Publicis fait beaucoup mieux que prévu en 2006

Le premier groupe publicitaire français a tiré son épingle du jeu en 2006. Son bénéfice net ressort à 443 millions d'euros (+15%) et sa marge opérationnelle à 16,3% contre 15,7% un an plus tôt. C'est nettement mieux que prévu par les analystes. Maurice Lévy, président du directoire de Publicis, nous déclare être extrêmement confiant pour 2007 et confirme viser 16,7% de marge opérationnelle pour 2008.

Le premier groupe publicitaire français Publicis annonce de solides résultats annuels. Le résultat net part du groupe s'inscrit à 443 millions d'euros en hausse de 15% sur le précédent. C'est beaucoup mieux que prévu par les analystes qui tablaient sur 415 millions. Même chose pour la marge opérationnelle qui progresse de 10% à 16,3% contre 15,7% en 2005. Les marchés escomptaient entre 15,6% et 15,9%.

"2006 a été une année formidable. Tout à bien marché", commente ce matin pour latribune.fr Maurice Lévy, président du directoire de Publicis. "Nous avions gagné beaucoup de budget en 2005. Ces derniers ont été très bien intégrés, ce qui me permet d'être extrêmement confiant pour 2007", poursuit encore Maurice Lévy.

En attendant, le groupe se félicite de la marge opérationnelle dégagée en 2006. La marge de 16,3% est "la plus forte du secteur au niveau mondial". "Cette progression, en avance sur notre plan de marche, est le fruit de la réduction globale des charges de fonctionnement du groupe, liée à la rationalisation de nos organisations et de la baisse du niveau d'amortissement", commente Maurice Lévy. Toujours très prudent, le président du directoire de Publicis confirme son objectif d'une nouvelle progression du taux de marge opérationnelle et vise 16,7% pour 2008, y compris après l'intégration de Digitas réalisé en début d'année 2007.

L'année 2007 devrait être "stratégique pour le groupe. Nous sommes à un tournant. Nous avons réalisé en début d'année l'acquisition de Digitas, spécialisée dans la communication numérique et interactive". A l'horizon 2010, Maurice Lévy s'est fixé deux grands objectifs: d'une part qu'un quart du chiffre d'affaires de Publicis provienne des marchés émergeants (contre 21% en 2006). D'autre part, que le secteur numérique représente 25% du chiffre d'affaires du groupe contre 7% en 2006 et 13 à 15% aujourd'hui après l'acquisition de Digitas.

Deux objectifs qui devraient s'accompagner de nouvelles opérations de croissance externe. D'autant plus que le groupe a une structure de bilan saine. Le free cash flow a progressé de 14% l'an dernier à 544 millions. L'endettement net moyen, qui avait atteint 925 millions d'euros en 2005, a été réduit d'un tiers pour s'établir à 636 millions et ce malgré le remboursement pour 200 millions de 80% des bons de souscriptions d'actions (BSA) émis lors de l'opération Bcom3 en 2002. Le ratio dette nette / fonds propres à 0,10 est resté au même niveau qu'à fin 2005.

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