A suivre aujourd'hui le titre EADS, qui cède 0,46% à 14,94 euros. L'Autorité des Marchés Financiers a confirmé ce matin les soupçons de délits d'initiés et d'informations trompeuses sur le retard de livraison de l'Airbus A380. Plusieurs griefs ont été notifiés à plusieurs personnes dans le cadre de cette enquête. L'un des grands actionnaires d'EADS, le groupe Lagardère, est en légère hausse de 0,12% à 47,42 euros.

A suivre également le secteur bancaire. Les mauvaises nouvelles pleuvent ce matin. La banque suisse UBS a annoncé une nouvelle dépréciation d'actifs de l'ordre de 19 milliards de dollars. Du coup, au premier trimestre, UBS finira en perte de 12 milliards de francs suisses. Le patron de la banque Marcel Ospel a demandé à ne pas être reconduit à son poste. En Allemagne aussi cela ne va pas fort. Deutsche Bank a prévenu que les résultats du premier trimestre allaient être pénalisés par 2,5 milliards d'euros de dépréciations sur des produits financiers. Malgré ces annonces, les valeurs bancaires françaises résistent. La Société Générale gagne 2,49% à 63,50 euros. C'est même la meilleure performance du CAC. Le Crédit Agricole progresse de 2,14% à 20,02 euros, Dexia de 0,83% à 18,18 euros, BNP Paribas de 1,84% à 65,07 euros.

Pernod Ricard reprend un peu du terrain perdu après avoir cédé hier plus de 4%. Les analystes lui reprochaient hier le prix payé pour l'acquisition d'Absolut. Le titre prend 0,87% à 65,75 euros malgré l'abaissement de sa note par l'agence Standard&Poor's.

Le secteur automobile est quasi-stable alors qu'on attend à midi les immatriculations pour le mois de mars sur le marché français. Renault gagne 0,04% à 70,19 euros et PSA 0,24% à 48,99 euros.

Sur le CAC, c'est le spécialiste de l'optique Essilor qui signe la plus forte baisse, de 2% à 40,56 euros.

Sur le SRD, l'éditeur de jeux Ubisoft s'envole de 8,11% à 59 euros. Le marché se félicite de la révision à la hausse de ses objectifs pour l'exercice fiscal 2007-2008, exercice qui a pris fin hier.

Les cours du pétrole chutent nettement en anticipation d'une reprise des exportations irakiennes. Le baril de WTI vaut 101,37 dollars, le baril de Brent 100,15 dollars. Sur le marché des changes, l'euro s'échange pour 1,5684 dollar.

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