Contrairement à ce qu'affirmait mercredi matin un magazine allemand, EADS estime que son horizon ne s'assombrit pas. Dans un communiqué succinct (voir ci-contre), le groupe européen affirme en effet qu'il maintient ses prévisions pour l'exercice en cours. "EADS attend un niveau de marge sur Ebit [proche du résultat d'exploitation] avant frais de recherche et développement du même ordre que celui de 2001", précise-t-il. En outre, les frais de recherche et développement de l'A380 augmenteront comme prévu.Dans un article sorti mercredi, Focus Money écrivait qu'EADS pourrait revoir à la baisse ses objectifs lors de la présentation des résultats 2001, le 18 mars prochain. Le groupe européen rétorque dans son communiqué que les informations de Focus Money sont "fausses, non basées sur des faits et trompeuses".Le groupe avait dévoilé une partie de ses perspectives lors de la présentation de son chiffre d'affaires annuel début février (voir ci-contre). Les chiffres de l'exercice passé ne sont bien évidemment pas encore connus de façon certaine. Mais EADS a indiqué que l'Ebit de 2001 était attendu en hausse "de 15%, voire même légèrement au-dessus". Il devrait donc ressortir proche de 1,61 milliard d'euros. Compte tenu du chiffre d'affaires de 30,8 milliards d'euros, cela représenterait un taux de marge voisin de 5,23%. Un niveau qui d'après le communiqué de mercredi devrait par conséquent se retrouver en 2002.Le titre s'est redressé après la publication du communiqué de la société, mais perd finalement 0,31% à 15,89 euros. Il enchaîne ainsi trois séances consécutives de repli. Depuis lundi, l'action a en effet subi quelques prises de bénéfices après un rebond de plus de 20% en deux semaines. A cela se sont ajoutées de nouvelles craintes sur la participation de l'Allemagne au programme Airbus A400M. Les Verts allemands pourraient en effet voter contre l'acquisition initialement prévue de 73 appareils de transport militaire. Or, l'accord de Berlin, qui permettrait de porter les commandes à 196 avions, est essentiel pour que le projet soit mis en chantier, car il n'est viable qu'à partir de 180 unités.latribune.frUne erreur s'est glissée dans l'article "EADS vise une marge d'exploitation stable en 2002" daté du 6 février 2002 et en lien ci-contre. La prévision de croissance de 15% en 2001 concerne bien l'Ebit et non l'Ebitda.

latribune.fr

20 Oct 2008, 4:52

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