Au regard des pertes affichées en France par les trois majors du tourisme français, les conclusions de cette première étude conjointe du CETO et de KPMG ont de quoi surprendre : en 2007, les voyagistes ont amélioré leur résultat d'exploitation.
René-Marc Chikli, président du Ceto, explique que l'augmentation du chiffre d'affaires des professionnels du secteur de 2,3% s'est répercuté directement sur le niveau de marge brute qui est ainsi en augmentation de 0,7 point.
En moyenne, cette marge brute ressort désormais à 20,2% du chiffre d'affaires en moyenne pour les principaux acteurs du secteur. Mais en fonction des groupes, l'amplitude des variations est forte. Les meilleurs d'entre eux affiche une marge de 29,7%, tandis que la lanterne rouge du secteur, dont le nom n'est pas communiqué, ne dégage que 12,4%. De même, la marge d'exploitation des groupes étudiés s'étale entre 7,4% des ventes et -5,2%.
L'étude de KPMG explique que "les plus forts taux de marge sont généralement constatés chez les tour-opérateurs spécialisés, générant un chiffre d'affaires plus faibles mais à forte valeur ajoutée, alors que les marges les plus faibles en pourcentage sont constatées chez les tour-opérateurs ayant les plus grosses contributions au chiffre d'affaires".
Cette étude souligne également le poids des coûts de distribution. Certes, ces derniers restent stables à 9,4% des ventes. Les coûts de fonctionnement des agences aux marques des voyagistes, assimilables à de la distribution en direct, s'élève à 2,2%. Tandis que les agences de voyages, distributrices des voyages, perçoivent 6,5% du chiffre d'affaires de ces groupes, auxquels s'ajoute 0,7% de super commissions.
Enfin, la masse salariale est passée de 4,5% du chiffre d'affaires en moyenne en 2006 à 4,6% en 2007.
Les tour-opérateurs améliorent leurs ratios financiers
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