La Bourse de Paris franchit le seuil des 5.700 points

Nouvelle performance de la Bourse de Paris, qui a dépassé aujourd'hui la barre symbolique des 5.700 points. Ce niveau n'avait pas été atteint depuis mai 2001. Le CAC 40 clôture en hausse de 0,46% à 5.703 points, avec Alstom en tête de l'indice grâce à une progression de 3,71%. Dans le sillage du marché parisien, les principales places financières européennes ont flirté avec leurs plus hauts niveaux depuis six ans.

La Bourse de Paris a enfin franchi le seuil des 5.700 points, sur lequel elle butait depuis la fin de la semaine dernière, renouant ainsi avec son plus haut niveau depuis mai 2001. Le CAC 40 clôture la journée en hausse de 0,46% à 5.703 points. Dans leur ensemble, les places financières européennes ont été portées aujourd'hui par une série de résultats favorables publiés par les sociétés, retrouvant des sommets qu'elles n'avaient plus atteints depuis six ans.

Le Footsie londonien a progressé de 0,37%, tiré en particulier par les valeurs minières. A Francfort, le Dax a de son côté gagné 0,58%, passant au-dessus des 6.900 points, grâce aux progressions de Siemens et d'Infineon. Madrid et Bruxelles ont pour leur part clôturé sur de nouveaux records.

Sur le plan macro-économique, les investisseurs ont également apprécié la qualité des indicateurs annoncés outre-Atlantique. Les gains de productivité aux Etats-Unis ont été nettement supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre, tandis que la hausse des coûts a ralenti en fin d'année.

Alstom en tête du CAC

A la clôture du marché parisien, c'est Alstom qui réalise la meilleure performance du CAC 40 avec un titre en hausse de 3,71% à 99,30 euros. Selon une étude de la banque HSBC, Bouygues, qui est le premier actionnaire d'Alstom, serait prêt à payer jusqu'à 110 euros par titre pour en prendre le contrôle total. L'action Bouygues ne souffre pas de ces rumeurs et gagne même 0,19% à 53,10 euros.

EDF est bien orienté. L'électricien s'adjuge un bond de 2,91% à 56,60 euros. Bien qu'EDF ait démenti, le marché spécule sur une offre de sa part sur son concurrent espagnol Iberdrola. Par ailleurs, EDF a annoncé qu'il se retirait du marché mexicain. Dans le secteur de l'énergie, on retrouve également Gaz de France dans le vert. Le titre gagne 1,57 % à 34,89 euros. Suez, avec qui il est censé fusionner, progresse de 0,78%.

Le secteur des technologies était particulièrement bien orienté aujourd'hui. Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics prend 2,22% à la clôture tandis que la société de services informatiques Capgemini gagne 1,96% à 48,99 euros.

Net rebond pour Publicis, dont le titre grimpe de 4,95% à 34,80 euros. Le groupe a dégagé en 2006 un chiffre d'affaires de 4,38 milliards d'euros, en hausse de 6,3%. Il se dit confiant sur son niveau de marge opérationnelle et de résultats net pour son exercice 2006. Hausses également pour Accor (+2,46%) et Thomson (+1,37%).

Peugeot plombé par le recul de son bénéfice

Peu de baisses significatives à noter aujourd'hui. On retiendra principalement l'éditeur de logiciels Business Objects qui affiche un des plus forts reculs du SRD. Son action dévisse de 2,01% à 29,80 euros. Le marché sanctionne la baisse de son bénéfice net annuel de 19%.

PSA Peugeot Citroen finit lui aussi la journée dans le rouge en repli de 0,48% à 51,90 euros. Son bénéfice net a baissé de plus de 82% à 176 millions d'euros et sa marge opérationnelle de plus de 42% à 1,1 milliard d'euros. Dans son sillage, sa filiale d'équipements automobile Faurecia est elle aussi mal orientée et cède 1,49% à 52,80 euros. Faurecia a annoncé aujourd'hui la nomination de Yann Delabrière au poste de PDG. Il remplace Grégoire Olivier qui est nommé au directoire de PSA.

Pour finir, Sanofi-Aventis accuse une baisse de 0,66% à 67,80 euros, tout comme Vivendi qui abandonne 0,63% à 31,33 euros.

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