Après avoir effacé à la baisse en janvier la barre des 10% de chômeurs, l'Italie continue d'enregistrer une baisse du chômage. En avril, celui-ci est tombé à 9,6%, son plus bas niveau depuis janvier 1993, date à laquelle le taux de chômage italien s'établissait à 9,2%. Ces résultats, s'ils montrent le dynamisme de l'économie italienne ces derniers mois - le PIB italien a progressé de 0,8% au premier trimestre de 2001 par rapport au quatrième trimestre de 2000 - sont également porteurs de quelques signes inquiétants. L'Istat, l'institut national de la statistique, précise que le nombre de personnes occupant un travail a en réalité reculé de 27.000 soit 0,1% en avril par rapport à janvier en raison surtout d'une baisse de l'emploi dans le nord (-0,3%), partie la plus riche d'Italie. Dans les régions du centre et du sud, l'emploi est stable ou progresse légèrement.En fait, l'économie italienne, qui fait mieux que les Douze sur le premier trimestre, devrait subir avec un décalage plus important les effets du ralentissement économique américain. Sans doute parce que les Etats-Unis ne représentent que 10% des exportations italiennes alors que l'Europe des Quinze compte pour plus de la moitié en volume. Pour le deuxième trimestre certaines statistiques laissent d'ailleurs prévoir une moindre performance. Ainsi en avril, la production industrielle a affiché une baisse de 1,9%.latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 7:35

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