General Electric parfaitement en ligne avec les pronostics

General Electric ne pouvait pas être plus précis. Alors que le conglomérat avait pronostiqué un bénéfice par action (BPA) de 31 cents pour le quatrième trimestre 2002, c'est exactement ce chiffre qu'il vient de publier. Il faut dire que la prévision était relativement récente. Après s'être déjà montré prudent lors de ses résultats du troisième trimestre, GE avait revu ses perspectives à la baisse en novembre dernier (voir ci-contre).La raison: une charge de 1,4 milliard de dollars destinée à la reconstitution des réserves de sa filiale de réassurance Employer Reinsurance Corporation (ERC). C'est donc, sans surprise, cette charge qui a pesé sur le résultat du quatrième trimestre, en repli de 21% à 3,1 milliard de dollars. Et ce, malgré une contribution toujours forte de NBC (301 millions de dollars) et une progression de 4% du chiffre d'affaires, à 35,4 milliards de dollars. La baisse de 3% dans les services financiers (due au repli des taux d'intérêts) a été compensée par une hausse de 8% dans l'industrie.Néanmoins, GE avait pris assez d'avance au cours des mois précédents pour terminer l'exercice 2002 avec des bénéfices en hausse. Ainsi, le groupe a pu passer la barre des 15 milliards de dollars de résultat net au cours de l'année. A 15,1 milliards, le bénéfice a progressé de 7% en un an. Ce qui correspond à un BPA de 1,51 dollar, un chiffre là encore parfaitement conforme aux attentes du groupe mais aussi de Wall Street."Je suis fier de la performance des équipes de GE dans un environnement aussi déprimé", se félicite Jeff Immelt, le président du groupe, qui ajoute que les divisions "power systems (turbines), NBC, financement commercial, financement à la consommation et systèmes médicaux ont connu une année record", tandis que l'on note "une performance remarquable du côté des moteurs d'avions et des services aéronautiques, dans une des pires années qu'a connu le secteur".Pour appuyer les propos de son président, le groupe évoque notamment dans son communiqué la hausse de 8% des revenus annuels dans l'industrie, avec une croissance à deux chiffres pour les turbines, NBC et les systèmes industriels. Au global, le chiffre d'affaires a progressé de 5%, à 131,7 milliards de dollars, avec une marge opérationnelle de 19,1%, en léger retrait par rapport à 2001 et reflétant la "pression continue sur les prix".Concernant l'avenir, aucun changement n'est à relever par rapport au discours qu'avait tenu le groupe en novembre. "Les différentes branches de GE ont renforcé leur 'leadership' en 2002, et sont bien positionnées pour réaliser une solide performance opérationnelle en 2003", insiste aujourd'hui Jeff Immelt. Pour cette année, le groupe vise donc toujours une hausse de son BPA comprise entre 3 et 13%. "La division 'power systems' va faire face à la dégradation des ventes de turbines à gaz attendue depuis longtemps aux Etats-Unis", conclut Jeff Immelt qui, en revanche, fonde ses espoirs sur les services énergétique, lesquels devraient afficher une croissance bénéficiaire supérieure à 20%.Dans la matinée à Wall Street, le titre ne profite guère de cette publication de résultats. Il cède 1,6%, à 24,63 dollars, tandis que le Dow Jones recule de 1,3%.
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