Londres à l'assaut des pirates somaliens

La Grande-Bretagne s'est engagée mardi à apporter à la Somalie une aide en matière de communication radio pour lutter contre la piraterie maritime au large de ce pays de la Corne de l'Afrique.
Copyright Reuters

Londres a entendu l'appel de Mogadiscio. La Grande-Bretagne s'est engagée ce mardi à apporter à la Somalie une aide en matière de communication radio pour lutter contre la piraterie maritime au large de ce pays de la Corne de l'Afrique en voie de stabilisation après des décennies d'anarchie.

L'UE a promis 44 millions d'euros

Prenant la parole à l'ouverture d'une conférence internationale de donateurs internationaux pour la Somalie réunie à Londres, le Premier ministre britannique, David Cameron, a également annoncé une aide de dix millions de livres sterling (11,8 millions d'euros) pour aider la Somalie à développer ses forces armées ainsi que 14,5 millions de livres sterling (17,1 millions d'euros) pour doubler le nombre de ses policiers, former des magistrats ainsi que des avocats. Au total, l'Union européenne a promis pour aider Mogadiscio une enveloppe de 44 millions d'euros, dont plus de la moitié est financée par Londres. 
 

Cette annonce intervient au moment où la Banque mondiale vient de publier un rapport chiffrant le coût de la piraterie au large des côtes somaliennes à quelque 18 milliards de dollars (13,8 milliards d'euros) par an pour l'économie mondiale. Un chiffre vertigineux par rapport aux 53 millions de dollars (environ 40,5 millions d'euros) de rançons payées chaque année depuis 2005, toujours d'après les estimations de l'institution. Ainsi, "la piraterie coûte 300 fois plus cher à l'économie mondiale que le montant des rançons payées annuellement aux pirates", indique le rapport. 

Certes les activités des pirates ont fortement diminué cette année. Aucune attaque de navire n'a été répertoriée depuis janvier. Mais le pays n'arrive pas à endiguer ce phénomène. Et pour cause, les politiques de lutte contre la piraterie sont coûteuses à long terme. D'où la nécessité de faire appel à la communauté internationale, comme l'indiquait le rapport. Pour aider la Somalie, mais pas seulement. 
 

Lire aussi: Somalie: la piraterie saborde (un peu) l'économie mondiale

Commentaires 8
à écrit le 09/05/2013 à 14:43
Signaler
pourquoi ni va t on pas en faire autant que CAMERON car il n y a pas de raison lui y aile et que nous ne soyons pas presents dans tous les pays orientaux il y a une chose qui me dépasse mais cela peut etre pour les prochais mois car nous sommes toujo...

à écrit le 08/05/2013 à 13:59
Signaler
Ils feraient bien aussi de s'occuper des tricheurs anglais, tous ceux qui trichent à la City, par exemple ceux qui ont manipulé le Libor, les traders fous à la Abodoli, les 400 personnes d'AIG FInancial products à Londres qui ont fait 100 milliards d...

à écrit le 08/05/2013 à 13:51
Signaler
Pauvre Grande Bretagne, qui se morfond de ses gloires passées... Faudra-t-il envoyer la Légion pour réduire les pirates ?

à écrit le 08/05/2013 à 12:00
Signaler
Waouah, la GB offre une aide en communication radio... Impressionnant. La flotte britannique n'est vraiment plus ce qu'elle était... (Je ne parle même pas de la française, avec le CDG qui fait des ronds dans l'eau)

à écrit le 07/05/2013 à 20:41
Signaler
Mais qu'attend donc la France sur sa base de Djibouti qui est le plus beau balcon sur le golf d'Aden, théatre des opérations pirates. Peut-être pourrions-nous louer le site aux Anglais. Notre flotte se contente pour l'instant de secourir les touriste...

le 07/05/2013 à 21:55
Signaler
La France (ainsi que dautres bâtiments européens) est présente toute l'année au large des cotes somaliennes avec la mission atalante.

le 08/05/2013 à 9:17
Signaler
EioT ed xuavehc sed suon snoifém ; llawerif sed ecalp ne erttem ed spmet tiares li.

le 08/05/2013 à 9:39
Signaler
Heu ! me trompe je ou il s'agit d'une phrase inversée ?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.