"Le G20 doit sortir de l'ambiguïté sur l'avenir des normes prudentielles « Bâle 2 ». On serait tenté de se réjouir que le G20 oublie ces règles ruineuses pour les banques européennes mais un filon d'or pur pour les consultants, faussement scientifiques, dangereusement procycliques. L'impérieuse nécessité reste la mise en place de règles communes au moins aux Etats-Unis et à l'Europe pour avoir une régulation cohérente et efficace avec une concurrence saine. Les américains eux, sur l'air du « tout ça pour ça ! » remettent toujours à demain leur décision. Comment superviser mondialement le système avec des banques gérées en Europe avec le « machin » Bâle 2, aux USA avec le « rustique » Bâle 1 et peut-être demain avec un modèle à la sauce américaine « Washington 1.0 » ? L'épisode peu glorieux pour l'Europe de la gouvernance de l'IASB (autorité édictant les normes comptables) donne une idée sur ce qui pourrait arriver à Bâle 2. Ce qui n'est guère réjouissant."
Philippe Citerne, membre du conseil consultatif de Perella Weinberg Partners, ancien directeur général délégué de Société Générale
highlander
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A travers un discours aussi incompréhensible, je comprends la problématique du système bancaire et de la société générale, totalement décorellés de la réalité des marchés et de la vraie vie économique qui n'est pas que financière et spéculative.
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