"Il faut que les normes internationales du travail deviennent des critères de conditionnalité pour les activités économiques, monétaires et financières. Cela signifie que ces normes doivent être appliquées, contrôlées et faire l'objet de sanctions en cas de non respect. Il s'agit en particulier de la liberté d'association, la liberté de négociation, l'interdiction du travail forcée et du travail des enfants, la non discrimination dans l'emploi.

Il faut aussi, deuxième priorité, que les activités bancaires et financières soient décloisonnées et réglementées. Tout montre que sans l'intervention des pouvoirs publics et sans règle, la logique de marché est génératrice d'inégalités, d'exclusions et de crise".