Dimitri Medvedev, candidat de Poutine à la présidentielle de mars 2008

L'actuel premier vice-Premier ministre a le soutien de quatre partis qui ont totalisé 75% des voix lors des dernières élections législatives.

Le premier vice-Premier ministre russe Dimitri Medvedev, chef de file de l'aile "libérale" au Kremlin, sera le candidat du parti au pouvoir Russie unie pour l'élection présidentielle de mars 2008. "Je le connais très bien depuis dix-sept ans et ai travaillé avec lui pendant toute cette période, je soutiens complètement et totalement sa candidature", a déclaré Vladimir Poutine.

La candidature de Dimitri Medvedev, 42 ans, sera aussi soutenue par le parti pro-Kremlin Russie juste, le Parti agraire et la Force citoyenne. Avec Russie unie et ses 64%, les quatre partis ont totalisé 75% des voix aux législatives du 2 décembre. Ce qui fait de Dimitri Medvedev le très probable vainqueur de la présidentielle de mars 2008. Sa candidature serait officiellement entérinée le 17 décembre lors du congrès de Russie unie.

La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme à la Bourse de Moscou, qui a franchi un nouveau record. Dimitri Medvedev incarne l'aile "libérale" du régime, modérée dans ses critiques de l'Occident mais soucieuse de maintenir la stabilité, principal acquis de l'ère Poutine.

L'ancien juriste, qui a commencé sa carrière dans le sillage de Vladimir Poutine à la mairie de Saint-Pétersbourg dans les années 90, était l'un des prétendants les plus souvent évoqués pour succéder au chef de l'Etat russe en 2008. Il n'est pas membre de Russie unie, mais il n'a pas besoin d'appartenir à ce parti pour être son candidat lors de la présidentielle du 2 et du 23 mars prochains. Il a pris véritablement son envol lors de son passage à la tête de l'administration présidentielle et après sa nomination à la tête du conseil d'administration du géant gazier russe Gazprom.

Après près de huit ans au Kremlin, Vladimir Poutine ne peut, selon la constitution, se présenter à la présidentielle de mars. Mais plusieurs scénarios évoquent son retour possible à la présidentielle de 2012, voire bien avant lors d'un scrutin anticipé imposé à un président "technique". Dans l'intervalle, il a promis de rester influent à un poste qui reste à déterminer. L'idée d'une union entre la Russie et la Biélorussie dont il deviendrait le président est souvent évoquée.

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