L'Iata prévoit 5,2 milliards de dollars de pertes en 2008 pour les compagnies aériennes

Le prix élevé du pétrole et la conjoncture morose handicapent fortement le secteur aérien. C'est surtout l'Amérique du Nord qui souffre.

L'industrie du transport aérien souffre toujours du ralentissement économique mondial. Ce secteur va afficher des pertes de plus de 5 milliards de dollars pour 2008, essentiellement en Amérique du Nord, a estimé ce mercredi l'association du transport aérien international (Iata). "La situation demeure morose. Le prix élevé du pétrole et une demande en baisse forment une combinaison toxique qui empoisonne la rentabilité de l'industrie. Nous anticipons des pertes de 5,2 milliards de dollars américains cette année ", a déclaré Giovanni Bisignani, directeur général de l'Iata, cité par l'AFP.

L'Iata indique avoir réalisé son estimation dans l'hypothèse d'un prix du baril de brut à 113 dollars. Certaines régions "réaliseront un modeste profit, mais l'impact négatif de la crise est universel", a précisé Giovanni Bisignani. Selon l'Iata, les transporteurs nord-américains seront les plus touchés par la crise avec des pertes prévues de 5 milliards cette année (Retrouvez le communiqué de l'Iata sur ses prévisions en cliquant ci-contre à droite dans l'espace : "pour aller plus loin").

L'organisation fait aussi état d'un net ralentissement de la demande en juillet. La croissance de la demande de trafic passagers a chuté de 1,9% en juillet, le taux le plus bas en cinq ans. De son côté, la demande dans le secteur du fret a diminué de 1,9% par rapport à 2007, ajoute l'organisation, en précisant que les transporteurs d'Asie-Pacifique, acteurs les plus importants sur le marché du fret, ont été durement touchés avec une diminution de 6,5%.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.