter, et la pénurie sera pour 2013! Donc en attendant de trouver une autre source d'énergie, prenons notre mal en patience, mais n'emploie pas le...

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