Jean-Claude Trichet veut plus de transparence sur le marché

Le président de la Banque centrale européenne veut une plus grande transparence du système financier. Pour lui la transparence relève de la responsabilité du secteur public et du secteur privé.

Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, a demandé ce dimanche davantage de transparence du système financier, sans pour autant que le secteur public doive imposer une lourde règlementation pour y parvenir.

Dans un discours prononcé à la réunion annuelle de l'Institut de la finance internationale, Trichet a déclaré que l'on avait tiré les leçons des récentes turbulences sur le marché financier et que des initiatives étaient en cours aux niveaux européen et international pour trouver des solutions.

"Tout en étant fermement convaincu que des progrès devraient être faits en ce qui concerne l'introduction de la transparence en différents domaines du système financier global, je suis aussi cnvaincu que nous n'avons pas besoin d'une règlementation publique très lourde pour parvenir à nos objectifs", a commenté le président de la Banque centrale européenne.

Les normes et les codes internationaux admis ont joué un rôle important dans la prévention des crises financières, en partie parce qu'ils ont rendu les institutions, les marchés, les infrastructures et les politiques plus transparents, a souligné Trichet. Mais ces codes ne doivent pas nécessairement être fixés et mis en oeuvre uniquement par les autorités publiques, a-t-il ajouté.

"En fait, il ne fait aucun doute qu'assurer la transparence et un flux approprié d'informations relève de la responsabilité à la fois du secteur public et du secteur privé", a dit Trichet.

Selon lui, une application efficace des normes de Bâle II destinées à mieux appréhender les risques bancaires, jetterait une base saine à la supervision bancaire, mais il est possible que certains amendements soient nécessaires à la lumière des récentes turbulences.

Par ailleurs, Jean-Claude Trichet avait indiqué, samedi 20 octobre, que l'augmentation du pétrole et des matières premières en général retenait l'attention des institutions financières internationales. "Nous avons tous noté dans les organisations internationales que les augmentations récentes des prix du pétrole, des matières premières en général, et de l'ensemble ce que nous observons sur les prix agricoles étaient à prendre en considération", a déclaré Jean-Claude Trichet à des journalistes.

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