L'ABC du dessin

A l'occasion de la semaine du dessin, tout ce qu'il faut savoir sur cet art.

- Aquarelle : Peinture constituée de pigments et d'un liant, souvent de la gomme arabique, que l'on dilue dans plus ou moins d'eau, pouvant devenir un lavis. Proche de l'aquarelle, la gouache est plus couvrante car on y a ajouté un composant crayeux. Facile à transporter, destinée à de petits formats, l'aquarelle est à la base de nombreux carnets de voyages.

- Contre-épreuve : Reproduction imprimée d'un dessin le plus souvent à la sanguine, parfois à la pierre noire. Elle s'obtient en appliquant sur le dessin préalablement mouillé à l'envers un papier lui-même humidifié et en passant les deux feuilles sous une presse taille-douce. Watteau utilisait cette technique pour obtenir des études des deux cotés. Le prix d'une contre-épreuve vaut généralement un quart de l'original. - Crayon : Mélange de graphite et d'argile, mis au point par Nicolas Conté en 1795, il remplace le graphite pur (ou plombagine) venu essentiellement d'Angleterre, que l'on appelle aussi mine de plomb.

- Croquis : A l'instar des esquisses et ébauches, dessins souvent très rapidement exécutés à main levée, dont la valeur dépend surtout du thème retenu. Certains artistes en ont réalisé des milliers, par exemple Géricault.

- Encre : Ce mélange d'eau, de suie et de gomme laque, peut être "de Chine" s'utilise avec le plus souvent avec une plume voire un pinceau. Aujourd'hui, on trouve des bâtonnets solides de nombreuses couleurs que l'on dilue dans l'eau, une technique importée d'Asie (calligraphie).

- Estompe : Travail du dessin obtenu par étalement du crayon ou du fusain par une peau, un coton ou du papier enroulé, utilisé comme un tampon afin de dégrader les pigments.

- Fusain : D'origine japonaise cette technique utilise un charbon de bois d'un arbuste. En Europe, il s'agit souvent d'une branche de saule ou un cep de vigne carbonisé, destinée aux esquisses. Cette technique demande un bois tendre car le trait reste bien noir et permet les ombrages, contrairement au bois sec. Aujourd'hui, on trouve des bâtons de fusain compressé et du fusain noir, (mélange de noir de fumée et d'argile). Certains peintres fixent le dessin au fusain à l'aide d'une laque ou d'une gomme à base de résine afin que le carbone ne se décolle pas du papier. Un pinceau trempé dans la térébenthine donne un effet de lavis.

- Lavis : Technique de peinture qui n'utilise qu'une seule couleur diluée, le plus souvent de l'encre de Chine passée au pinceau. Le lavis nécessite un papier peu glissant et très blanc.

- Mine de plomb : Bâton de graphite plus ou moins mélangé à un oxyde de plomb qui donne des traits assez légers, souvent utilisé pour un travail de première ébauche. - Pastel : Petit bâton composé de craie de pigments en poudre agglomérée qui se dépose en une très fine couche sur le support papier. Pour atténuer son effet poudre et le rendre moins fragile, on utilise un fixateur.

- Pierre noire : Outil de dessin sombre, souvent accompagné de rehauts blancs, fait à base de schiste argileux, donnant un trait gras.

- Sanguine : Craie de couleur rouge faite d'argile, d'oxyde de fer (hématite rouge), très en vogue au XVIème siècle, utilisée notamment dans de nombreux ateliers italiens pour les études, surtout de nus.

- Sépia : matière colorante brunâtre secrétée par la seiche utilisée comme une encre.

- Trois crayons : Utilisation dans le même dessin de la craie blanche, de la sanguine et de la pierre noire.

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