Défaillances d'entreprise : coup de chaleur en août en France

Selon les statistiques de l'Insee publiées ce matin, le nombre de défaillances a progressé de 7% en août par rapport au mois précédent. Un mauvais chiffre qui ne remet pas en cause la bonne santé économique de la France. En rythme annuel, le nombre de défaillance à fin août à reculé de 6,6%.

Le nombre de défaillances d'entreprises jugées en France au cours du mois d'août 2006 a progressé de 7% par rapport au mois de juillet, atteignant 3.380 en données corrigées des variations saisonnières, selon l'Insee. Mais ce mauvais chiffre du mois d'août ne remet pas en cause la bonne santé économique de la France retrouvée notamment en 2006.

En effet, sur le trimestre de juin à août, le nombre de défaillances jugées est en baisse de 4,8% par rapport à la période correspondante de l'année précédente. Et surtout, en rythme annuel à fin août, le nombre de défaillances jugées affiche un recul encore plus fort, soit -6,6%, toujours par rapport à la période correspondante de l'année précédente.

Sur douze mois, le nombre de faillites a diminué dans tous les secteurs d'activité, en particulier dans les transports (-11,7%), les industries hors produits agricoles et alimentaires (-10,5%), l'immobilier (-8,3%), et les services aux particuliers (-6,6%). La baisse est de 6,5% dans le commerce, de 5,3% dans la construction et de 5,4% dans l'industrie agricole et alimentaire. Enfin, le nombre de défaillances a reculé de 4,5% dans les services aux entreprises.

Reste à savoir si l'embellie de l'économie française se poursuivra ou non en 2007. La cherté des prix du pétrole, le ralentissement du commerce mondial, la baisse attendue de la consommation en Allemagne, principal partenaire commercial de la France, après la hausse de 3 points de la TVA le 1er janvier dernier ainsi que le tassement de l'économie américaine constituent autant d'éléments qui pourraient ternir cette embellie. La hausse attendue des taux de la BCE devrait aussi entraîner l'appréciation d'un euro déjà fort - avec les conséquences que l'on sait sur la compétitivité des entreprises - et une augmentation du coût du crédit, toujours néfaste pour l'investissement.

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