Consolidation à Wall Street

Les investisseurs ont opté pour la consolidation ce lundi, dans l'attente de plusieurs rendez-vous importants cette semaine et dans le sillage d'un rebond des cours du pétrole. La seule statistique du jour, celle de l'indice ISM manufacturier de novembre, n'a que peu influencé la tendance. En clôture, le Dow Jones cède 0,43% et le Nasdaq 0,9%.

Les grands indices new-yorkais ont consolidé en ce premier jour de la semaine, après leur forte progression de la semaine dernière. Ils avaient en effet progressé de plus de 2% au cours des dernières séances à la faveur d'anticipations de baisse des taux de la Fed le 11 décembre. Une journée de pause donc, alors que se profilent plusieurs rendez-vous importants au cours des prochains jours. Mercredi, les investisseurs seront très attentifs aux conclusions de la réunion de l'Opep, tandis que le conseil des gouverneurs de la BCE se réunit jeudi et que l'on surveillera bien entendu très attentivement le rapport de novembre sur l'emploi aux Etats-Unis vendredi. Une seule statistique était programmée ce jour, l'indice ISM d'activité manufacturière de novembre. Ressortie en légère baisse sur un mois mais légèrement meilleure qu'attendu, elle n'a guère influencé la tendance, tout comme les propos du Secrétaire général du Trésor Henri Pauson concernant un soutien accru aux propriétaires immobiliers en difficulté. Le rebond des cours du pétrole a également freiné la tendance.

En clôture, le Dow Jones cède ainsi 0,43% à 13.314,57 points, le S&P 500 perd 0,59% à 1.472,42 et le Nasdaq Composite 0,90% à 2.637,13 points.

Sur le plan économique, la croissance de l'activité manufacturière américaine a donc ralenti en novembre, l'indice de l'Institute for Supply Management (ISM) ressortant à 50,8, au plus bas depuis janvier, contre 50,9 en octobre. Les analystes tablaient néanmoins sur un repli plus marqué à 50,5 le mois dernier. Le sous-indice des nouvelles commandes s'est établi à 52,6, contre 52,5 en octobre, celui de l'emploi reculant de 4,2 points à 47,8, au plus bas depuis septembre 2003, et celui mesurant les prix payés ressortant à 67,5 points, contre 63.

Sur le marché de l'or noir, le baril de brut de qualité WTI livrable en janvier reprend 60 cents à 89,31 dollars après un recul de 9,47 dollars la semaine dernière, le plus fort jamais enregistré en cinq jours. Il s'inscrivait en recul en début de séance, avant que le ministre libyen du pétrole Choukri Ghanem estime que le marché du pétrole est bien approvisionné, et que l'Opep ne devrait ainsi pas augmenter sa production au cours de sa réunion mercredi, selon des propos relayés par l'AFP.

Du côté des valeurs, Activision bondit de 12,73% à 24,97 dollars. Le géant français des médias et des télécommunications Vivendi a annoncé la fusion de sa filiale Vivendi Games avec l'éditeur de jeux vidéo afin de former Activision Blizzard, qui sera le leader mondial du secteur. Selon les termes de l'accord, Vivendi apportera Vivendi Games, valorisée 8,1 milliards de dollars, plus 1,7 milliard de dollars en numéraire en échange d'une participation de 52% dans la nouvelle entité.

E*Trade Financial chute de 10,65% à 4,11 dollars. Banc of America a dégradé le titre du courtier en ligne de "neutre" à "vendre". L'intermédiaire a par ailleurs abaissé son objectif de cours de 9 à 2 dollars.

General Motors recule de 4,09%, à 28,61 dollars. Le constructeur automobile a annoncé une baisse de ses ventes en novembre alors que le consensus tablait sur une progression.

Metlife plie de 1,23% à 64,78 dollars. Le numéro un américain de l'assurance-vie a annoncé tabler sur une croissance de ses résultats au quatrième trimestre et pour l'exercice 2007. Metlife vise ainsi un bénéfice opérationnel compris entre 1,40 et 1,45 dollar sur les trois dernier mois de l'année et entre 6,04 et 6,09 dollars pour 2007, contre respectivement 1,44 et 6,10 dollars par titre attendus par les analystes. Metlife a par ailleurs annoncé un plan de rachat d'actions de 2,2 milliards de dollars.

Enfin, Citigroup baisse de 0,72% à 33,06 dollars. La première banque américaine devrait choisir son nouveau directeur général en interne et Vikram S. Pandit fait figure de favori, rapporte le New York Times en citant une source proche du dossier. Ancien de chez Morgan Stanley, M. Pandit a rejoint Citigroup en mai. Charles Prince a démissionné du poste de directeur général le 4 novembre.

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