Blue Capital monte à 13,55% du capital de Carrefour

Le premier actionnaire du distributeur a encore augmenté encore sa participation ce vendredi, d'après un avis de l'Autorité des marchés financiers. Elle se monte désormais à 13,55% contre 10,7% il y a deux jours. Hier, jeudi, Blue Capital avait déjà relevé sa participation à 12,9%.

Blue Capital qui réunit Sébastien Bazin (Colony Capital) et Bernard Arnault, est monté à 13,55% du capital de Carrefour. Blue Capital a fait cette annonce dans un communiqué publié à 18 heures. Le premier actionnaire du distributeur détenait auparavant 10,7% du capital, il a déjà relevé sa participation à 12,9% du capital hier.

Carrefour doit tenir le 28 juillet une assemblée générale extraordinaire qui doit entériner un changement de statut de gouvernance. Le distributeur doit devenir une société avec conseil d'administration et non plus à conseil de surveillance et directoire. Les actionnaires seront ainsi appelés à voter pour Amaury de Sèze, actuel président du conseil de surveillance, au poste de président du conseil d'administration, et pour José Luis Duran, qui devrait devenir directeur général.

Cependant, l'avenir est plus qu'incertain pour le PDG du distributeur, José Luis Duran. Selon des informations de la Tribune parues jeudi, ce dernier pourrait être en effet évincé de la présidence du groupe Carrefour. Sébastien Bazin et Bernard Arnault envisageraient une alternative à José Luis Duran. Le nom de Thierry Breton, ancien ministre de l'Economie et ex-patron de France Télécom, est évoqué pour le remplacer.

Colony Capital chercherait notamment à placer à la tête du groupe un nouvel homme pour atteindre l'objectif de 70 euros par action (le cours évolue ce jeudi autour des 33 euros). Le fonds américain souhaiterait que le nouveau patron valorise plus rapidement le groupe, quitte à céder des activités à l'étranger, dont les magasins chinois et brésiliens.

Cependant, Bernard Arnault, patron de LVMH, serait moins pressé à valoriser les actifs de Carrefour. Le patron du groupe Arnault chercherait plus à se concentrer sur les performances opérationnelles du distributeur, en difficultés sur son réseau hypermarchés en France.

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