Nicolas Sarkozy s'engage à donner les moyens nécessaires pour la sécurité du pays

A la veille du 14 juillet, Nicolas Sarkozy s'est engagé ce vendredi à donner "les moyens nécessaires" pour garantir la sécurité de la France et à déclencher le feu nucléaire si "les intérêts vitaux" du pays étaient menacés, lors d'une visite de la base de l'Ile Longue dans la rade de Brest.

"Vous êtes l'assurance-vie de la France", a lancé le président de la République aux personnels réunis dans la grande base sous-marine française, sanctuaire des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), après avoir visité le Vigilant, dernier-né des quatre SNLE, entré en service en 2005. "J'ai voulu, deux mois après ma prise de fonctions, passer un moment au sein des armées françaises et j'ai pensé que c'était une bonne idée de venir ici chez ceux qui portent, qui incarnent la dissuasion", a souligné le président.

La dissuasion nucléaire française repose sur les sous-marins de la force océanique stratégique stationnés à l'Ile Longue, ainsi que sur les forces aériennes stratégiques. Nicolas Sarkozy s'est d'ailleurs rendu, un peu plus tôt, sur la base de Landivisiau (Finistère) où lui ont été présentés avions et systèmes d'armes. Le nombre exact de têtes nucléaires dont dispose la France est "secret défense" mais, selon des sources concordantes, elles seraient de l'ordre de 200 à 300.

En dépit d'un contexte budgétaire tendu, le président s'est engagé à donner "les moyens nécessaires pour que la sécurité de la France, en toutes circonstances, soit garantie. C'est mon premier devoir et c'est donc ma première priorité", a-t-il affirmé. Il avait affirmé fin juin au Salon du Bourget sa volonté d'une "remise à plat" de tous les grands programmes militaires. Si ceux-ci devaient tous être menés à bien, les investissements devraient augmenter de quelque 6 milliards d'euros par an.

Parmi les grands programmes figure le second porte-avions qui devrait être construit en collaboration avec les Britanniques. La Marine, comme l'ensemble des militaires, attend avec impatience les derniers arbitrages sur ce dossier emblématique. Une décision définitive sera prise entre la fin de l'année 2007 et le début de l'année 2008, a déclaré mercredi le ministre de la Défense, Hervé Morin.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.