La Banque de France reste optimiste sur la croissance

Selon l'enquête mensuelle de la Banque de France, le PIB devrait bien avoir augmenté de 0,6% au deuxième trimestre, l'acquis de croissance s'élevant à 1,6%. Les prévisions sont bonnes partout, sauf pour le secteur automobile. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat en charge des Affaires européennes, estime que l'euro fort pénalise l'export.

Optimisme de rigueur dans l'Hexagone, malgré l'appréciation continue de l'euro. La Banque de France (BdF) a confirmé sa prévision d'une croissance de 0,6% du PIB de la France pour le deuxième trimestre 2007 dans l'enquête mensuelle de conjoncture qu'elle a publiée ce vendredi. L'acquis de croissance pour 2007 à la fin du deuxième trimestre serait ainsi de 1,6%, précise la BdF.

L'enquête montre par ailleurs une stabilisation du climat des affaires, dont l'indicateur s'est établi à 108 en juin comme en mai. "Selon les chefs d'entreprise interrogés, l'activité industrielle a continué de progresser en juin", ajoute la BdF. "Les prévisions d'activité pour les prochains mois demeurent orientées à la hausse dans tous les secteurs, à l'exception de l'industrie automobile", poursuit-elle.

Selon la BdF, le courant de commandes nouvelles s'inscrit en hausse et les carnets de commandes restent jugés nettement supérieurs à leur niveau normal. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est légèrement accru et se situe à un niveau élevé, au-dessus de sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis sont proches de leur niveau désiré. Enfin, les prix des produits finis et des matières premières ont légèrement augmenté, et les effectifs ont légèrement diminué.

Par ailleurs, les autorités françaises ne s'inquiètent pas outre-mesure de la vigueur de l'euro. Pour le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, "l'euro présente certains avantages. Lorsque l'on voit la nouvelle flambée des prix du pétrole qui a des conséquences sur les tarifs aériens, avoir une monnaie forte protège des importations et les rend moins chères. En revanche (...) un euro fort pénalise et n'est pas une bonne nouvelle pour les entreprises qui exportent et qui produisent sur place", a-t-il commenté ce vendredi matin sur LCI.

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