Prises de bénéfices à Paris

La Bourse de Paris termine la journée dans le rouge. Elle est repassée en dessous de la barre des 6.100 points. Le CAC 40 cède ce soir 0,63% à 6.059 points. La séance a été marquée par des prises de bénéfices, la déprime des valeurs énergétiques mais aussi par le bon dynamisme de Carrefour.

Les spéculations vont bon train après une réunion ce matin à l'Elysée sur le dossier Gaz de France/Suez. Toutes les options ont été examinées. Mais selon les syndicats, le scénario d'un rapprochement entre EDF et Gaz de France a été écarté. Résultat, EDF signe ce soir la plus mauvaise performance du CAC, avec une baisse de 3,7% à 77,52 euros. Gaz de France est aussi dans le rouge, avec -1,07% à 37,85 euros. Suez, avec qui Gaz de France doit fusionner, cède 0,7% à 42,12 euros.

Renault est également en baisse, de 2,35% à 117,67 euros. Le marché sanctionne le recul de 3,8% de ses ventes mondiales au premier semestre. Son concurrent Peugeot est aussi dans le rouge, de 1,06% à 61,44 euros. Toujours dans le secteur automobile, Michelin est également en panne, cédant 1,16% à 103,64 euros.

Baisse pour Accor, de 1,2% à 70,80 euros. Un repli logique après l'envolée hier de plus de 10% du titre après la montée du fonds Colony à son capital et le rachat de la chaîne hôtelière Hilton par le fonds Blackstone.

Nets reculs aussi pour la foncière Unibail, de 2,53% à 186,05 euros, et pour Schneider Electric, à cause d'une moins bonne recommandation de la part de JP Morgan: -2,31% à 103,90 euros.

Au chapitre des hausses, Carrefour signe la meilleure performance du CAC, avec +2,80% à 54,23 euros. Le titre profite d'une meilleure recommandation de la part de Merrill Lynch mais également de rumeurs persistantes sur un possible désengagement de la famille Halley du capital du groupe.

Progression pour EADS. Le titre gagne ce soir 0,2% à 24,10 euros. Le fonds d'investissement de Dubai s'est offert 3,12% du capital d'EADS.

Le dollar gagne un peu de terrain face à l'euro après la décision de la Banque Centrale Européenne de ne pas modifier son principal taux directeur. Les cours du brut sont toujours sous tension malgré une hausse inattendue des stocks hebdomadaires de pétrole. Le baril de Brent se traite à 74 dollars et le WTI à 71,3 dollars.

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