La mise en Bourse de Bureau Veritas se précise

Bureau Veritas, détenu à 99% par Wendel, doit être introduit en Bourse au cours du dernier trimestre 2007. Le président de la société, Franck Piedelièvre, a présenté ce mercredi matin l'opération.

Le groupe d'évaluation de conformité dans le secteur certification de qualité, d'hygiène, de sécurité et d'environnement (QHSE), Bureau Veritas, a annoncé ce mercredi avoir enregistré son document de base auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Il s'agit de la première étape du processus d'introduction en bourse du numéro deux mondial des services QHSE (numéro 1 mondial hors inspection et tests de matières premières), une introduction prévue pour le dernier trimestre de l'année.

Sans donner davantage de précisions, Franck Piedelièvre, président du directoire de Bureau Veritas, a indiqué que l'introduction en bourse se ferait via une cession d'actions portant sur une minorité du capital. L'actionnariat devrait rester en l'état actuel à plus de 50%. Une telle opération vise "à donner plus de visibilité à notre groupe, afin notamment d'attirer de nouveaux talents en s'imposant comme une société référence", explique Franck Piedelièvre.

La fidélisation des personnels - y compris via des systèmes d'actionnariat salarié et de stock-options que la mise en Bourse facilitera - est un des objectifs majeurs de l'entreprise. Son "turn-over" (taux de rotation des salariés entre embauches et départs) est de 15%, taux relativement élevé pour une firme qui compte atteindre le nombre de 30.000 collaborateurs à la fin 2007 et recrute désormais 3.000 à 4.000 personnes par an.

L'argument que Bureau Veritas compte vendre à la Bourse, c'est celui de sa croissance (son chiffre d'affaires a quintuplé en douze ans, il approchera les 2 milliards d'euros à la fin de cette année), de son internationalisation (700 bureaux aujourd'hui dans le monde, plus de 3.000 collaborateurs en Chine, 1.000 au Brésil, 800 en Inde... mais des faiblesses en Allemagne et au Japon qui ont du mal à ouvrir leurs marchés), et de sa rentabilité avec une marge opérationnelle de 14,5% en 2006, un cash-flow avant impôt de 350 millions d'euros pour un besoin en fonds de roulement réduit à quelques jours de chiffre d'affaires.

Le groupe veut enfin vendre ses compétences, dans ses métiers de certification, d'évaluation de conformité, de formation et de conseil, avec aujourd'hui d'importants axes de développement dans de grands secteurs porteurs tels l'environnement et l'énergie, "de l'éolien au nucléaire", souligne Franck Piedelièvre.

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