Grèves en vue dans les hôpitaux

L'ensemble des agents des hôpitaux sont appelés à se joindre au mouvement de grève des fonctionnaires prévu pour le 24 janvier. Et d'ici là, les médecins urgentistes et les anesthésistes devraient faire grève le 17 janvier.

Les agents de la Fonction publique hospitalière sont désormais appelés par la quasi-totalité des syndicats à faire grève le 24 janvier, comme l'ensemble de la Fonction publique, a annoncé mardi la CGT Santé et Sociaux.

Selon la secrétaire générale de cette fédération, Nadine Prigent, qui répondait à l'Agence France Presse, "l'ensemble des syndicats, à l'exception, pour l'instant de la CFDT, appellent les agents de la Fonction publique hospitalière à faire grève le 24 janvier".

Les agents de la Fonction publique et de l'Education nationale sont eux aussi appelés à la grève ce jour-là pour obtenir des hausses de salaires et protester contre les suppressions de postes.

L'ensemble des syndicats d'agents hospitaliers non médicaux (infirmières, sages-femmes, cadres etc.) ont par ailleurs commencé mardi après-midi une série de discussions avec la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, concernant le paiement des RTT accumulées sur des comptes épargne temps (CET) par les agents. Deux nouvelles réunions sont prévues les 10 et 22 janvier, a précisé Mme Prigent à l'AFP à l'issue de cette première rencontre.

Par ailleurs, le président de l'association des urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, a estimé mardi que le "conflit était en train de se cristalliser" et a envisagé qu'une grève des soins non urgents puisse avoir lieu chez les urgentistes et anesthésistes le 17 janvier.

"Une décision en ce sens devrait être prise vendredi à Paris lors d'une assemblée générale regroupant l'ensemble des délégués" des quatre syndicats déjà en grève (Amuf, Samu de France, SNphar, Smarnu), a déclaré le président de l'Amuf à l'AFP en marge d'un point presse à Paris aux côtés notamment du Dr Michel Dru, président du SNphar (anesthésistes-réanimateurs).

"Le 17, avec les anesthésistes, on va dire aux gens que ceux qui viennent sur leurs deux pieds aux urgences retourneront vers des cabinets de médecine de ville", a déclaré à l'AFP M. Pelloux. "On fera une grève du zèle au niveau des urgences, les codifications, la paperasserie, on ne les fera pas, on peut aussi envisager que les soins soient gratuits pour les malades graves, on peut envisager que ceux qui ne sont pas graves soient réorientés vers un généraliste", a-t-il dit.

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