Jean Peyrelevade, ancien président du Crédit Lyonnais, associé chez Banca Leonardo

Jean Peyrelevade revient pour La Tribune sur les enjeux du sommet du G20. Pour lui, la priorité est de "séparer les activités de marché risquées des banques".

"Il y a une chose à faire : rétablir le Glass Steagall Act. Il faut séparer les activités de marché risquées des banques comme les hedge funds, les LBO ou le trading pour compte propre, de celles liée au financement de l?économie, à travers les particuliers ou les entreprises. Les banques d?investissement doivent rester indépendantes et se refinancer exclusivement sur les marchés et non pas grâce aux dépôts des épargnants. Les crises de 1929 et 2008 ont eu lieu au moment où le Glass Steagall Act n?existait pas. Et sa mise en place n?a pas empêché la prospérité pendant les trente glorieuses. Mais cette décision ne sera jamais prise car le G20 n?en a jamais parlé. La prochaine crise est déjà en marche".

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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12/20: vision reductrice mais en partie vrai. à developper.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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En effet, cela paraît évident, alors pourquoi celà n'a-t-il pas été au moins proposé au G20 ? A aussi été évité le sujet de la monnaie de référence mondiale, pourtant demandé par la CHine et le Brésil. Il faudrait également réguler les marchés ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Volià un banquier qui a les pieds sur terre. C'est bien. Compte tenu de votre passé et de votre réseau, agissez en conséquence pour le prochain G20

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