Sale temps pour AOL. La filiale d'AOL Time Warner aurait perdu plus d'un million d'abonnés depuis l'année dernière, lorsqu'a commencé un dramatique déclin. C'est en tout cas l'information rapportée par le Washington Post qui cite des sources proches du dossier. Si le fournisseur d'accès Internet n'a pas commenté l'information, il a avoué cette semaine lors d'une conférence de presse que l'érosion de sa base d'abonnés était plus grave qu'il ne l'attendait.Les internautes qui fuient AOL lui préfèrent des offres plus compétitives. Au niveau des offres bas débit tout d'abord. L'abonnement de base de 23,90 dollars par mois d'AOL est troqué contre les services à bas prix de fournisseurs d'accès Internet discount tels que United Online, qui possède NetZero et Juno, et dont la première offre d'accès au Web débute à 9,95 dollars par mois. Il n'y a pas que le bas débit qui pèche pour AOL. Les internautes préfèrent également adhérer à des services d'accès Internet à haut débit provenant directement d'opérateurs télécoms ou câblés. Selon Youssef Squali, analyste chez First Albany Corporation, la moitié des internautes quittent AOL pour du haut débit chez des opérateurs, tandis que 20% partent pour des offres alternatives moins chères. Afin de se relancer, le groupe va dépenser 35 millions de dollars de communication avec l'intention de séduire les clients, précise le Washington Post. Avec 26 millions de clients, AOL reste le premier fournisseur d'accès Internet américain. Mais depuis deux trimestres, le déclin de la base d'abonnés s'accélère. Selon le Washington Post, le nombre de personnes adhérant à ses services aurait diminué de 700.000 en à peine 6 mois. Et AOL devrait continuer de glisser sur cette pente savonneuse. Youssef Squali prévoit que la société perde des centaines de milliers de clients ce trimestre et plus d'un million en 2003.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:24

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