Colette Neuville, présidente de l'ADAM (Association de défense des actionnaires minoritaires)

Collette Neuville appelle à "calculer les rémunérations variables des dirigeants des banques sur une période longue».

"La réforme la plus importante à engager est celle du métier bancaire, avec pour objectif de limiter le périmètre des risques pris par les banques, et de les faire supporter surtout par ceux qui les prennent. C'est pourquoi il conviendrait de séparer les banques de dépôt des banques d'affaires, de manière à ce que celles-ci soient seules à supporter les risques qu'elles prennent. Il serait également nécessaire de ne pas permettre aux banquiers d'échapper à la sanction suprême que constitue la faillite ou la nationalisation, à moins de payer des primes d'assurances à l'Etat-assureur. Ensuite, il faudrait exiger des ratios prudentiels plus élevés. Et enfin, calculer les rémunérations variables des dirigeants des banques sur une période longue, afin de tenir compte des conséquences des risques qu'ils auraient pris plusieurs années auparavant".
 

Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je ne vois pas comment on peut assurer le defense des petits actionnaires en souhaitant plus de FP ce qui n'est en aucun cas une garantie de solvabilité finale mais constitue à coup sûr un frein au developpement doublé d'un fort desavantage competiti...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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on ne peut quêtre d'accord avec vos propositions, les témoignages des autres banquiers qui défendent leur pré carré au détriment du monde productif justifient votre position.

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