La Bourse n'apprécie pas les résultats 2006 de Seb

L'an dernier, son bénéfice a baissé de 13,7% à 88 millions en raison de provisions liées à des restructurations en France pour un montant de 66 millions. Malgré un contexte monétaire difficile, le groupe estime pouvoir améliorer sa marge opérationnelle en 2007 (9,9% en 2006) et vise une nouvelle croissance organique de ses ventes. Le titre plonge de près de 5% à l'ouverture.

Le bénéfice net du groupe français Seb accuse une baisse en 2006 de 13,7% à 88 millions en raison de provisions liées à des restructurations en France, mais le fabricant de petit électroménager table sur une amélioration de sa rentabilité en 2007. "Le résultat net est en baisse, comme prévu, du fait de charges de restructuration plus lourdes qu'en 2005", explique le groupe dans son communiqué.

La Bourse de Paris apprécie peu : ce mardi matin, à l'ouverture, le titre Seb plonge de 4,8% à 128,50 euros

Seb avait annoncé en janvier 2006 la suppression de 890 emplois avec la fermeture, dans les deux ans à venir, de trois sites en France, Le Syndicat-Vecoux (Vosges), Fresney (Sarthe) et Dampierre (Jura), mettant en avant ses difficultés face à la concurrence chinoise. Il a depuis trouvé des repreneurs pour les sites des Vosges et du Jura. Cette restructuration en France s'est traduite par une provision de 66 millions d'euros.

Le résultat d'exploitation est lui aussi en baisse, de 15,8% à 154 millions d'euros. La marge opérationnelle est passée de 10,8% en 2005 à 9,9% en 2006. Le chiffre d'affaires, publié mi-janvier, a progressé de plus de 7% (+5,4% en organique) à 2,65 milliards d'euros, tiré notamment par l'Amérique du Sud, l'Asie et l'Europe de l'Est, régions sur lesquelles le groupe mise pour se développer.

Au chapitre des perspectives, Seb "entend confirmer, voire améliorer, ses performances européennes et poursuivre son développement international, notamment en Chine". Il a annoncé en août le rachat dans ce pays pour environ 240 millions d'euros de Supor Cookware (articles de cuisine), pour lequel il attend encore l'autorisation des autorités.

Le groupe compte en 2007 poursuivre "ses actions en vue d'améliorer ses marges" et, bien que l'année "s'ouvre dans un contexte encore marqué par la faiblesse de nombreuses devises face à l'euro et par des prix élevés des matières premières", il "vise une nouvelle croissance organique, une progression de la marge opérationnelle et la poursuite du désendettement".

"Confiant dans sa capacité à relever ces défis", Seb proposera à sa prochaine assemblée générale un dividende de 2,55 euros par action (+6,3%).

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