L'union fait la force dans le secteur pétrolier

Le secteur pétrolier a le vent en poupe. Les valeurs sont portées par la perspective d'un mouvement de consolidation du secteur, lui-même confronté à un effondrement de 50% du baril de pétrole sur un an, ce qui sape la rentabilité des parapétrolières.

Le secteur pétrolier a le vent en poupe. Les valeurs sont portées par la perspective d'un mouvement de consolidation du secteur, lui-même confronté à un effondrement de 50% du baril de pétrole sur un an, ce qui sape la rentabilité des parapétrolières.

Signe que l'union fait la force dans un contexte difficile qui pousse les géants du secteur à coopérer, Royal Dutch Shell (RDSAB.LN) a fait une offre d'achat sur BG Group (BG.LN), pour un montant de 64,3 milliards d'euros.

Une offre d'achat qui devrait donner naissance au plus grand producteur de gaz naturel indépendant au monde. Cette acquisition va par ailleurs permettre à Shell d'accéder aux importantes ressources gazières inexploitées de BG dans l'est de l'Afrique, ainsi qu'à un énorme projet de gaz naturel liquéfié en Australie qui démarrera cette année.

Shell qui produit actuellement plus de 9 milliards de pieds cubes de gaz par jour, pourrait dépasser la production d'Exxon Mobil (XOM), (dont la production s'élève à 11 milliards de pieds cubes) grâce aux actifs de BG.

De quoi soutenir l'ensemble du secteur. Technip, le groupe de services pétroliers et le géant Total (FP.FR) figurent dans le peloton de tête de l'indice CAC 40, les deux titres gagnant respectivement 1,34% et 1,2% après l'annonce de l'offre d'achat amicale de Royal Dutch Shell (RDSA.LN) pour BG Group (BG.LN), d'un montant de 47 milliards de livres sterling (64,3 milliards d'euros).

Les investisseurs considèrent que la chute des prix du pétrole et du gaz est susceptible d'entraîner des mouvements de consolidation dans le secteur, et ce d'autant plus que certains titres pétroliers ont été massacrés pour intégrer ce contexte particulièrement morose, ce qui en fait des proies idéales. Vallourec par exemple, qui a fondu de 37,3% sur 12 mois, rebondit de 2,3%, à 24,78 euros. Maurel et Prom prend 2,64%, à 7,62 euros.

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