Les fêtes de Noël ont profité au groupe de distribution britannique. Marks & Spencer a annoncé mercredi une hausse de 8% de ses ventes au 3ème trimestre de son exercice - du mois d'octobre 2002 au 11 janvier 2003. A périmètre équivalent, la progression est de 7% sur cette période de 15 semaines. C'est un chiffre réconfortant pour le groupe, qui réalise une performance bien meilleure que prévu dans un contexte mondial de la distribution plutôt morose. Pendant cette période de Noël, les ventes d'articles généraux (vêtements, chaussures, cadeaux et articles pour la maison) ont augmenté de 8,5% à périmètre comparable, un chiffre supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur une progression située entre 6 et 8%. Toutefois, ces chiffres masquent des disparités en fonction des produits vendus. Les ventes de produits alimentaires se sont appréciées de 3,9%, alors que les analystes pariaient sur une hausse de 3 à 5%. La partie habillement, qui constituait le point faible du groupe, n'est pas sortie de l'ornière. De l'aveu même du groupe, les ventes n'ont pas atteint ses espérances, en particulier au mois de novembre. En conséquence, le coût des soldes du groupe aura augmenté cette année de 5% par rapport à l'an dernier. Pourtant, ces derniers mois, Marks & Spencer a fait de véritables efforts dans l'habillement. L'arrivée du styliste vedette George Davies, avec ses nouvelles collections beaucoup plus attrayantes, a considérablement dépoussiéré l'image de M & S qui n'offrait plus, ces dernières années, que des collections vieillottes et dépassées. Le nouveau directeur général du groupe Roger Holmes s'est montré optimiste pour l'avenir. "Nous avons de nombreuses opportunités de continuer à améliorer nos produits, le cadre de nos magasins et l'efficacité de notre groupe, sur un marché qui progresse désormais à un rythme plus normal", a-t-il indiqué.En fin d'après-midi, le titre Marks and Spencer baissait de 5,39 % à 305,62 pence à Londres.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:49

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